Partie 14
J'ai plutôt été bonne élève, j'ai appris les lois de la rue, à redonner les coups et à ne jamais baisser ma fierté.
Rayan : Bon on fait quoi maintenant ?
Moi : De quoi on fait quoi ?
Rayan : Fais pas belhani t'a pas compris
Moi : J'sais pas
Rayan : Moi j'sais, oublie ce qu'il s'est passé
Moi : Facile à dire
Rayan : T'ma zehef aussi
Moi : Et toi alors ? Tu crois tu m'as pas zehef
Rayan : Tu savais très bien ce que je faisait
Moi : Ouai, bref je veux pas en parler
Rayan : Madame est mal pendant 2 mois et tout
Je l'ai regardé en mode mais vraiment vénère genre ferme ta gueule ça va mal se passez
Il était en face de moi et il m'a attapé la nuque.
Rayan : Je dahak avec toi batata
Moi : Comment ça batata
Rayan : Mdrrr rien c'bon
Je kiff ton riiiiire putain.
Rayan : Et alors le mis-per ?
Moi : Cava hamdoullah, In Sha Allah en août
Rayan : Ah ouai y'a le ramadan en plus, déprime pas pcq on se parle pas
Moi : Tu m'a souler et d'ou Hamid il t'en parle aussi, il me gave
Rayan : Crois pas t'es le centre du monde aussi, zerma il était fière de toi parce que tu tournais pas mal et il disait que en plus t'était malade
Moi : Pff, la prochaine fois je vais sortir en boite et rigoler t'va voir
Rayan : J't'explique heja, le jour ou je te vois en boite, tes jambes tu les vois plus
Moi : Qu'est t'en serai, tu va en boite ?
Rayan : J'ai des yeux et des oreilles partout
Moi : Allez allez bouge
On était 2 gamins, on se cherchaient de ouf
Bref on a mangeait et tout et on a continué à parle et tout et après il m'a raccompagnée, j'crois on était ensemble mais j'suis pas sur et je veux pas lui demander. Après cette journée, ça reprenait à peu près comme avant, dès fois on mangeait ensemble à la pause de midi.
Bref, le lendemain, j'ai pris son cadeau, parce que je lui avais toujours pas donnée, je monte dans la voiture un peu plus loin que chez moi. Il me dépose et on était vers devant la boutique, j'avais encore quelques minutes.
Moi : Tiens ( en lui tendant le sac )
Rayan : C'quoi ?
Moi : Bah regarde
Il ouvre, et il vois le polo et il a l'air content
Rayan : Ci-mer mais fallais pas wesh
Moi : Si il fallait, j'espère j'te verrai un jour avec au lieu de tes survets
Rayan : In Sha Allah, quand je viendrai te khtob
J'avais pas fait du tout fais gaffé parce les choses comme ça c'est pas du tout son délire.
Moi : T'a dis quoi ?
Rayan : Rien, vas-y t'va être en retard
J'suis sorti de la voiture et j'y ai pensé, est -ce que j'avais bien entendu ?
Bref, la journée elle passe et j'suis rentrée en bus parce que je rentrais en bus, il faisait j'sais plus quoi, avant de rentrer j'avais un heure de conduite, ça se passe, je rentre, dans le hall je salem vite fait les teneurs de murs et je monte. J'me sentais bien en ce moment et je trouvais ça bizarre que tout aille bien, on venait de se réconcilier donc je pense pas qu'on allait s'embrouiller encore. Le soir il m'a pas appelé, on s'est pas vu sur le toit, normal il a une vie aussi, je vais pas être la meuf à harceler ou quoi.
Le lendemain matin, une des pires journées qui aurait pu arrivé.
J'me suis fait réveillé par des gros boums boums, j'sais pas d'ou ça venaitqui c'était, j'suis sorti de la chambre à moitié endormi, et je vois la police dans mon salon entrain de foutre bordel, ma mère qui pleure, Amine vénère, Sabrine qui comprends rien et mon père il comprenait pas non plus.
Police : Hamid **** est ici ?
Hamid : C'est quoi ce zbeul encore ? Qu'est ce vous foutez aussi
Police : Hamid ****
Hamid : Ouai y'a quoi là ?!
Police : On vient fouiller, vous être accusés de trafic de drogues
Hamid il a commencé à crier, à insulter les policiers, ma mère elle pleurait, elle s'arrêtait pas, je pouvais pas la voir comme ça. Les policiers ils sont allée fouillés dans la chambre à Hamid et ils sont sorti avec un sac avec des sous et un autre avec vous savez quoi.
A ce moment Hamid il me dégoutait, il était entrain de se faire ménoter, mon père il l'insultait, il le regardait mal , il aurait pu le tuer juste avec son regard, Amine il le regardait avec dégout et moi je l'insultait.
Moi : Tfou ahlik, regarde comment elle est mama pour ta merde, tout ça pour qu'on dise que t'es un thug, je te déteste Hamid
Bref ils l'ont emmené, ils sont partie en laissant la maison dans un état ! J'ai dis à ma mère de rentrer dans sa chambre et j'ai dis à Sabrine d'aller avec elle et j'ai commencé à ranger, ce jour là ils étaient 3 à tomber, la cité était réveillé, et tout le monde savais déjà qui s'était fait prendre. Je rangeais la maison, le téléphone il sonnait, même le mien il sonnait mais je calculais pas. Un quart d'heure après, y'avais Sou et Leila chez moi et elle m'ont aidé à ranger, c'est des perles ces filles, elles ont pas chercher à comprendre, ni poser de question elle m'ont juste aider à nettoyer, faire à manger et tout.
Une fois qu'on avait fini, on est allée dans ma chambre, j'ai pas pleuré, j'avais les nerfs contre Hamid, je savais ce qu'il faisait mais qu'il ramène ça à la maison wsh respecte toi et respecte tes parents, ta famille.
Des voisines sont venues voir maman pour essayer de lui remonter le moral. Hamid ont avait pas de nouvelles, le procès on savaient pas quand c'était encore. J'ai appelé ma patronne pour lui dire que je pourrai pas venir je lui ai expliqué que c'était des raisons personnelles et que c'était grave.
La journée elle est passé, mon père il insulté Hamid de tous les noms, Amine il parlait pas et maman elle était mal, Sabrine je lui ai expliqué qu'il avait fait quelque chose de mal mais qu'il reviendrait.
La journée j'ai rien fait, les filles sont restés avec moi et vers les 19h elles sont rentrées, je leur ai dis merci et tout. Le soir, Amine était pas là et à table personne ne mangeait, on y arrivait pas, on était mal.
Le soir très tard, vers les 1h , je reçois un message de Rayan qui me dit de monter sur le toit, j'y vais sans vouloir mais il a rien demandé lui et ça me change les idées d'être avec lui.