Partie 72

6.5K 368 9
                                    

Bismilleh!

Lui : J'te jure,qu'Allah il m'en soit témoin tant que j'serais vivant personne t'fera d'mal. Plus jamais j'te laisserais souffrir.

On resta comme ça plusieurs minutes avant de s'lâcher. Puis au moment où je m'retournais pour regarder autour de moi, mon coeur faillit lâcher et par réflexe je m'accrocha direct à Ilyes en fermant les yeux.

Partie 72:

Ilyes avait sûrement remarquer mon malaise puisqu'il se mit à rigoler.

Lui : T'as l'vertige ?

Moi : ...

Nous étions au bord d'une falaise qui donnait sur la mer. Pour certaine personne c'est un "magnifique paysage", pour moi c'est the descente en enfer.

Moi : Reculee !

Lui : Pour ça faudrais qu'tu m'lâche.

Moi : Tu veux j'tombe ou quoi ? RECULE !

Lui : Nan moi j'vais m'assoir.

Et de là j'le sens avancer, moi j'le lâcha direct puisque j'savais qu'il s'rapprocher du bord pour s'assoir, wallah j'étais comme une grosse tapette, mais déjà que j'ai peur du haut d'un tobogan alors là.

Lui : Viens là (me designant une place à côté d'lui)

Moi : C'est une blague ?

Lui : J'ai une tête à faire une blague ?

Moi : Pourquoi on est là ?

Lui : T'aime bien crier.

Moi : Il est où le rapport ?

Lui : Bah là tu peux crier autant qu'tu veux, tu dérangera personne et personne t'en empêchera.

Moi : T'es bizarre viens on rentre.

J'le vis souffler et s'lever.

Lui : Vz.

Quoi ? C'était si facile ?

Il s'avançais vers moi et au moment où j'lui tourna le dos pour rejoindre la voiture il me souleva, alors là j'ai vraiment eu la peur de ma vie je commençais à crier, à le frapper pour qu'il me lâche. Et c'est pas il s'assoit au dessus du vide avec moi sur ses genoux, j'avais tellement peur de tomber que j'parlais même plus, j'avais ma tête caché, j'voulais surtout pas regarder en bas.

Lui : Et ?

Moi : Hm ?

Lui : Regarde moi.

Je releva la tête et le regarda.

Lui : On va faire quoi maintenant ?

Moi : Comment ça ?

Lui : Bah ça va s'passer comment quand on va rentrer ?

Je le regardais surprise, parceque pour une fois c'était lui qui avait l'air perdu, pour une fois c'était lui qui me demandait comment ça s'passera pour la suite.

Lui : T'sais pendant que t'étais à l'hopitâl j'ai remis v'la les choses au clair...

Je pencha la tête sur le côté demandant plus d'explications.

Lui : Ba déjà faut on arrête nos embrouilles de cons, faut on pense à Izdihar, à nous, 'fin on est plus des gamins... Et... et faut on arrête aussi d'tourner autour du pot parceque toi même tu sais que... 'fin j'pense que c'est cramé que voilà quoi...

J'avais mon regard dans l'sien et j'remarquais qu'il se mettait à regarder ailleurs.

Moi : Qu'est-ce qui est cramé ?

© S H E I M A : KidnappéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant