Bismilleh !
Cette petite âme perdue, envolée avait laisser un grand vide dans nos coeur.
Allah y rahma, ma petite Inaya, un petit ange parti bien trop tôt.
Partie 67 :
Cela faisait 4 mois désormais qu'Inaya nous avait quitter, nous étions partis l'enterrer au Maroc, ce moment restera à jamais graver dans ma mémoire et pas forcément dans le bon sens ... Je m'rappelle de ces femmes qui criait, pleurait, se griffait elles même comme des folles à cause de la mort d'Inaya... Des grandes hypocrites. Même Khelti, Imane, Ilyes, n'ont pas lâcher une larme, ils sont rester digne et fort, et zehma les voisines du bled de la famille éloignée à Inaya ose faire ce cinéma ? Allah y hdina...
Bon revenons en au fait, aujourd'hui je vis toujours avec ma belle mère et Imane, il m'arrive souvent de descendre sur Paris pour aider ma mère, voir ma famille. Du côté de Khelti et Imane, elles ont l'air de mieux aller, j'ai l'impression qu'elles ont enfin accepter la mort d'Inaya même si son absence laissera à jamais un grand vide dans nos cœur. Puis Ilyes, lui aucune nouvelle j'ai souvent essayer de reprendre contact, d'essayer d'le voir mais rien, depuis le départ d'Inaya il est constamment enfermer chez lui. Et puis moi, honnêtement j'ai dû mal à avaler la mort d'Inaya, Inaya c'était mon rayon d'soleil, depuis le premier jour où je l'ai rencontrée ça a direct accroché, c'était ma petite princesse à moi, et quand à l'époque Ilyes me faisait la misère elle venait toujours me voir avec son grand sourire et ses remarques innocente qui ont tendance à t'faire oublier ce monde puérile qui t'entoure. Je n'pleure jamais son abscence, ou le fait qu'elle me manque mais ça me tue de l'intérieur et j'admire la force de ma belle mère pour avoir si bien accepter cette épreuve qu'est la mort de sa fille.
Imane : Tu vas où ?
Imane venait de débarquer dans la chambre, j'étais entrain d'enfiler mes chaussures.
Moi : ...
Imane : Lâche l'affaire.
Je me lève, sors de la chambre mais elle me retiens par le bras.
Imane : Combien de temps encore tu compte lui courir après ?
Moi : Le temps qu'il faudra, et je n'lui cours pas après, j'essaye juste de l'aider.
Imane : ...
Elle me lâcha en soupirant .
Moi : Tu pourras donner à manger à Izdihar dès qu'elle se réveille et fais lui prendre un bain heychek.
Imane : D'accord t'inquiète...
Moi : Merci.
***
Cela faisait des heures que j'attendais devant la porte de chez Ilyes, sous la pluie, en espérant qu'il arrête de faire le gamin, en moins pour nôtre fille.
J'allais me résilier à partir alors je commençais à marcher quand je faillis me faire percuter par une voiture. J'étais tellement choquée que j'resta figée sur place, quelques secondes après un homme sortis de la voiture, je n'voyais pas très bien à cause de la pluie qui coulait à flot et la nuit qui était pratiquement tombée.
L'homme se rapprochait de plus en plus de moi et je reconnus Ilyes.
Moi : Toi !
D'un coup toute l'énergie que j'avais perdue à attendre qu'il m'ouvre pendants ces derniers mois était comme revenus en moi, j'étais déter à lui faire regretter.
Je m'avança de lui et au moment où je leva ma main pour le gifler il l'attrapa. Mon regard atterrit dans le sien et je compris instantanément que quelque chose n'allais pas.
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© S H E I M A : Kidnappée
RomanceLe guetto, un endroit où peu sont les moyens mais grands sont les espoirs. Pour elle rien ne pouvait l'empêcher de réaliser ses rêves jusqu'à c'qu'il arrive,"lui", pour la kidnapper. Deux parfaits opposés mais un mektoub lié. Entre amour, colère, j...