Sûria- Les amants Maudits

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Septembre 2015, Pantin

J'ai pris du temps, beaucoup de temps avant de comprendre qu'il ne plaisantait pas, il était sérieux, ce n'étais pas une proposition faite comme-ça, dans le feu de l'action, c'était vrai, c'était réel, Ramy voulait m'épouser, il voulait faire de moi sa femme, il voulait passer le restant de ces jours avec moi. Il m'a choisis moi, j'ai continuer à le regarder les yeux brillants par les larmes qui ne ce cessait de couler.

Des larmes de joies, j'était heureuse, pour la première fois de toute ma vie je voyais enfin le bout du tunnel, l'homme que j'aime vient tout juste de me demander d'être sienne. J'ai l'impression de voler, d'être sur un petit nuage, j'ai l'impression que le temps c'est arrêté et que le monde ne tourne plus qu'autour de nous, j'ai oublier que nous étions dans sa voiture et qu'il y à encore quelques minutes nous étions en train de se goinfrer de kinder et d'autre cochonnerie. A présent, c'était lui et moi, Sûria et Ramy, personne d'autre. Mon cerveau était comme déconnecté, j'avais fait bien des rêves dans lesquels Ramy apparaissait, mais je n'ai jamais rêvé du jour ou il me demanderai en mariage.

Certains diront que nous allons beaucoup trop vite, mais l'avis des gens m'importe peux. Certes il ne portait pas un magnifique costume, il ne m'avait pas inviter au restaurant, il n'avait pas sortie le plus gros diamant au monde sous mes yeux. Non, Ramy m'a demander de l'épouser sur le siège de sa Range Rover blanche, et ça ne m'a pas posé de problème.

Car à présent, il est à moi.

J'étais comme déconnecter, c'est lorsqu'il pose son pouce sur ma joue afin d'essuyer mes larmes que je reviens à la réalité, il attendait une réponse, je voulais lui sauter dans les bras, l'embrasser, encore et encore, mais j'ai beaucoup trop de retenue pour cela.

- Ramy: Si tu veux pas je...

J'ai poser mon index sur ses lèvres, je l'ai sentit se raidir, l'ambiance n'étais plus la même, j'avais l'impression que nous étions tous les deux une seule et même personne, encore une fois, tout était dans le regard, il m'a alors pris dans ses bras et ma serrer fort contre lui. Tellement fort, comme si il avait peur que je m'envole, c'est vrai, que j'étais tellement heureuse qu'à ce moment-là, je me sentais toute légère. Je sentais son coeur battre à une vitesse folle, j'ai alors posé ma main droite sur celui-ci, les pulsation était impressionnante, on aurait cru qu'il venait de courir un marathon.

Je ne voulais pas me détacher de lui, si j'aurais pu, j'aurais passer toute la nuit à ses côtés, mais il fallait que je rentre.

- Ramy: Il est tard, rentre.

- [...]

- Ramy: Envoie-moi un message dès que t'arrive.

Je me suis contenter de hocher la tête, il m'a embrasser sur le front longuement, ses lèvres ne voulait plus se découler de ma peau, je sais que lui aussi ne voulait pas que je partes, ses gestes contredisait ses mots, j'ai commencer à gigoter dans ses bras.

- Ramy: C'est toi tu me retiens, donc fait pas celle qui veut partir.

Je me suis contenter de rire, puis il c'est détacher de moi, à dévérrouiller les portières et m'a laisser partir. Je marchais avec un magnifique sourire sur les lèvres, personne ne pouvait venir gâcher mon bonheur, on avait pas encore parler de l'organisation, ni de la manière dont on va l'annoncer à nos familles, mais je m'en moquais, j'entend encore cette phrase tourner en boucle dans ma tête.