Promesse d'un Jour (T1)

Chapitre 39

Point de vue de Jace

Je venais d'arriver à l'hôpital, la peur au ventre.

Iliana.

J'accouru à l'accueil où, quand je demanderais sa chambre, l'infirmière me répondrait qu'Iliana ne peut recevoir de la visite que de sa famille. Je le sais, je suis passé par là avec Anna. D'ailleurs, je n'avais pas remis les pieds dans un hôpital depuis sa mort et je dois dire que cet endroit ne m'avait pas manqué.

À ce moment précis, je priais pour que cette horrible histoire ne se reproduise pas une nouvelle fois, où j'en mourrais.

Pour gagner du temps j'allais à l'acceuil et me fis passer pour le cousin d'Iliana. La dame me regarda d'un air suspect avant de m'indiquer sa chambre.

J'arrivais donc devant la porte 306, le coeur battant la chamade. Je vis Adam et les parents d'Iliana à son chevet. Elle semblait dormir. J'ouvris la porte doucement et 3 paires d'yeux me fixèrent. Robert et Adam me firent un petit sourire et Jocelyne, la mère d'Iliana, me prit dans ses bras.

- Elle va bien Jace. Elle a fait une crise d'appendicite mais elle va mieux. Elle a seulement perdu connaissance parce qu'elle était à bout de force et sous le coup de la douleur aussi d'après le médecin. Elle dort juste.

Je respirais de nouveau. Iliana allait bien.

- Puisque tu es là, tu veux bien veiller sur elle? On va aller à la cafétéria manger un peu.

J'hochais la tête sachant qu'elle voulait sûrement me laisser un peu seul avec Iliana.

Ils partirent donc et je me retrouvais face à cette tête de mule. À ce moment, je m'en voulais de lui avoir raconté ces conneries sur cette rupture.

Je l'observais un peu lorsqu'elle bougea ses paupières et posa ses beaux yeux sur moi.

- Je te manquais déjà? Dit-elle d'une petite voix en souriant.

Pourquoi elle souriait? Elle ne m'en voulait pas?

Je n'essayais même pas de mentir. Je répondis :

- Oui. Je ne peux pas te quitter sans que tu gâches tout. Tu ne pouvais pas attendre un peu avant de faire cette crise d'appendicite?

- Haha, excuse-moi d'avoir gâché tes plans. Et puis, tu sais que j'adore te tenir tête et te surprendre.

Je m'approchais d'elle et je ne pu m'empêcher de lui caresser les cheveux.

- Et pour ce que tu m'as dis dans la voiture... Commenca-t-elle.

- On en reparlera quand tu seras en état. Reposes-toi.

- Tu restes avec moi hein?

- Je serais toujours là pour toi Iliana.

Elle enlaça nos doigts et s'endormit contre moi.

C'est vrai qu'elle m'étonnait un peu plus chaque jour.

Comment elle savait que je viendrais?

En tout cas, elle n'avait pas dû parler à sa famille de notre "rupture", si on peut appeler ça comme ça alors qu'on n'était pas tellement séparés... Seulement quelques heures et encore, Iliana ne voyait pas ça du même oeil.

Une chose est sûre, je n'ai plus envie de la lâcher. C'est sous le bruit du bip bip des machines et de la respiration régulière d'Iliana que je m'endormis à mon tour.

Samedi 22 novembre

Il devait être dans les environs de 10h du matin quand je sentis Iliana desserrer son étreinte, ce qui me réveilla.