Partie 27

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Partie 27

La patience est réellement la clef du bonheur. Il ne faut pas être inquiet, il arrive toujours à l'heure.

Puis j'entends le bruit d'la porte du toit s'ouvrir. Je me retourne et je vois une ombre et reconnait Rayan, il s'approche et quand il me voit, il fronce les sourcils en étant étonné. Il s'attendais pas à me voir sur le toit à 4h toute seule. Il s'asseoit à côté de moi en laissant un espace et sans parler.

Moi : C'est vrai pour Sabrina ?

J'le vois qui tourne sa tête vers moi.

Rayan : T'a qu'ça à me demander ? T'veux pas savoir si les mots qu'j'tai dis ils sont sah ?!

Je tourne ma tête vers lui. Ses yeux ils brillaient, j'aimait trop mais j'ai baissé la tête.

Rayan : Sabrina t'en occupe pas

Donc c'était pas vrai, ce n'étais pas lui le père, j'ai repris mon souffle, j'étais soulagé même si ça réglait pas tous les problèmes. Je me frottait les bras parce qu'il faisait un peu froid.

Rayan : Toi aussi t'sors en tee-shirt, azy rentre

Moi : Non je reste

Rayan : J'vais arrêter

Je le regarde et sourit

Moi : En sah ?

Rayan : Ouai ouai Ch'Allah

Il y a eu plusieurs blancs dans la discussion, petit à petit on parlait normalement

Rayan : Azy rentre, demain j't'amène en cours

J'me lève et je vais pour descendre chez moi, je lui lance un " salem " et je descend. Cette nuit là j'ai du dormir 1h et j'me suis levé pour aller en cours et il était là avec des cernes de malade, il avait pas du tout dormi, je monte dans la voiture. Il m'amène en cours, on avait pas parlé pendant le trajet, il était k.o et on savais pas quoi dire, on voulait pas parler pour rien dire.

La matinée passe et il m'avais envoyé un message pour me dire qu'il venait me chercher pour aller manger à midi. Donc l'heure de la pause arrive, je sors des cours et je vais dans sa voiture et on va manger grec.

Rayan : On va manger grec t'a plus de cherma ( graisse )

On arrive, il va commander et on va manger autre part, il s'est garé dans un parking, et on a commencé à manger, moi j'arrivais pas à finir le mien

Rayan : Manges ta race

Moi : J'en peux plus, j'ai plus faim

Rayan : Azy manges

J'ai essayé de me forcer mais j'y arrivais plus.

Moi : Rayan ?

Rayan : Ouais ?

Moi : J'part au bled en décembre

Rayan : T'veux j'te dise quoi ?! Vasy mais j'entends un truc, j'te dbeh ( égorge ), j'veux pas entendre on t'a khtob ou heja parce que WAllah j'te fais carnage à toi et au pd qui ta khtob

Toujours aussi sympa ce mec. Après il m'a raccompagné en cours et quand j'avais fini il était là. Je sais pas pourquoi mais j'avais un mauvais pressentiment comme si on allait croiser quelqu'un qui fallait pas que je croise et j'étais avec Rayan dans sa voiture donc si je croisais quelqu'un j'me serait fait défoncé soit par lui ou soit par un de mes frères. Donc je demandais à Rayan de me poser encore plus loin que d'habitude

Rayan : Tu te fais des films pour walou ( rien )

Moi : Non mais vasy stp on sais jamais

Donc il me posait et je rentrait à pied chez moi. Les jours suivent, on est en novembre, Amine reprenait le travail et dans un mois et demi on partait. Avec Rayan ça allait, on avait pas eu de grosses embrouilles. L'anniversaire à Sabrine est passée, elle avait eu 9 ans. Youssef ( mon cousin ) je n'avais plus eu de nouvelles depuis l'été donc on verra bien comment ça se passera quand je le verrai.

Shéhérazade : La patience est une vertuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant