Bismilleh !
On finit par rentrer chez nous, arrivé chez nous je donna à manger à Izdihar, la mis en pyjama et la coucha puis je partis dans le salon, j'alluma la télé et je la regardais sans la regarder, j'étais toujours un peu choquée, j'avais tellement eu peur de perdre ma fille à c'moment là. J'étais toujours en train de regarder dans le vide quand j'sentis Ilyes poser sa tête sur mes cuisses. Il me fixait, mais je l'ignorais.
Lui : Pardon.
Je le regarda rapidement pour voir s'il y'avait ne serait ce qu'une once de sincérité dans ses paroles.
Moi : On la retrouver c'était le plus important façon.
Lui : Nan...
Je le regarda ne comprenant pas et il détourna le regard.
....
Partie 75 :
Lui : J'voulais pas t'faire ça t'haleur mais j'ai vus rouge quand j't'ai vus avec l'autre pd.
Moi : ...
Voyant que je n'réagissait pas il poursuivit.
Lui : On dirait qu'tu sais très bien que jamais j'vous laisserais tomber toi et la petite et t'en profites pour jouer avec mes nerfs... C'était... c'était juste une embrouille de merde et j'te retrouve avec un autre gars... Tu t'rends pas compte, je...
Comme il voyait que je l'ignorais toujours il m'arracha la télécommande que j'avais dans la main et éteignis la télé. Je lui lança un regard noir. Il se redressa d'un air menaçant mais j'étais loin d'être impressionner, avec le temps on s'habitue.
Lui : J'te demande pas d'me pardonner, mais tu pourrais en moins écouter, tu crois qu'ça m'fait kiffer de faire le pd à essayer d'arranger les choses, moi jamais si on s'embrouille j'vais penser à aller voir d'autres meufs. J'suis pas un gamin...
Moi : C'est vrai.
Lui : ...
Moi : C'est sûre t'es pas un gamin, alors tu préfères faire l'homme à m'frapper dans la rue. Qu'est-ce que tu veux que j'te dises ?
Je me leva sans le regarder.
Moi : J'ai rien à te dire qui ne risquerais pas d'empirer les choses.
Il ne répondis rien, au fond de moi je savais que je l'avais quand même chercher en faisant la gamine à m'afficher avec un autre gars mais j'avais pas assumer c'qu'il m'avait fait par la suite. Dans tout les cas je savais que j'finirais par aller m'excuser mais pas maintenant, pas tant que ma fierté continuerait à m'étouffer.
****
Un mois était passer, ouai il faut dire que ma fierté a du mal à se rabaisser, mais faut aussi dire que je n'trouve jamais le moment approprié. Ilyes rentre toujours très tard et sort toujours très tôt. Je commence à ne plus supporter le fait qu'il m'ignore. Cette fois c'est sûre je lui en parlerais à son retour.
Cela faisait plusieurs heures que j'attendais, d'habitude il rentrait vers les coups de minuit mais il allait bientôt être 3h du mat. Je commençais à me résilier et je m'appretais à dormir quand j'entendis la porte d'entrée claquer en bas. Je me glissa dans le lit pour faire semblant de dormir, je n'avais plus du tout le courage de lui parler ou de provoquer une dispute à cette heure. Puis j'attendis 10 min, 20 min, mais il n'avait toujours pas rejoins la chambre, je trouvais ça bizarre d'habitude il monte toujours dans la chambre directement pour dormir.
Je décida de me lever et de descendre en bas, je me dirigea vers le salon dont la lumière était allumée, je retrouva Ilyes assis sur le canapé, la tête entre les mains. Je voyais qu'il n'avais pas l'air bien, je m'assis donc à côté d'lui, lorsqu'il remarqua ma présence il releva la tête et planta son regard dans le mien, je resta pétrifié à la vue de son visage. Ces traits étaient crispés, et il avait une grosse entaille de l'arcade à la machoire. Quand il remarqua mon étonnement il détourna le regard. Je baissa à mon tour mon regard fixant mes mains nerveusement.
Moi : Qu'est-ce qu'il t'es arrivé ?
Je le vis se lever brusquement en me tournant le dos.
Lui : Qu'est-ce que ça peut te foutre ?
Je n'savais plus quoi répondre, c'est vrai. Pourquoi j'ai attendu qu'il ai des problèmes pour venir le voir. Je sentais mes larmes monter, je n'pouvais plus tenir en place, dans ma tête tellement d'émotions se bousculaient. Je me leva machinalement et pris Ilyes dans mes bras, il était toujours de dos à moi. D'un côté ça m'arrangeais, je lâchais toutes les larmes que j'avais accumuler ce mois ci sans qu'il ne puisse me voir. Je m'sentais tellement frapper par ce sentiment de culpabilité que je cherchais à m'excuser mais mes sanglots brouillaient toutes mes paroles. Au bout d'un moment je sentis Ilyes me repousser, je pensais qu'il allait partir mais au lieu de ça il se mit face à moi et me pris dans ses bras, je ressera l'étreinte et me mis à pleurer de plus belle.
Bizarrement il se mit à m'caresser les cheveux et me faire des bisous sur la tête comme pour me réconforter alors que c'était lui qui était mal, c'était lui que j'avais blessé et pas le contraire.
Je finis par me calmer, puis je partis chercher de quoi le soigner dans la salle de bain avant de le rejoindre.
Lui : Nan c'est bon ça va cicatriser tout seule.
Moi : N'importe quoi ça va s'infecter laisse moi faire...
Il était assi sur le canapé, j'était debout alors je m' pencha un peu pour être à son niveau. Puis je me mis à renverser du désinfectant sur une compresse.
Moi : Tiens ma main, tu la sers si ça t'fais mal.
Il pris ma main dans la sienne et je me mis à appliquer le désinfectant le long de sa blessure, à plusieurs reprises je le sentais presser ma main dans la sienne, j'avais mal mais je ne disais rien, lui devait avoir beaucoup plus mal.
J'avais finis de désinfecter j'étais entrain de netoyer un peu autour de la blessure pendant que je sentais le regard d'Ilyes sur moi. Je n'osais pas le regarder surtout avec ma tête de merde, j'avais tellement pleurer que j'étais toute rouge et mes yeux était glonflés. Au bout d'un moment son regard me stressais tellement que sans faire exprès j'appuya un peu trop fort sur sa blessure. Par reflexe il attrapa ma main pour m'empêcher de lui faire plus mal. Troublée je releva mon regard vers le sien pour voir sa réaction puis ...
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Voilà les grosses, désolé pour l'attente comme à chaque partie mais voilà !
Bonne lecture et gros boussah !
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© S H E I M A : Kidnappée
RomanceLe guetto, un endroit où peu sont les moyens mais grands sont les espoirs. Pour elle rien ne pouvait l'empêcher de réaliser ses rêves jusqu'à c'qu'il arrive,"lui", pour la kidnapper. Deux parfaits opposés mais un mektoub lié. Entre amour, colère, j...