© S H E I M A : Kidnappée

Partie 40

⚠ Important⚠ Regardez le média et dîtes moi quel couverture vous préfériez pour ma chro'. 🔝 La première ou la deuxième ? Merci d'avance pour les avis ❤

Bismilleh ! (Mdr wllh dsl du retard mais genre j'avais écris la partie et qd j'allais la poster j'l'ai supprimer sans faire exprès #PtnDeSeum 🔫)

Et par peur que l'appel se termine avant que j'n'ai pû décrocher, je n'pris pas la peine de voir qui c'était avant de répondre.

Moi : Oui allô ?

??? : ... ... ... ....

Partie 40 :

??? : Selem cv ?

Je reconnais direct la voix d'Aymen. À c'moment j'peux pas m'empêcher d'me sentir mauvaise, profiteuse et hypocrite envers lui.

Hypocrite le mot exact.

Je raccroche sans réfléchir, je regrette c'que j'viens d'faire. Pk j'lui raccroche au nez comme ça ? Sans raison ?

J'me lève doucement et j'vais me laver et faire mes ablutions dans la salle de bain. Je retourne dans ma chambre et fais ma prière. Une fois finis j'entends ma mère réveiller mes frères. J'ai d'la peine pour eux mdr #RéveilleClaquette. J'pense qu'après les avoir réveiller elle va vouloir me réveiller aussi, donc j'm'habille rapidement. J'm'apprêtais à sortir d'ma chambre mais j'fais demi-tour et arrache une feuille d'un cahier. Je souris bêtement quand j'remarque que c'est un d'mes cahier d'maths, l'époque où j'taffais comme une ouf pour avoir le bac, sauf que vue ma vie, il ne m'servira à rien, mon sourire s'efface à cette pensée. J'attrape un stylo et commence à écrire dessus : "Selem yemma, j'suis sortis acheter 2, 3 trucs avant ce soir, tkt j'reviens à temps. Boussah"

J'me sens babtou sur le coup (mdr rien contre vous mes babtouu).

Je pose le papier devant le téléphone (psk j'pense qu'elle voudra m'appeler en remarquant mon absence). Je sors de chez moi, j'ai vraiment besoin de respirer, j'en peux plus j'étouffe.

Ça fait dix min que j'marche, que j'tourne en rond, dans ce quartier que je connais bien, dans cette ville où j'ai grandis, rien a changer, nan rien, sauf ma façon d'voir le monde. J'repense aux derniers mois qui ont précédées mon enlèvement, et je n'peux m'empêcher de retenir mes larmes. La nostalgie, le pire des sentiments après l'impuissance je dirais.

Des gens arrive par là, j'essuie rapidement mes larmes qd j'sens mon tel vibrer. C'est Aymen qui appelle. Je re-range mon tel dans ma veste et m'adosse contre un mur.

Je n'peux pas me marier... Pas comme ça. Pas avec lui.

J'me laisse glisser le long du mur avant de m'remettre à pleurer, j'aimerais tellement repartir à zéro, j'aimerais tellement qu'mon père soit là. À lui j'suis sûr, j'lui aurais tt dis, il était sage, calme, il m'aurait écouter, il m'aurait conseiller sans m'juger.

Il me manque tellement.

Mon téléphone se remet à vibrer, je l'sors, encore Aymen. Je n' réponds pas et fixe l'écran les larmes aux yeux. J'voudrais disparaître, ne plus exister, j'en ai marre de m'plaindre tt l'temps, je n'dis mm plus hamdoulleh alors que dans le monde il y a pire.