Partie 12 :
Tu ne veux pas que tes potes te traite de canard donc tu continu à jouer ce rôle de batard
Après être aller au code, je suis passée chez ma shab Sou', cette fille c'est ma moitié, j'vous jure, on fais presque tout ensemble, ya pas de honte bon y'a de la fierté mais ça passe toujours mais je peux pas sans elle et à l'heure d'aujourd'hui encore j'ai besoin d'elle, de lui dire tout ce qui se passe et elle me conseille comme une soeur le ferai et de même et j'ai pas peur qu'elle me la mettent à l'envers ou quoi, bref peut être elle lira un jour et se reconnaitra. Donc j'étais chez elle, on se racontait nos vies en mangeant comme toujours et après j'suis allé voir Leila.
Bref, j'ai fais le tour de la cité, je m'ennuyais. Avec Leila, on est descendu devant son bloc et on est aller au centre commercial. Elle s'est acheté des trucs et moi je rêvais devant le rayon des bonbons. En rentrant chez moi, je passe devant les teneurs de murs et y'a Hamza, il me tchek et tape un peu la discut mais en mode normal quoi et après j'suis monté chez moi et j'ai fait un gateau.
Vous devez vous dire, elle fais que manger,elle doit être grosse mais bon merlich j'suis pas maigre et j'suis pas obèse, j'ai pas le ventre plat et je l'aurai jamais.
Après je lisais un livre, je regardais la télé, bref quand j'vous dis j'ai rien fais du week-end mais rien du tout. Pendant la semaine des cours, j'avais eu mes résultats et al Hamdoulillah j'avais réussi cette année, mais c'était pas encore fini mais j'aimais trop, écouter les gens et les aider et le plus dur c'est de pas montrer que t'es triste ou que ça t'atteint.
Faut pouvoir prendre du recul et ne pas se positionner même si clairement on entend des choses, on veut prendre partie mais on peut pas le faire. On doit être impartiale et c'est très compliquée.
Bref, le reste de la semaine j'me suis ennuyée alors que Hamid il me change rien et Rayan j'le vois de temps en temps mais voilà c'est bizarre. J'me sentais seule depuis qu'ils étaient partis.
Rayan je l'ai eu une fois et encore pas longtemps ok t'es en Espagne tu t'éclate mais quand même wsh mais c'était déjà ça.
J'me rappelle le jour ou Hamid est revenu, il était tous bronzé, déjà qu'il est bronzé là il était khel et il a posé la blinde de billets sur la table pour les parents. Je sais, tu sais, il sait, nous savons tous d'ou venait cet argent, il avait pas vendu des beignets sur la plage. Mes parents n'ont pas accepté au début, ils l'ont engueulé et c'est partis loin et il a hlef et mes parents ont hlef et les sous il était resté grave longtemps sur un meuble puis mes parents les ont pris et ont payés les factures avec mais n'ont pas acheté à manger avec ou des habits il aimait pas utilisé ce genre d'argent pour ça même si je ne pense pas que ça changeait quelque chose.
Mes parents se sentaient impuissant, ils avaient essayé de redirigé Hamid sur le droit chemin mais ils n'avaient pas réussi. Puis, ils ont arrêté d'essayer mais c'était dur pour eux de se dire qu'ils n'avaient pas réussi son éducation.
Amine il l'avait dé-fon-cé et moi j'était dégouté pour Hamid parce que il partait vraiment loin dans ses délires et parce que Rayan je pense pas qu'il les avait regardé faire. Donc pour vous dire, je l'avais pas vu parce que Hamid était rentré et tout donc on est resté zehma en famille.
Le lendemain, dimanche, jour de galère, j'ai vu Rayan, on s'est embrouillé pour pas changer de d'habitude sur ses activités en Espagne et qu'est ce qui me dis : " T'peux pas comprendre "
Comment ça je peux pas comprendre, tu vend la mort, je l'ai compris, tu gagne de l'argent illégalement et hram je l'ai compris aussi.
Moi : Si je comprends très bien t'inquiète pas
Rayan : Tu me les casses, j'suis obligé, tu comprends ou pas putain !
Moi : Pas la peine de crier, j'peux le faire moi aussi !
Rayan : Shé commence direct à parler mieux, j'vais pas dahak longtemps
Moi : Je dahak pas non plus, j'sais pas ou on va là, t'arrêtera jamais !
Il me regardé mal mais je voyais qu'il commençait à partir loin lui aussi et je voulais pas ce genre d'histoire galérer, pleurer et tout non merci
Rayan : Putain mais tagueule ta race ! J'peux pas arrêter maintenant t'assume ou tu te casse
Moi : Ah ouais, choisis ta drogue de merde, ta mère elle sera fière de toi, bsarthek. T'ira au paradis comme ça
Je savais qu'il fallais pas que je parle de sa mère, c'est tout pour lui comme pour tout le monde mais quand on est énervé on contrôle pas nos mots. Etant donné qu'on était dans un parking, j'suis vite sorti et j'ai commencé à rentrer, il aurait pu lever la main sur moi mais y'a un minimum de respect, j'suis rentrée chez moi en mode dépressive, j'étais mal. Déjà que petite j'ai réussi à l'aimer sans être avec lui ou lui parler et la pendant quelques mois, on est ensemble, on se parle, on s'appelle, vous comprenez très bien que j'allais être mal.
Donc pendant quelques jours, j'étais vraiment mal, pas en dépression à vouloir mourir, mais j'avais pas d'appetit, j'essayais de pas pleurer donc j'avais des cernes parce que dès que je fermais les yeux, je pensais à des choses, des souvenirs, ça fait fragile mais c'est ce qui s'est passé, j'allais en cours, j'essayais de suivre mais mon corps suivait plus, il était fatiguée mais je voulais pas rater donc j'y allais même si je tenais pas debout et après je bougeais pas de ma chambre pour soi disant faire mes devoirs. Sabrine elle me voyais mal mais elle comprenais pas, mes frères aussi mais je leur faisaient croire que c'étais les cours donc ça passait vite fait.
Rayan j'le voyais plus, j'entendais parler de lui mais j'écoutais pas, je voulais pas écouter. Sou' et Leila essayait de me remonter le moral mais c'était mal parti surtout que rien ne sortait, je gardais tout, j'en tremblais des fois mais je faisait avec, tout ça pour un mec, faut le faire quand même, je faisais ma prière, je me rattaché à ça.
Ma mère aussi voyais que j'allais pas bien mais je lui disais rien et essayé de l'aider quand même, elle essayait de savoir ce qui se passait mais je gardais pour moi, je voulais pas lui en parler. Souvent Amine & Hamid, ils me proposaient grec et je disais non alors qu'avant j'aurai jamais dis non c'était pas possible mais petit à petit on faisait avec et ça a duré 2 mois. Pendant ces 2 mois, je faisais rien, je sortais pas, j'était toute blanche à force, les joues creusés mais j'me disais qu'il y avait pire donc j'essayais d'aller mieux.
Je faisais tout pour pas le croiser, même si je devais sortir acheter un truc, je passais par des endroits ou de sur il y serait pas et je rentrais direct. Mon père se posait des questions mais ne m'en parlais pas et après j'me suis obligée à aller mieux, sinon il allait se poser des questions et même faut j'avance donc je reprenais des forces petit à petit mais pour dormir j'avais toujours du mal et mes cernes je les cachais comme je pouvais.
J'me rappelle je m'habillais mais pire qu'une clocharde, des des trucs large mais abusé, jogging, pull et tout, je sortais en pyjama c'était mieux mais Sou et Leila elles sont restaient là pour moi, Leila c'est ma couz donc normal elle avait pas le choix mdrrr et Sou aussi et heureusement elle me changeait les idées et me faisaient rire.
Rayan toujours pas de nouvelles et je l'avais pas vu à la maison, tant mieux. Hamza aussi il avait pris de mes nouvelles j'sais pas pourquoi mais bon je répondais à ces messages sans plus je continuais pas la discussion avec lui
Vos aviiiiis ????
