Sûria- Les amants Maudits

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Novembre 2015, Paris

- Ramy: Humm

- Alors, t'en pense quoi ?

- Ramy: Je peux pas te forcer à rester à la maison si tu veux pas. Mais fait attention à toi.

- Je fais attention.

- Ramy: Et le gars la je le sens pas, demain je t'accompagne pour voir.

Je lève les yeux aux ciel ce qui le fait rire, il m'embrasse puis attrape une serviette et sort du bain, je fais de même, je n'avais pas envie de m'habiller et Ramy non plus, alors nous sommes rester en peignoir toutes la soirée, nous avons manger les lasagnes au saumon que j'avais préparer ce midi et nous nous sommes posées devant la télé avec un pot de glace.

- Ramy: Il est tard vient, on va dormir.

Je le regarde puis tourne la tête de gauche à droite, il me fait son regard sévère et me fait signe de monter, je fais la moue et m'allonge sur le canapé, il m'attrape par la taille et m'entraîne avec lui jusqu'à la chambre.

- Ramy: Arrête de faire ton bébé.

- J'ai pas sommeil.

- Ramy: Demain tu seras fatiguer et tu voudras pas te lever. Monte !

Je montes énerver et m'allonge en lui tournant le dos, il ri puis m'enlace par la taille.

- Ramy: Pas de bisou ?

- [...]

- Ramy: rire, D'accord, pas de bisou.

Je joue la fille fière, mais ne n'ai pas pu résister à l'envie de sentir ses lèvres contre les miennes, je me suis retourner quelques minutes après pour lui faire le plus beau bisou au monde. Il m'a serrer contre lui j'ai enfoui ma tête dans son coup.

- Ramy: Dort bien mon bébé.

[...]

Je sens un liquide couler sur mon front, je me relève, allume la lampe de chevet et porte ma main sur mon front, et c'est avec stupeur que je découvres que c'est du sang, je me retourne vers Ramy, il dormait, du moins il semblait dormir mais en voyant le filet de sang s'échapper de sa bouche je n'ai pas pu retenir mes larmes, j'ai tenter de le réveiller en vain, j'ai alors posé ma tête sur son coeur, il battait encore, il n'est pas mort, son coeur bat encore, il n'est pas mort, j'aurais aimer pouvoir appeler les pompiers, mais encore une fois je n'aurais pas pu leur parler, je pleurais, je tremblais, je ne savais pas quoi faire, j'avais peur qu'il se vide de son sang sous mes yeux.

J'avais peur, terriblement peur de le perdre, je suis alors sortie dehors, j'ai couru chez les voisins, j'ai sonné et toquer comme une folle, et à ma grande surprise c'est une femme qui m'a ouvert, maghrébine en plus de cela elle était très jolie, elle me regarde de haut en bas mais en voyant ma mine affreuse et mes yeux rouges elle se calme.

- Elle: Vous allez bien ?

Je la regarde avec insistance comme pour lui faire comprendre qu'il fallait qu'elle me suive, je cours jusqu'à chez-nous et monte à l'étage et quelques secondes après seulement, elle arrive à son tour, elle se précipite vers Ramy, puis appels les pompiers. Je n'écoutait pas, encore fallait-il que je sois présentes, je l'était physiquement, mais mentalement j'étais complètement ailleurs, je me faisais les pires scénarios qui puissent exister, c'est la sirène des pompiers qui me réveille de ma torpeur, ils n'on pas prit beaucoup de temps, Ramy à immédiatement été pris en charge, on me poser un tas de questions sur sa maladie, mais je ne savais que répondre, Ramy ne m'en parlait jamais, il évitait toujours ce sujet.

- Pompier: Nous allons l'emmener à l'hôpital vous êtes sa femme ?

Je hoche la tête.

- Lui: Très bien, vous pouvez montez, on y va.

[...]

Cela faisait cinq heures que je tournais en rond dans les couloirs à notre arriver, le médecin m'a demander de signer une autorisation permettant d'opérer Ramy, les gens devaient surement me prendre pour une folle, mais je n'en avait que faire, seule Ramy comptait, jamais je n'ai eu aussi peur de toute ma vie, je n'ai pas ressentie ce déchirement depuis la mort de mon père, j'avais l'impression d'avoir perdu les deux hommes de ma vie.

- Docteur: Vous-êtes la femme de monsieur *****

Je relève la tête, un médecin et une femme se trouvait devant moi, je me relèves et hoche la tête.

- Docteur: Très bien, voici Sandra notre interprète, l'opération c'est bien passer, il y à quelques eu complications, mais rien de très alarmant votre mari à fait une crise suite à la non-prise de ses médicaments, cela aurait pu être très dangereux étant donné le stade avancer de sa maladie. Il à fait une hémorragie interne que nous avons pu stopper.

- Mais il va bien maintenant ?

- Docteur: Pour le moment, il est en salle de réveil, nous ne pourrons pas nous exprimer sur le sujet, il faut attendre son réveil pour faire des examens plus poussées.

- Je peux le voir ?

- Docteur: Les visites ne sont pas autorisées madame.

- Svp, je veux juste le voir.

J'ai surement du lui faire pitié puisqu'il à accepter de me laisser voir Ramy quelques minutes, en entrant dans sa chambre j'ai sentis un vent glacer traverser tout mon corps, j'avais la chair de poule et le coeur qui battait à une vitesse impressionnante. Il était allonger, endormit, je lui en voulais énormément, aussi fou que cela puisse être j'était en colère contre lui, il à arrêter de prendre ses médicaments alors qu'il connaissait les risques, il ne m'a pas appris à gérer se genre d'événement.

Je l'ai longuement embrasser sur le front avant de quitte l'hôpital, je marchais comme une âme perdue dans le parking lorsque je sens une main se poser sur mon épaule, je me retournes et c'est avec étonnement que je découvres que la voisine était toujours là, le soleil n'allait pas tarder à ce lever et malgré le fait qu'elle ne nous connait pas, elle est rester attendre des nouvelles de Ramy.

- Elle: Il va mieux ?

Je me suis contentée de hocher la tête, elle m'a sourit puis m'a dit.

- Elle: Moi c'est Saosane

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Thugyh©