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Février 2015, Pantin


Je n'avais aucune envie de me retrouver seule avec Younes, c'est propos mon profondément blessé, le fait qu'il me voie simplement comme une personne handicapé et non comme une femme m'a fait mal au coeur, et je ne supportais plus son hypocrisie envers moi.


Durant le trajet il essayait de me parler et de me faire rire, mais je ne répondais pas à ses tentatives, je ne suis pas quelqu'un de fausse et de méchante, je ne c'est pas faire semblant, il à sûrement du sentir mon mal à l'aise.


- Lui: Tu as quoi ?

- [...]

- Lui: Je sais que tu parles pas, mais tu peux essayer de m'expliquer ?


Quel est le rapport avec le fait que je parle pas, et le fait que je ne veux pas lui répondre, il ne cesse de me rappeler mon handicap et cela commence à devenir réellement pesant.


[...]


Ont vient tout juste de sortir du centre commercial, Younes prend alors immédiatement la route de la cité dans un calme olympien comme lors de l'allée. Il s'arrête dans le parking et bloque les portières.


- Lui: Y'à quoi ?

- [...].

- Lui: Pourquoi t'es énerver ?

- [...].


Il me tend une feuille et un stylo et me demande d'écrire.


- Je ne suis pas énervé, je suis juste fatigué je peux rentrer ?

- Lui: Ouais, ouais !

[...]


Je viens tout juste de terminée mon service, il est 23h00 et le dernier bus ne va pas tarder à passer, je me changeai dans la réserve lorsque j'entend mon patron parler avec un client je sors de la réserve pour aller lui dire au revoir lorsque je tombe de nouveau sur Ramy, sa à l'air d'être un habitué, puisqu'ils parlent avec Christophe ( mon patron ) comme deux amis de longues dates.


- Lui: Au revoir Sûria.


Je lui fait un signe de main accompagner d'un sourire puis quitte la station de service. Je marche rapidement jusqu'à l'arrêt de bus mais malheureusement le bus étaient déjà passé, je vais donc devoir marcher plus de 20 minutes à pieds, je m'apprêtais à repartir lorsque le 4X4 de Ramy s'arrête devant moi.


- Lui: Monte.


Je montes sans discuter et il redémarre rapidement, il roulait dans le silence, quelque fois, je sentais son regard se posé sur moi.


- Lui: Pourquoi tu travailles la nuit ?

Je le regarde et essaye de lui expliqué mais voyant la tête qu'il faisait j'attrape le stylo et la feuille qui étaient posé sur le tableau de bord.


Sûria- Les amants MauditsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant