Saison 2 – Episode 2
On est resté encore un peu ensemble et après chacun est rentré chez soi.
[...]
Le soir on était tous dans le salon, enfin moi, sabrine, et mes deux parents. Bien sûr c'était froid avec mon père, on se parlait pas ou juste le strict minimum, on était revenus à la case départ. Ma mère était mal de nous voir comme ça mais il fallait qu'il comprenne. Hamid était je sais pas où et Amine chez lui avec sa femme.
Je me sentais un peu seul, Sou était mariée et Leïla aussi. Je pouvais aller chez elles quand je voulais mais bon elles étaient mariées et avaient besoin de leurs intimités aussi mais demain j'irai m'incruster chez l'une d'entre elle In Sha Allah.
Le lendemain, j'étais allée chez Leïla squatter et j'avais kidnappé sa fille. Je suis sorti au parc avec elle, c'était encore un bébé donc je la tenais dans mes bras. J'étais assise avec elle au parc et je vois quelqu'un s'asseoir à côté.
C'étais Samir.
Samir : Ca va ?
Moi : Hmdl et toi ?
Samir : Hmdl. C'est la petite à Habib ?
Moi : Oui, Ibtissem
Samir : Ma Sha Allah les joues qu'elle a, c'est une frappe.
Moi : Oui
Samir : Et toi toujours la même chose ?
Moi : Toujours oui
Puis, je vois Rayan arrivait. Il tcheck Samir et Samir s'en va.
Rayan : Bien ?
Moi : Hmdl et toi ? Ta finis ?
Rayan : Oui j'suis venue voir ma femme
J'lui sourit.
Moi : Tu veux la tenir ?
Rayan : Azy
J'lui passe Ibtissem et la met bien dans ses bras.
Rayan : C'est tout petit, c'est fragile
Moi : Normal c'est un bébé
Rayan : Wesh mais imagine je lui fais mal ?
Moi : Mais nan tqt
Il la garde un peu et me la repasse.
Rayan : Ca te vas bien les gosses
Moi : Ouais askip
Rayan : T'en veut combien ?
Moi : J'sais pas, ça dépend des moyens et tout et toi ?
Rayan : au minimum 4, peut être plus
Moi : Oui bah oui, jsuis une poule pondeuse moi
Il rigole. Ohlala son rire, je l'aime trop.
Moi : Je me rappelle quand j'étais à fond sur toi au collège, je disais toujours que si mon mari s'appelle pas Rayan, ça serait mon gosse, tout ça à cause de ta tête
Rayan : Tu la kiffe ma tête
Moi : Les rêves c'est la nuit
Rayan : T'a dla chance t'a la petite sinon t'aurai vu qui rêve
Moi : Tu va faire quoi après ?
Rayan : J'sais ap, peut-être j'reste avec ma miff chez moi et toi ?
Moi : Maison comme d'hab
Rayan : tqt bientôt Shé
Moi : J'espère. On aura bien galéré
Rayan : On aura aussi bien tenu
« Si Dieu te donne cette épreuve c'est qu'Il sait que tu es capable de la surmonter avec succès. Peu importe l'intensité de ta douleur, peu importe la difficulté. »
Moi : J'avais une phrase que j'avais lu pendant que j'étais au collège et elle signifie beaucoup. A l'époque, ce qui m'a aidé à « patienter » par rapport à toi, c'était « La patience est une vertu »
Rayan : J'étais un con à cet époque
Moi : Ta changé, t'es devenu un homme. Tu travailles proprement et t'as toujours tout assumé.
Ibtissem a commencé à pleurer donc j'ai dit au revoir à Rayan et je l'ai monté chez elle avant de rentrer chez moi.
Quelques jours passent et la cité changeait. On sentait une pression, comme si quelque chose allait arriver ou je sais pas comment l'expliquer. Elle était calme, beaucoup trop calme et c'était inhabituel. Moi je faisais mon stage de fin d'étude et après je pourrai exercer tranquillement mon métier.
On était tous réuni chez mes parents, y'avais même Amine et sa femme. On mangeait tranquillement et on parlait. Puis, Amine se lève.
Il pointe mes parents du doigt et dis : « Vous allez être grands-parents »
Le temps que l'info monte puis c'était des cris, des youyous et la femme d'Amine, Hasna, qui était un peu gênée.
Ma mère : Depuis combien de temps ?
Hasna : Ça fait une semaine on le sait et monsieur a pas réussi à attendre plus longtemps
Hamid : Félicitations Kho
J'allais être tata même si les enfants de Leïla et Sou étaient déjà comme mes nièces mais là c'était mon frère. Sabrine aussi était super contente. La soirée se finit dans la bonne humeur, puis je rentre dans ma chambre.
Rayan m'appelle et on parle un peu puis il va dormir.
Le lendemain c'était dimanche et Rayan m'avait dit de réserver ma journée, on sortait toute la journée. Ma mère je lui avait dit et mon père je disais que j'étais avec Sou ou Leïla, elles me couvriraient.
Je sors à 10h, il est déjà là.
Rayan : Prête ?
Moi : Pour ?
Rayan : Surprise
C'est parti. On n'a pas mis longtemps à arriver et on arrive à Disney.
J'étais comme une enfant même si j'ai 22 ans mais merlich, Disney c'est Disney. On a passé une journée inoubliable, loin des problèmes, des tensions.
On avait rigolé, on s'était pris en photo, taquiné, cherchait comme des enfants.
Le temps d'une journée, on avait tout oublié, il y avait que nous deux.
Puis on est rentré et il m'a laissé en bas de chez moi et lui allait rester un peu en bas avec ses potes, ça faisait longtemps.
Je monte heureuse comme jamais même si je savais que ça n'allait pas durer longtemps mais je pensais pas que les problèmes allaient être de cette taille. Je ne serai jamais rentré sinon.