Les six éléments

Chapitre 41 -Renaissance-

Je reprends tranquillement mes esprits en essayant d'ouvrir mes yeux, malgrés la lourdeur dérangante de mes paupières. La première chose que j'aperçois est un mur blanc et une lumière aveuglante. Je crois être au niveau du sol sur un matela plus ou moins confortable. J'arrive enfin à complètement ouvrir les yeux sans êter capable de bouger pour autant. La pièce dans laquelle je suis comporte un petit lit avec un oreiller, une couverture ainsi qu'un pupitre et une chaise...tous blancs. Qu'est-ce que je fais chez les Bolicets? Avec difficulté, je me redresse et je m'accote contre le mur derrière moi. Certains souvenirs s'attaquent soudainement à mon esprit avec violence. Celui dans lequel je poignarde Thomas ou que mon père m'arrache mes pouvoirs. Une partie de moi espère toujous que ce n'est qu'un mauvais rêve. Je baisse les yeux sur mon accoutrement pour y trouver des pantalons blanc et un t-shirt de la même couleur avec une petite poche au niveau de mon cœur. Je replis mes jambes conter moi pour me réchauffer étant donné que je suis nu pied. Où sont les autres? Qu'est-il arrivé à Jake? Qu'est-ce que les autres sont devenus? Je me lève brusquement en apercevant une petite fenêtre sur ma porte qui évidement n'a pas de poignée. Je prends ma tête entre mes mains pour calmer mon vertige. Je m'affale contre la porte et je regarde dans la petite vitre de forme carrée. Un très long couloir longe les deux côté d'où je suis. Je remaque que plusieurs autres portes avec des petites fenêtres commen les miennes se dressent un peu partout. Complètement à ma droite j'observe une gravure sur laquelle est écrit « Hôpital psyciatrique niveau 4 Ouest». Je recule tellement vite, comme si la porte était devenue brûlante. Je ne suis pas folle! Pourquoi est-ce que je suis ici à la fin? Je lève les yeux vers une petite caméra dans le coin de ma chambre, ce qui me fait monter les larmes aux yeux. Je lève la main vers cette dernière et je dis :

- Metalli.

Rien ne se produit. Je recommence une dizaine de fois avant de me laisser tomber sur le matelas en pleurant. Alors tout était vrai, je n'ai vraiment plus de pouvoir. Je ne voulais pas le croire, mais je ne peux pas ignorer l'inévitable. Je dois trouver des réponses à mes questions au plus vite! Tous ses mystères me dépassent et ce sera cet endroit qui va me rendre folle. J'entends tout à coup un cri qui me glace le sang. Je pourrais reconnaitre cette voix même morte. Jake. Je prends rapidement la chaise dans mes mains, mais je réalise qu'elle est en plastique, tout comme le petit bureau. Je jure et donne un coup sur le mur en cherchant une solution pour sortir. Je m'avance vers la porte et je serre les poings du plus fort de je peux. Je frappe avec une force terrifiante la vitre qui ne cède pas sous mon coup. Je mords ma lèvre en voyant mes jointures qui sont rouges et certains qui saignent. Je prends mon courage à deux mains une deuxième fois et je frappe de nouveau. C'est à la troisième tentative que la vitre éclate. J'échappe une plainte quand mon bras passe tout droit après le coup et que la vitre m'entaille l'avant-bras. Une alarme déchire le silence ou j'arrive à ouvrir la porte en glissant mon bras gauche dans l'ouverture. Je plaque ma main sur mon bras droit en sang et je me jette sur la porte en face de moi pour y voir Nick endormis. J'arrive à entendre le sang battre à mes oreilles en cherchant la provenance du cri de mon partenaire. J'arrive finalement devant la chambre qui se trouve deux portes plus loin et j'y vois Jake se tordant de douleur dans son lit. J'ouvre la porte sans hésiter et je me jette sur lui en esseyant de calmer ses coups pour ne pas qu'il me blesse.

- Jake réveille-toi c'est moi! M'exclamais-je tremblante de peur.

Quand j'arrive enfin à voir son visage, je pousse un cri de stupeur en voyant toutes ses veines à travers sa peau blanche.

- Chut ça va Jake, articulais-je avec difficulté.

Il ouvre soudainement les yeux en sursautant. Je l'observe avec tristesse et inquiétude au moment où il demande en braillant :

- Sommes-nous morts? Sommes-nous en enfer?

- Non Jake, répondis-je en me couchant à ses côtés.