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Mai 2016, Paris





J'ai pris du temps avant de comprendre qu'il s'adressait à moi, je savais que tôt ou tard, il finirait par l'apprendre, mais si j'ai fait tout cela c'est pour lui, pour lui offrir une chance de vivre, à mes côtés et aux côtés de sa famille, je ne veux pas qu'il meurt, je ne veux pas qu'il me laisse, personne n'est préparer à la mort. Je le voyais me crier dessus et faire des grands gestes mais j'était comme déconnecter, je voulais lui hurler dessus, lui crier que je faisais tout ça pour lui qu'il n'avait pas le droit de réagir ainsi, qu'il n'avait pas le droit de me blâmer pour ça. Je voulais juste qu'il reste encore longtemps à mes côtés.





OMNISCIENT


Ce soir-là, Ramy et Sûria ne se sont pas couchées blotti l'un contre l'autre comme d'habitude, Sûria c'est assoupi dans le salon alors que Ramy était allonger dans leur lit, les yeux grand ouvert, ne voyant pas sa femme arriver il mit sa fierté de côté et descendit au salon, et il eu du mal à avaler sa salive en la voyant allonger inconfortablement dans le canapé, il s'approcha alors doucement d'elle et la porta comme un bébé jusqu'à leur chambre. Il était conscient, il savait que c'était sa faute, il aurait du la préparer, lui expliquer, pour qu'elle comprenne, il l'a beaucoup trop protéger, beaucoup trop materner, Ramy à renforcer sa naiveté au lieu de l'aider à grandir. Malgré sa colère il ne pu se résigner à lui tourner le dos c'est ainsi qu'il se colla contre elle en lui laissant des baisers dans la nuque avant de s'endormir à son tour.





Sûria


Ramy était sans cesse énerver, toujours sur les nerfs, son opération à été très difficile la réadaptation n'a pas été de tout repos, il à du arrêter son travail pendant quelques temps et même si je n'occupais pas une place importante, il n'aimait pas le fait de me voir aller au travail tous les matins alors que lui restait à la maison. J'ai du rester à la maison lorsqu'il à fait une rechute et qu'il à du être aliter.


Mais mon amour pour lui le poussait à aller plus loin, il le poussait à se battre chaque jours, je sentais que je lui donnais cette force, que ma présence changeait beaucoup de chose dans sa vie que j'était importante à ses yeux, lorsqu'il me regardait je me sentais comme la dernière femme sur terre, lorsqu'il posait ses mains sur moi j'avais l'impression d'être l'objet de tout ses désirs et lorsqu'il m'embrassait j'avais l'impression de voler.


Nous sommes devenus plus soudées que jamais sans Ramy je n'était rien et sans moi il n'était rien, nous passons toutes nos journées ensemble et je ne m'ennuyais jamais, j'aimais le sentir près de moi, l'entendre rire. Ramy avait changer ma vie, il m'avait offert ce que je n'aurais jamais penser avoir, de l'amour. Vous allez surement me dire que cet idiot car j'ai déjà reçu de l'amour de ma mère, de mon père, mais pour moi, tout est différent. Parfois, il m'arrivait de me sentir anxieuse, je me cachais toujours lorsque je voulais pleurer, même si je sais qu'il n'est pas idiot, je ne voulais pas le faire devant lui, il à assez de problème pour que j'en rajoute.


Lorsque je le voies allonger sur ce lit, relier à des tas de fils je ne peux m'empêcher de me demander si un jour nous pourrons enfin vivre pleinement notre vie. On ne cessait de se prouver notre amour, par n'importe quel moyen à chaque fois que j'avais l'occasion de lui prouver que je l'aimais je fonçais, mais notre amour se traduisait aussi par nos rapports charnel.


Sûria- Les amants MauditsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant