Bismilleh !
J'avais finis de désinfecter j'étais entrain de netoyer un peu autour de la blessure pendant que je sentais le regard d'Ilyes sur moi. Je n'osais pas le regarder surtout avec ma tête de merde, j'avais tellement pleurer que j'étais toute rouge et mes yeux était glonflés. Au bout d'un moment son regard me stressais tellement que sans faire exprès j'appuya un peu trop fort sur sa blessure. Par reflexe il attrapa ma main pour m'empêcher de lui faire plus mal. Troublée je releva mon regard vers le sien pour voir sa réaction puis ...
Partie 75 :
Puis à peine eu je le temps de voir quoi que ce soit qu'Ilyes me fila sous le nez. Il s'était lever précipitamment et était ressortis.
Cette nuit là il l'aura passer dehors à faire je n'sais quoi en compagnie de je n'sais qui. Mais ce qui était sûre c'est que quand il rentrerais je comptais avoir une bonne discution avec lui, et cette fois ci une vrai. Pas celle dans le genre "ouai faut on arrête de faire les gamins". Nan cette fois ci ça allait être du sérieux, enfin j'espère.
J'étais en train d'habiller Izdihar quand j'entendis la porte d'entrée claquer, c'était Ilyes sans aucun doute. Je finis d'habiller ma fille, puis j'la posa avec quelques jouets avant de descendre rejoindre Ilyes. La première chose qu'il fit quand il me vit c'est de fuir mon regard. J'hésita un moment par peur de me manger un vent mais après quelques secondes de réflexion j'me lança.
Moi : On... on devrait parler.
Lui : J'ai rien à t'dire.
Moi : C'est pas pour hier soir.
Il eu l'air étonné de ma remarque, surement pensait il que j'allais lui demander ou était il hier soir et avec qui.
Lui : Bah de quoi tu veux parler alors ?
Moi : De tout...enfaite tu sais c'est con mais j'me vois pas continuer comme ça avec toi mais en même temps j'me vois pas continuer sans t... On peut pas tout arrêter maintenant, on a traversé tellement de choses et on s'en ai pardonner tellement d'autres. Et...
Je m'arrêta de parler quand j'vis qu'Ilyes en avait clairement rien à foutre de c'que j'disais, il était sur son tel à rep à des messages. Je tourna mes talons et remonta à l'étage, pour vous dire qu'il ne s'était même pas rendus compte que j'partais tellement il n'en avais rien à foutre de c'que j'disais.
J'suis donc partis dans ma chambre m'habiller vite fait avant de récupérer Izdihar et descendre en bas rejoindre Ilyes.
Moi : Et j'te laisse la petite, j'dois faire des courses vite fait.
Je posa Izdihar à côté d'Ilyes, il me lança un regard vite fait avant que j'quitte la maison.
Est-ce que j'allais faire des courses ? Biensûr que nan, j'avais juste besoin de prendre l'air quelques heures, seule.
Je monta dans ma voiture et je roula plusieurs minutes, heures, enfaite je ne comptais plus l'temps, j'avais tellement mal. Ma vie avait tout pour être parfaite, mais j'avais l 'impression d'être la seule à vouloir que ça marche. Après plusieurs heures à rouler sans même savoir où j'allais, je finis par me garer et descendre. Autour de moi, des bâtiments très anciens mais très bien entretenus et avec un très beau charme. J'avançais dans ce petit quartier qui avait l'air dépourvus de vie et merde qu'est-ce que c'était reposant. Je marchais en essayant de chasser toutes pensées de mon esprit. Puis à un moment je me rendis compte que les maisons, les bâtiments, les commerces se faisaient de plus en plus rare et la nature s'empressaient de dominer ce qui lui était dû. Alors je m'arrêta oubliant tout ce qui me tracassait, je fis le vide et fis la seule chose qui m'étais permis de faire à c'moment là : contempler.
***
J'étais assise dans un resto du quartier entrain de manger. Je me sentais vraiment bien, cette escapade de quelques heures avait réussis à me faire oublier mes problèmes. Je pense qu'en faite la meilleure chose à faire dans n'importe quel situation de conflit c'est de n'pas calculer, de laisser couler, dans tout les cas les périodes de crises finissent toujours par laisser place aux périodes plus joyeuses, c'est c'qui fait la vie enfaite.
??? : Vous êtes seule ?
Je leva ma tête vers cette voix qui me fit sortir de mes pensées. En face de moi, un homme, je dirais un peu plus âgé que moi, grand de taille, enfaite il était très banal, par contre je n'saurais dire de quel origine il était.
Moi : Oui.
Sur ce j'le vis tirer la chaise en face de la mienne et s'assoir en m'souriant. Je baissa le regard en fixant mon assiette.
Moi : J'ai dis que j'étais seule pas que j'acceptais partager ma table avec vous.
Lui : Je vois, j'ai à faire à une femme de caractère.
Moi : Rien à voir, je suis marié.
Lui : C'est bien pour cela que le divorce existe.
Moi : Et moi j'vous emmerde (en me levant)
J'avançais vers la sortie quand j'le sentis me retenir par le bras .
Lui : Je pense avoir touché un point sensible, tenez (il me tend une carte avec sûrement un moyen pour le recontacter)
Je dégage mon bras de son emprise, récupère la carte et la déchire sous ses yeux avant de sortir du resto. Mais à peine avoir traversé la porte que je me souviens avoir laisser mon plat pratiquement remplis dans le resto. Je re-rentre.
Lui : Tiens généralement j'attends une semaine avant que les femmes me revienne.
Sans le calculer je récupéra mon assiette (je fais pitié mais la bouffe c'est sacré) et mon verre d'eau que je lui jeta au visage. Tout l'monde dans le restaurant nous fixait soit choqué ou mort de rire.
Je me dirigea vers le comptoir et demanda si on pouvait m'emballer mon plat pour que j'puisse l'emporter. 2 min plus tard je quitta le restaurant sans adresser un regard à l'autre. Je me dirigea vers ma voiture et au moment où je démarra la voiture je me rendis compte que mon tel n'avait plus de batterie, et je n'savais pas du tout où nous étions. Pas grave je tenterais l'autoroute, il y a toujours des panneaux. Ma seule antise est qu'il faisait pratiquement nuit et j'déteste conduire la nuit.
***
Cela faisait 30 min à peu près que j'roulais sur l'autoroute quand je sentis que j'avais du mal à magner et diriger mes directions, et c'est là que je tomba en panne. Super plus d'essence !
J'étais vraiment poisseuse, je n'savais pas où j'étais, mon tel était éteins et pour couronner le tout il faisait nuit. Mais vous savez quoi ? J'étais pas vraiment stressé ou apeuré, enfaite j'avais pas vraiment envie d'rentrer chez moi.
***
IRONIE : 2h plus tard je me retrouvais à faire de l'autostop. Bien évidemment personne ne s'arrêtait. Puis après mainte et mainte reprise une voiture se gara sur le bord de la route. Je n'voyais rien à cause des phares qui m'éblouissaient. Puis la personne descendit de la voiture et je reconnus...
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Voilà la team, encore désolé pour l'attente. Sinon à vôtre avis qui est cette personne ???
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Merci à ceux qui continuent à me lire malgré les parties qui sortent tout les 100 ans, allez boussah !
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© S H E I M A : Kidnappée
RomanceLe guetto, un endroit où peu sont les moyens mais grands sont les espoirs. Pour elle rien ne pouvait l'empêcher de réaliser ses rêves jusqu'à c'qu'il arrive,"lui", pour la kidnapper. Deux parfaits opposés mais un mektoub lié. Entre amour, colère, j...