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Décembre 2015, Paris


Concentrer sur les derniers documents qu'il avait à remplir, Ramy fut couper par l'orage qui grondait dehors, il savait qu'elle avait peur, et il ne peut s'empêcher de penser à elle, peu à peu, il sentait son coeur se serrer dans sa cage thoracique, l'image de sa femme inquiète et tremblotante ne quittait pas son esprit, il prit alors son téléphone et quitta immédiatement son bureau.


Une fois chez lui, c'est avec étonnement qu'il la retrouve allonger sur le canapé, il retira alors ses chaussures et se précipita vers elle, il s'accroupit afin d'être à sa taille et lui caressa doucement les cheveux, il avait réagit comme un gamin immature à qui on avait refuser le dernier jeux vidéo à la mode.


C'est en posant ses lèvres sur sa joue qu'il sentit un léger goût salé, elle avait pleurer et c'était à cause de lui, sentant surement sa présence, Sûria ouvrit doucement les yeux et se releva en frottant ses yeux puis se positionna assise en tailleur sur le canapé.


- Ramy: Pourquoi t'es pas monter ?


Elle le regarda pendant qu'elle seconde l'ignora ouvertement puis partit avec le plaid à l'étage, jamais on ne l'avait négliger d'une tel manière, Ramy se sentait de plus en plus coupable. Sûria pouvait avoir un côté enfant, et c'est son côté de petit fille boudeuse qui se manifestait lorsqu'elle était en colère. Déterminé à ne pas lâcher l'affaire, il monta juste derrière elle et alla prendre une douche, puis rejoignit la chambre vêtu d'un caleçon, les femmes ne sont pas les seules à pouvoirs jouer de leur charme, il espérait que sa tenue légère la placerai dans une position inconfortable.


- Ramy: Je suis désolé.

- Sûria: [...]

- Ramy: J'ai mal réagit, je le sais, mais je me sens égoiste vis à vis de toi, parce que je t'ai épouser, je t'ai toucher alors que je suis même pas sûr de pouvoir terminer ma vie à tes côtés.

- Sûria: [...]

- Ramy: Quand tu m'as dit que tu voulais pas d'enfant, je l'ai pris pour moi.

- Sûria: [...]

- Ramy: J'ai peur de mourir Sûria.


Elle le sentait seule, au bout du rouleau, jamais il ne c'était autant ouvert à elle que se soir là, c'était son mari, elle l'aimait du plus profond de son coeur et le voir ainsi la déchirait, elle souffrait aussi, du manque de temps qu'ils leurs restaient à vivre. Sûria aussi avait peur, jamais la mort ne l'avait suivit de si près, elle aussi pouvait quitter ce monde à tout moment, mais Ramy...c'était une toute autre histoire, et dans ce genre de moment, il n'y à rien de mieux que de se rapprocher de dieu, ils firent leurs ablutions et s'installèrent tous les deux sur leur tapis de prière, le front au sol, ils laissèrent leur craintes de côtés pour se confier à leur créateur.





Sûria


Mars 2016, Paris


Ma vie au côté de Ramy était devenue monotone, le matin je me rendais à l'association et le soir, je m'occupais de mon mari, j'aimais notre train de vies, nos nuits bercées par nos calins et nos baisers, nos journées étaient rythmées par le travaille et la famille, et chaque week-end, Ramy avait une nouvelle surprise pour moi, nous avons passer trois jours à Deauville, un week-end à Londres et Ramy m'a amener avec lui à Rome à l'occasion d'un voyage d'affaire.


Notre relation évoluait à une vitesse folle, et notre amour augmentait de jour en jour, nous n'avons plus aborder le sujet des enfants, nous attendons le rééquilibrage du traitement de Ramy ainsi que sa prochaine opération pour décider de ce que nous allons faire. Notre mariage civil approchais à grand pat, ma mère et khelti Assima étaient à fonds dans les préparatifs, à vrai dire, même si c'était mon mariage, l'organisation m'importait peu, je leur fait confiance et je sais que je ne serais pas déçu.


Ma famille allait bien et la sienne aussi, c'était le principale, j'avais présenter Yazel à Saosane et nous nous organisons parfois des petites sorties à trois, mais depuis quelques temps, un besoin mais surtout une envie se faisait ressentir en moi, l'envie de porter le voile, je penses qu'il n'y à plus aucune raison que je ne le portes toujours pas, j'en est parler à Nikola qui m'a dit que cela ne le dérangeait pas si je gardais un foulard sur la tête. J'en avait parler à Ramy qui m'encourageait beaucoup, il me disait que je serais encore plus belle avec.


OMNISCIENT


Alors qu'elle jetait la poubelle, Aya s'attendait à absolument tout sauf recroiser son ancienne amie.


- Aya: Nour ?!

- Nour: Salut !

- Aya: Wahou ! Mais tu était passer ou ?

- Nour: Je suis aller au bled quelques temps, alors tu va bien ?

- Aya: Oui, oui je suis juste surprise. Tu veux monter ?

- Nour: Oui, je veux bien !


Les deux jeunes femmes montèrent à l'étage, Nour regardait autour d'elle avant qu'Aya ne l'invite à s'asseoir sur le lit.

- Aya: Alors, pourquoi tu est parties au bled ?

- Nour: [...]

- Aya: Il y à eu des rumeurs, comme quoi tu as avorter.

- Nour: Non ! c'est faut, je suis partie pour me reposer. Mais je suis bien de retour.


Elle se lève puis fait le tour de la chambre et remarque alors la magnifique paire de chaussures qu'Aya exhibait tel un trophée.


- Nour: C'est des Jimmy Choo ?

- Aya: Oui, je les ai acheter y'a pas longtemps. Enfin, cadeau de mon nouveau pigeon.

- Nour: Humm mais, dit moi, elle est ou ta soeur ?

- Aya: T'es pas au courant ?

- Nour: Au courant de quoi ?

- Aya: Elle c'est marier avec Ramy.


[...]


Ramy admirer sa femme attacher le tissus autour de son coup, il la trouvait tout simplement magnifique, son visage c'était comme illuminée et il était très fière d'elle.


- Ramy: Tu veux le porter maintenant ?

- Oui.

- Ramy: Humm, je suis fière de toi bébé.


Il m'enlace par la taille et m'embrasse sur la joue avant d'attaquer son petit déjeuner, c'est au même moment que le téléphone se mit à sonner, alors que Sûria faisait la vaisselle, Ramy alla répondre.


- Ramy: Oui

- Ramy ?

- Ramy: Ouais c'est qui là ?

- C'est Souleyman, tu m'as déjà oublier fils de pute ?


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©Thugyh

Sûria- Les amants MauditsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant