Sûria- Les amants Maudits

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Novembre 2015, Pantin

Je voyais la vie sous un nouveau jour, cela peut paraître fou, mais avant de rencontrer Ramy, je vivais sans avoir l'impression de vivre, je me levais chaque matin, et j'essayais de faire passer la journée comme je le pouvais.

A présent, je vivais chaque jour comme si c'était le dernier, je savais, je le sentais qu'il nous restait plus beaucoup de temps, et même si Ramy ne me l'a jamais dit, je le sentais dans son regard qu'il se sentait coupable de quelque chose, peut-être se sentait-il égoiste, mais pourquoi ? Car il voulait profiter des quelques jours qui lui restent sur terre avec moi ? Si Ramy meurt, je ne lui en voudrait pas de m'avoir épouser sachant qu'il allait mourir.

J'ai l'impression d'avoir un sens à ma vie à présent, il est mon univers et ma raison de vivre, je l'aime d'un amour inconditionnel, d'un amour à couper le souffle , je l'aime comme ce n'est pas permit, je l'aime au point de donner ma vie pour lui, il est ma vie.

[...]

Les premiers rayons du soleil filtre à travers les volets, une belle journée s'annonce pour un début de mois de novembre, Ramy dormait allonger à mes côtés, sa main droite tenant fermement ma taille, je parviens à me détacher de lui pour aller prendre une douche. Quelques minutes plus tard, j'entend Ramy parler au téléphone dans la chambre, j'éteint le jet d'eau, attrape une serviette, l'enroule autour de ma taille et sort de la salle de bain, il était assis sur le lit le téléphone à la main, lorsqu'il m'aperçoit, il lève la tête et se relève.

- Ramy: Tu as bien dormis ?

- Oui, et toi ?

- Ramy: Tant que tu est là.

Il se rapproche et m'embrasse sur le front.

- Ramy: J'ai une surprise pour toi, alors le temps que je vais prendre ma douche, prépare nos valises pour 1 semaine.

Il s'éclipse immédiatement après, surement pour éviter que je lui pose des questions, je pars m'habiller, puis commence à préparer nos valises, je met un peux de tout, Ramy à vraiment beaucoup de vêtement il a un grand dressing, j'ai eu beaucoup de mal à choisir, sauf pour ses montres, puisque j'ai tout pris, ça lui va tellement bien.

Il sort de la salle de bain habiller d'un polo Ralph Lauren et d'un jean, il avait coiffer ses cheveux en arrière et avait tailler sa barbe, il était à tomber, j'ai immédiatement baisser le regard et me suis concentrer sur les valises.

- Ramy: T'as terminer ?

- Oui.

- Ramy: D'accord, va en bas, Zûhir va venir nous chercher.

J'ai pris mon sac puis je suis partie en bas, j'ai mis de quoi manger sur le trajet dans mon sac et quelques secondes après, Zûhir sonnait à la porte, nous nous sommes saluées puis il est monter à l'étage pour voir Ramy, ils sont descendus avec nos valises, on charger le coffre puis nous sommes partie à l'aéroport.

[...]

Nous arrivons à l'aéroport, Zûhir nous souhaite de bonne vacances puis il repart, Ramy attrape nos valises après la pesée et l'enregistrement, nous nous dirigeons vers l'embarcation, j'avais toujours aucune idée de l'endroit ou nous allons, c'est une fois dans l'avion, lorsque le commandant de bord annonce que nous serons à Santorin en Grèce dans moins de 6 heures que je saute de joie.

La Grèce, c'est un pays magnifique que j'ai toujours rêver de visiter, je me suis retourner vers Ramy qui me regardait avec un sourire puis prise d'un coup de folie, je l'ai embrasser, il m'a serrer fort contre lui tout en me caressant le dos.

- Ramy: Je vais appeler l'hôtesse, il faut que tu manges.

- J'ai pas faim.

- Ramy: Tu vas te forcer.

L'hôtesse m'apporte un petit déjeuner, elle pose le tout sur la table et part sans oublier de lâcher son plus gros sourire de la chienne en chaleur à mon mari. Un sourire, que Ramy ne lui rend pas.

- Ramy: Mange.

Je saisis une tartine et la porte à ma bouche, la première classe n'a rien avoir avec les autres, moi qui disait ne pas avoir faim, me voilà en train d'engloutir le repas de Ramy, il faut vraiment que j'aille doucement avec la nourriture.

- Ramy: J'ai des projets pour nous, et t'emmener à l'hôpital parce que tu t'es étouffer en fait pas partie, mange doucement.

Il ri puis m'embrasse sur le front avant de baisser son siège et de fermer les yeux.

[...]

Nous voilà à l'aéroport, la Grèce est un pays très chaud et très touristique, alors il y à beaucoup de monde, heureusement que je me suis changer dans l'avion, je porte à présent une longue robe avec des des sandales, Ramy avait glissé ses lunettes de soleil sur ses yeux et il avait mis ses espadrille Chanel, il était magnifique, j'avais envie de lui sauté dessus et de l'embrasser sans m'arrêter.

Malgré la foule, nous avons pu trouver un taxi pour nous emmener jusqu'à l'hôtel, les rues de Santorin son magnifique, il y à une ambiance très chaleureuse et le coucher du soleil y est pour beaucoup, lorsqu'on arrive à l'hôtel, je suis ébloui par la beauté des lieux, je n'ai jamais vu autant de luxe de toute ma vie, c'était splendide, nous avons été accueilli par deux hommes qui se sont chargées de nos valise, ils nous on conduit jusqu'à notre suite puis ils sont reparties à l'accueille.

Ramy insère la carte dans la borne magnétique et la porte s'ouvre, et encore une fois, je me demandais si je n'étais pas en train de rêver tant c'était beau, le salon faisait la taille de notre appartement à Pantin, j'ai fait le tour avec un immense sourire sur les lèvres, le balcon donnait une vue sur une plage et un petit marcher ou il y avait un tas de souvenir à acheter.

Je sens ses mains m'envelopper la taille, puis ses lèvres se poser sur mon épaule dénudé, il sourire lorsqu'il sens que je frissonne.

- Ramy: Sa te plaît ?

Je hoche la tête

- Ramy: Je veux juste que tu sois heureuse Sûria, ton bonheur c'est le mien, tant que tu souriras je sourirais aussi.

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Thugyh©