ꪮى ➵ recueil 1

Aris #2

Je suis engourdie, il fait tout noir mais pourtant j'ai quand même l'impression de voir flou. Il y a un vacarme pas possible autour de moi d'objets qui s'entrechoquent. Des images, des visages, des sentiments affluent dans mon esprit, j'ai l'impression de sortir d'un rêve. J'ouvre les yeux et vois des visages pas très net penchés sur moi, me secouant. D'un coup, tout me revient, le labyrinthe (le mien c'est le D avec que des filles), l'échappatoire, WICKED, les tests... Quand on m'a fait passer des tests en plus, je n'ai pas trop compris pourquoi, on m'a mît dans la même pièce qu'une certaine Teresa. Je suis paralysée, je n'arrive qu'à bouger les lèvres avec peine pour former ces quelques mots:

-Je...ne peux pas bouger, aidez-moi, s'il vous plait...

Et je m'évanouis. Je me sens portée par des bras musclés avant que mes souvenirs me submergent et m'enferme comme dans une bulle insensible aux bruits. J'arrive à retenir quatre visages: deux hommes et deux femmes avant de sombrer dans un profond sommeil.

Je me réveille dans des couvertures, sur le sable, à l'abri du vent. Je me met en position assise, baille et m'étire longuement.

-Mais où je suis ? Je demande à moi même.

-He, les gars ! Fait une voix près de moi, La fille est réveillée !

Je vois plusieurs personnes s'approcher de moi, six garçons et une seule fille, celle avec qui j'étais dans la chambre. Mon regard se bloque sur deux des garçons côte à côte.

-Minho ?

-Je te l'avais dit qu'elle te connaissais ! Dit un gars brun.

-T'as dit ça juste parce qu'elle est asiatique et moi aussi.

Des larmes commençaient à perler au coin de mes yeux et Minho s'approche doucement de moi pour les essuyer d'un geste affectif.

-Comment tu t'appelles ?

-Y-N.

-Tu es ma sœur, n'est-ce pas ?

Je hoche la tête, tremblante.

-Ils m'ont remit mes souvenirs... J'explique en reniflant.

Toutes les personnes, soudainement attentives, s'assoient autour de moi pour m'écouter.

-Avant... tout ça, on vivais tout les deux dans une petite maison, avec notre mère. Tu avais une petite amie, j'esquisse un sourire en voyant sa tête, elle était adorable et elle vivait avec nous parce que ses parents étaient morts. Je m'essuie rapidement le nez avec ma manche sale. Un jour alors qu'on était entrain de manger, des gens on débarqués, c'était le WICKED. Ils avaient des flingues et ils nous ont obligés à passer des tests. Ils ont découvert que Kia, ta petite-amie, n'était pas une immune alors pendant que nous on était attachés ils ont pointés un pistolet sur elle. Je pleurais tellement que je ne sais pas comment j'ai fait pour ne pas sécher sur place. J'ai entendue une détonation, j'ai fermé les yeux aussi fortement que j'ai pu en priant tous les dieux du monde et quand je les ai rouvert il y avait maman, étendue, morte. Elle avait sauvé Kia en se jetant devant elle au moment où la balle était partie. Je criais de toute mes forces et me débattais en vain. Ils ont finalement choisi de mettre Kia avec les fondus et ils nous ont emmenés.

Je m'arrête un moment pour reprendre mon souffle et essuyer les larmes en trop sur mes joues. Je vois que mon frère pleur doucement et que les autres sont sur le point. Minho me fait signe de continuer mon histoire alors je le fait:

-On est arrivé là-bas et on a croisé presque tout nos amis, on s'occupait des labyrinthes et chaque moi un ou plusieurs de nos amis étaient envoyés dans ceux-ci. Je ne le supportais pas et toi non plus, tu as craqué avant moi et ils t'ont envoyé avec tout les autres dans le labyrinthe A. Sans toi pour me soutenir, je n'ai pas tardé à craquer aussi surtout que du coup je n'avais plus personne pour me conseiller et me réconforter sur mon amour à sens unique, je ne pus m'empêcher de m'attarder sur le joli visage de ce garçon, Aris. Ils m'ont donc envoyé dans un labyrinthe mais pas avec toi, dans le D où il y avait seulement des filles. Après, il s'est passé exactement pareille que vous, comme le WICKED l'avait prévu.

Minho vient me serrer dans ses bras forts et me murmure:

-Je suis là maintenant ! Il me frotte le dos et la tête pendant que je renifle. Comme je le faisais si bien avant, je te conseille d'aller le voir et de lui dire.

Je sais exactement de quoi il parle mais je suis trop faible pour protester et trop triste pour cacher de l'amour. Les autres s'étaient dissipés ainsi qu'Aris, je le vois adossé à un rocher alors je me dirige vers lui.

-Tu ne te souviens sans doute pas de moi... Je commence.

-Je me souviens de plus de choses que tu ne crois.

-Je t'aime... Je ne sais pas si tu t'en souviens mais je t'aime, si tu me laisses une chance je serais ravie sinon...

Il ne me laisse pas finir et m'embrasse, je crois que c'est un des plus beau jour de ma vie pourrie : je me bars du WICKED, je retrouve mes souvenirs, je retrouve mon frère et mon ancien amour secret qui finalement m'aime. Je lui répond avec tout l'amour que je peux transmettre, nos langues valsent littéralement ensemble pendant que ses mains se posent sur ma taille. Il me propulse contre lui et je suis obligée de mettre une main sur son torse pour ne pas tomber. Mon autre main part dans ses cheveux sales mais doux et les tire doucement. On finit par tomber à la renverse et on éclatent de rire pour notre maladresse.

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D'habitude j'aime pas ce genre d'histoire triste mais j'étais inspirée et puis ça rend pas mal alors...! Bonne lectures mes petits griffeurs baveux! ;p
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