Promesse d'un Jour (T1)

Chapitre 44

Vendredi 12 décembre

Point de vue d'Iliana

2 semaines. Cela faisait 2 semaines que Jace ne m'adressait plus la parole. Ça me rendait triste mais je ne pouvais en vouloir qu'à moi même.

Je ne savais pas quoi faire pour me faire pardonner. Adam m'avait conseillé de laisser le temps arranger les choses mais plus ça allait et plus je sentais que ce n'était pas la bonne chose à faire...

Pour la énième fois que je passais devant lui, il ne me jeta pas un regard.

C'en était assez.

J'allais le voir et l'empoignais par le bras sans explication. Il me jeta un regard supris avant de me laisser l'entraîner à l'écart sans rien dire.

- Tu ne veux pas me parler, très bien! Alors c'est moi qui vais le faire. Je suis désolée Jace. Je n'aurais jamais dûs m'occuper de ce qui ne me regardait pas mais je voulais seulement te rendre heureux. Je sais que ça te fait mal d'être si éloigné de ta mère et je voulais arranger les choses mais j'ai eu tord.

Je soufflais en m'approchant de lui et collais mon front contre son torse en espérant qu'il ne me repousserait pas et il ne bougea pas d'un pouce, ce qui me soulagea. Son corps m'avait manqué, sa voix me manquait, il me manquait tout court.

- Pardonne-moi. Je t'en pris. Tu ne peux pas t'imaginer à quel point tu me manque. Mais je comprendrais si tu m'en veux toujours.

Il garda le silence. Je commençais à perdre espoir quand je sentis ses mains sur mes hanches.

- Tu es tellement énervante!

Je relevais la tête et vis que son regard ne voulait toujours pas croiser le mien.

- Je t'en veux beaucoup Iliana. Commença-t-il.

"J'avais cru comprendre... "

- C'est vrai que cette histoire ne te regardait pas et que tu as le don de me rendre dingue...

"Je crois que c'est mort pour qu'il me pardonne... "

Je rebaissais les yeux et fixais mes chaussures.

- Mais... Je suis fou de toi et je crois que si tu n'étais pas venue me voir aujourd'hui, j'aurais fais le premier pas. Je n'en pouvais plus de t'éviter comme ça...

Un sourire étira mes lèvres.

- Iliana, regarde-moi.

Je relevais donc mes yeux sur lui tout de même un peu honteuse.

- Je t'aime. Dit-il en collant son nez au mien. Même si tu es insupportable, que tu te mêle de ce qui ne te regarde pas, que tu es susceptible, que...

Je le coupais en l'embrassant parce que de 1, j'en mourrais d'envie, de 2, la liste allait être longue et de 3, je ne rêvais pas d'entendre touts les défauts qui faisait de moi...et bah...moi!

Je me séparais de lui le sourire aux lèvres.

- Tu m'as tellement manqué! Dis-je en enfouissant mon visage dans son cou.