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Le bus s'arrête à notre arrêt, Yazel descend puis je descends après elle, on marchent toutes les deux jusqu'à la cité, il faisait déjà nuit alors on se dépêchent de rentrés toutes les deux, une fois devant son bloc, elle me fait la bise puis entre dans le bâtiment, je continues mon chemin seule jusqu'au mien, je m'apprêtais à passer la grande porte lorsque je sens une main sur mon épaule je me retourne et lève la tête vers mon interlocuteur.


- Ramy: Qu'est-ce tu fais dehors aussi tard ?


Je lui montres mes sacs, il les regarde attentivement puis hoche la tête, il s'apprêtait à me parler lorsqu'il se met un tossé fortement, il prend appuie sur le mur et tousse de plus en plus fort. Son état m'inquiétais, je décide donc de l'aider à s'asseoir


- Lui: Sa va j'ai attrapé un rhume.


Sa avait l'air d'être beaucoup plus qu'un rhume, ses lèvres étaient à présents rouge sang

- Lui: Me regarde pas comme sa.


Je baisse le regard et lui donne ma bouteille d'eau, il la prend et boit une gorgée.


- Lui: Rentre Sûria.


Je le regarde comme pour lui faire comprendre que je m'inquiétais et que je ne voulais pas le laisser seule.


- Lui: T'en fait pas pour moi ! Monte.


Je ne dis rien, il est tellement....autoritaire, je décides de monter, une fois devant la porte j'insère les clefs dans la serrure et entre ma mère n'était pas, comme toujours je tapes trois coups sur le mur pour faire remarquer ma présence, quelques secondes plus tard, Aya aparait devant moi.


- Elle: Tu était avec Ramy en bas ?


Je l'ignore et pars prendre une douche, je ne voies pas en quoi sa la regarde, je me lave enfile un jilbebe puis rattrape mes prières, Yazel m'avait offert un nouveau téléphone. Je lui est donc envoyé un message et quelques minutes plus tard elle m'a répondu, s'en est suivit une longue disctution entre nous deux. C'est la première fois que j'ai une amie, quelqu'un à qui je peux me confier, à qui je peux parler, sa fait beaucoup de bien de parler, et je ne peux pas tout raconter à ma mère. Au fil du temps, Yazel devenait comme une soeur pour moi, mon handicap n'était pas un obstacle à notre amitié elle m'a accepter tel que j'était dès le début. Une véritable amie, elle m'a confié que notre rencontre lui faisait beaucoup de bien à elle aussi.

Elle n'a pas d'amie à la cité, car selon elle, les filles d'ici sont soient des filles aux moeurs légères, ou des commères.


[...]


- Aya: Tu parles encore avec cette fille ?

- Oui.

- Aya: Humm bon je sors ce soir.

- Mais je travailles Aya, comment je fais si j'ai pas les clefs ?

- Elle: T'inquiète, je les laisses sous le paillasson.

Sûria- Les amants MauditsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant