Aris #1

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J'avais réussi à m'enfuir du WICKED avec Hariette et Sonya, deux très bonnes amies. J'étais avec elles dans le labyrinthe B où il y avait essentiellement des filles ainsi que un seul garçon, Aris qu'on a pas réussi à sauver. J'ai beaucoup pleuré pour lui, c'était plus qu'un ami pour moi même si ce n'était sans doute pas réciproque, enfin je ne le saurais jamais puisque je ne lui ai jamais demandé. Il est sûrement mort à l'heure qu'il est à cause de cette société de merde qui dit aider les autres. Maintenant, j'ai changé, je me suis endurcie et entrainée, contrairement à avant maintenant mes deux amies savent tirer à la mitraillette, mais moi je préfère les arbalètes car je vise mieux avec. J'ai aussi un pistolet dans mon pantalon, un couteau dans ma botte et une petite lame dans ma bague au cas où. Mes trois objets fétiches que je garde toujours sur moi en cas de danger.

Aujourd'hui une voiture a été repérée, c'est pour cela que moi, et d'autres, ont été envoyé sur le terrain. Elle ne devrait plus tarder à arriver, je suis avec Hariette et Sonya qui nous a rejoins peu après, on se met en position. Comme d'habitude je compte en faire qu'à ma tête, je préfère me la jouer rebelle parce que comme ça c'est plus rapide et parce que sinon je m'ennuie vite. Je vois la voiture, très moche d'ailleurs, s'arrêter à cause du blocage et huit personnes en sortir. Après les coups de feu, aucun blessés. Ils se cachent derrière les autres voitures abandonnées. Deux gars tiennent une bombe alors je décide d'intervenir. Je saute sur une voiture et pointe mon arbalète sur ceux qui tiennent la bombe.

-Lâchez ça !

Ils commencent doucement à descendre leurs mains vers le sol quand un des leurs pointe un pistolet sur moi.

-Toi, lâches-ça !

Je pose mon arbalète, attend un peu qu'il baisse sa garde puis donne un coup de pied dans la main de celui qui a l'arme, ensuite dans celle de celui qui à la bombe pour prendre le couteaux dans ma botte et le mettre sous la gorge du plus jeune, celui qui était le plus près de moi. Celui-ci a un nez en trompette. Mes mouvements étaient dignes d'un film d'action, j'avoue être plutôt fière.

-Pas un geste ! Ou il en payera les conséquences.

L'ensemble du groupe se lève lentement avec les mains en l'air. Hariette et Sonya viennent enfin m'aider, quand je le vois lui. Je lâche le mec que je tenais en otage plus tôt et enlève le foulard qui me cachait le visage pour sauter dans ses bras.

-Aris ! J'ai cru que t'étais mort ! Ça va ? T'as rien ? Comment vous vous êtes échappés ? Vous venez du WICKED ?

-Y-N ? C'est bien toi ? Hariette ! Sonya !

-J'ai eu tellement peur ! Tu m'as trop manqué ! Je continu.

-Répètes ?

-Pfffff ! Je souffle en souriant et en lui mettant une claque derrière la tête. T'as pas changé !

-Toi par contre...

-Ouais, je me suis entraînée et maintenant j'arrive à battre la plupart des gens ici. Mais assez bavardé : c'est qui eux ? Je questionne.

-Je te présente Newt, Minho, Thomas, Jorge, Brenda, Teresa et Fry'.

Dans l'ordre ce sont un blond à la bouille d'ange à côté d'un asiatique plutôt musclé. Près de nous, le brun avec le nez en trompette, qui se masse la gorge, à l'endroit où j'avais appuyé la lame. Juste à côté le plus vieux des personnes présente et plus loin deux filles,l'une aux cheveux courts et l'autre plutôt belle, aux cheveux noirs accompagnées d'un mec noir.

On les amène jusqu'à notre campement pour que Thomas soigne Brenda qui c'est fait mordre par un fondu. On leur donne ensuite de grosses vestes parce qu'il fait vraiment froid.

Je suis assise seule contre un arbre en réfléchissant à comment je pourrais dire à Aris que je l'aime, s'il le sait pas déjà, avec la réaction que j'ai eu quand je l'ai vu. Quelqu'un s'assoit lourdement à côté de moi et, ne m'y attendant pas, je sursaute.

-Désolé de t'avoir fait peur, dit le blond de la bande des nouveaux, Newt, je crois.

-Pas grave

Ma voix est neutre, le silence revint mais celui ci est pesant et quelque peu gênant.

-Vous sortez ensemble avec Aris ?

J'affiche une mine triste et dit:

-Non

-Tu l'aimes alors ?

-Ça se voit tant que ça ? Je fait en mettant ma tête dans mes mains.

Il sourit de plus belle.

-Tu devrais lui dire.

-Je sais, mais je ne sais pas comment : s'il ne m'aime pas il y aura une gêne entre nous et j'en ai vraiment pas envie !

-Tu te poses trop de questions! S'exclame-t-il.

-Et puis pourquoi je raconte ça à toi ? Je ne te connais même pas ! Je réplique.

-Je suis gentil et je te donne de bons conseils auxquels tu peux de fier puisque je suis un mec... Rétorque-t-il

-Mouais ok... Bref, faut que je lui dise, merci ! Je conclue.

Je lui fait un petit bisous sur la joue pour le remercier et part dans ma tente où je dors seule et éloignée des autres puisque je parle dans mon sommeil. Je suis accroupie à chercher un livre dans mon sac car j'aime la lecture avant de dormir quand on me cache les yeux.

-Sonya, s'il te plait, je cherche un truc là !

La personne, que je crois être mon amie farceur, approche sa bouche de mon oreille et chuchote :

-Tu cherches quoi ?

Sauf que ce n'est pas du tout la voix de Sonya, c'est celle d'un garçon que je reconnaîtrais entre mille. Sa voix ressemble à celle de quand il vient de se réveiller, rauque et tellement agréable. Son souffle me fait frissonner ainsi que ses mains toujours sur mes yeux.

-J'ai un cadeau pour toi ! murmure Aris.

Il me retourne lentement toujours les mains sur mes yeux. D'après ce que je peux sentir on est très proche, je peux presque sentir son corps collé au mien et son souffle chaud sur mes lèvres. Je crois qu'il se rapproche doucement de moi, trop lentement mais je ne veux pas faire le reste du chemin, j'ai peur que ce ne soit pas ça qu'il veuille faire. Ça me parut au moins une éternité avant qu'il pose enfin ses fines lèvres sur les miennes. Je répond presque immédiatement et des papillons s'envolent dans mon ventre, c'est magique. Il retire ses mains de mes yeux mais je préfère les garder fermés. Il pose ces dernières sur mes reins pour me coller à lui. Au fur et à mesure que ses mains se balade sur mon dos, il finit par les mettre sous mon T-shirt, alors je fais de même et caresse son torse. Il vient mordre le lobe de mon oreille et je ne me retient pas de soupirer de plaisir.

-Je t'aime, Y-N.

Il revient s'attaquer à mes lèvres et je réussi à dire entre deux baisers un petit "moi aussi".

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ꪮى ➵ recueil 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant