Partie 45
Les jours passent et j'avais pas de nouvelles de Rayan mais pas du tout, je le voyais même plus et j'entendais pas parler de lui.
En ce qui concerne Sou, je lui avais rien dis de ce qui c'était passé, j'avais peur de sa réaction et qu'elle prenne mal le fait que je le recale quoi. Donc j'étais mal à l'aise dès que j'étais chez elle ou qu'il était là mais elle pensais que c'était par rapport à ce qui s'était passé quand on était en vacances tous ensemble.
Je continuais mes cours normalement quand j'envoi un message à Rayan : " Faut qu'on parle". Il a pas répondu mais à ma sortie des cours il était là, je le rejoins et il me fais signe de monter dans sa voiture. Il roule un peu et s'arrête sur un parking.
Rayan : Qu'est t'a ?
Moi : C'est toi qu'est ce t'a, pas de messages, pas de nouvelles ni rien
Rayan : J'te laissais avec Samir
Moi : Pff
Rayan : Tu pff qui la ? Prends pas la confiance shé
Moi : J'prends pas la confiance mais ta vu ce que tu dis ? J'm'en fou de Samir
Rayan : Ben ce pd il s'en fou pas de toi
Moi : Et c'est de ma faute ?
[...]
1 mois passent, 2 mois, 3 mois,4 mois,5 mois et enfin 6 mois et mon père n'avais toujours pas changé d'avis, Rayan était retourné le voir mais il gardait son argument : mes études. Alors qu'il savait très bien que je n'allais pa arrêter, j'aimais trop ça et je voulais pas dépendre de quelqu'un. Plus les mois avaient passé et plus je me sentais mal, j'avais l'impression que tout ça ne servait à rien et qu'il ne changerait pas d'avis, ma mère m'avait dis qu'il ne voulait pas que les gens parlent alors que c'étais le premier à nous dire petit, tu t'en fou de ce que les gens disent, ils sont jaloux, ils veulent pas te voir réussir. Si tu écoute les gens, tu fera rien et voilà que maintenant il disait non à un homme qui avait changé par peur du regard des gens... J'étais complètement perdu et Rayan je le voyais perdre patiente, cela faisait 7 mois qu'il était venu avec sa mère et rien n'avais changé depuis.
Amine était venu me voir et m'avais dis en quelque sorte qu'il acceptait, qu'il avait remarqué que Rayan changeait et que si c'était lui mon mektoub il ne pouvais pas dire non. Hamid lui, il ne me disait rien, c'était toujours aussi froid, on se parlais mais sans plus.
Samir ben lui aussi je le voyais de temps en temps mais je mettait des barrière et quand il était à la maison, j'allais dans ma chambre pour ne pas à avoir entendre des choses sur un mariage entre moi & Samir. Lui, il essayait de me parler vite fait, je lui répondais par politesse mais j'essayais pas de poursuivre la discussion. Entre lui et Rayan c'était toujours tendu mais ils ne montraient rien devant les autres.
Leila et Habib ça allait tranquillement, ils étaient beau tous les deux, ils se complètaient.
[...]
Moi : T'en a marre...
Rayan : De quoi tu parle ?
Moi : De m'attendre, d'attendre que mon père change d'avis, je sais pas..
Rayan : Si c'est pour dire des choses comme as, ça sert à rien
Moi : J'te dis ce que je pense
Rayan : Tu penses mal
...
Rayan : Il a dis non pour quoi ton père ? Tes études. On va attendre que tu finisse et je retournerai le voir
Je souriais et j'ai chuchoté en même temps " 2 ans".
Rayan : Quoi de 2 ans ?
Moi : Tu va attendre 2 ans sans compter cette année ?
Rayan : Tu doutes de moi là ?! ( Il commençait à s'énerver).
Moi : Non mais en 2 ans il peut se passer plein de choses
Rayan : Tu cherche quoi la ? T'veux m'énerver ?! Si t'a changé d'avis sur nous, dis le au lieu de tourner autour du truc !
Moi : Mais nan! T'a rien compris.
Rayan : Comment ça j'ai rien compris ?!! je comprends que t'as changé d'avis
Moi : De quoi changer d'avis ?!!! Depuis le collège, LE COLLEGE, je veux que ce soit toi, tu crois que après avoir galérer comment j'ai galérer, je vais laisser tomber...
J'ai pas eu le temps de finir qu'il ma pris dans ses bras et m'a serré fort, ce genre de moment je crois qu'il était arrivé une fois, même si on "était ensemble ", on était très pudique, réservé et timide. Ce genre d'action ça n'arrivait presque jamais. Le temps que je m'en rende compte, je les serré fort aussi et on s'est laché. Après ça, je suis rentrée chez moi et lui et allé travailler.
En rentrant, je croise Hamid.
Hamid : T'était ou ?
Je baisse la tête. J'en avais marre de mentir et je pense qu'il savair déjà ou j'étais
Hamid : T'étais avec lui ?
J'hoche timidement la tête.
Moi : Ca sert à rien que je te mente
Hamid : Et je suis censée faire quoi la ? C'est quoi cette nouveauté, on reste avec des gars ! Je sais qu'il est venu te khtob mais c'est pas officiel ! Je reste calme la mais tu le vois plus !! J'veux pas que ça parle !
Moi : Alors toi aussi par rapport au regard des gens tu va dire non !
Hamid : Moi, j'vais te dire heja, je m'en bas les couilles qu'il soit algérien, tunisien ou même turc, moi ce que je vois c'est qu'il a fais des conneries ! J'vois aussi que t'es une fllle bien ça a jamais parler sur toi, j'ai rien entendu et sah j'en suis fière je veux pas que ça change mais il te mérite pas !
Moi : Qui dans cette cité n'a jamais de connerie ? Qui dans le monde tout court à jamais fais de connerie ?! Il a dis Chaque prêcheurs à un avenir et chaque croyant à un passé. Personne n'est tout blanc, il a changé !
Il m'a regardé dans les yeux et m'a dis " Azy monte " et il est parti de son côté. Vous devez vous dire mais elle se gêne plus devant ses frères elle essaye même plus de se cacher. Non j'en avais marre de me cacher, c'était pas un secret qu'il était venu chez moi pour me khtob. Je l'ai déjà dit et je le redis, pour moi c'est lui, je m'en fou de sa nationalité, de son physique ou de son travail, il aurait pu être à la rue, ça aurai rien changer. Y'a quelque chose qui m'a attirait chez lui et depuis le collège j'ai pas réussi à l'oublier, c'est pas après presque 7 ans que je l'aime que je vais l'oublier mais je peux pas non plus lâcher ma famille, c'est contre mon éducation. J'avais pas 36 solutions, je devais laisser faire Allah.