Partie 16

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Partie 16

Elle te rend fou, devant elle tu deviens faible. Ton coeur de pierre devient poussière.

Après ça on est resté encore un peu et il ma raccompagnée. Je commence à rentrer à pied et je croise Brahim du coup il m'accompagne chez moi et il parle un peu a ma mère.

Le soir dans ma chambre je parle avec Youssef et après je m'endors. Le lendemain, je vais travaillé, Rayan m'y amène. La journée se passe tranquillement et quand je finis Rayan est là, on tarde pas et il me ramène directement chez moi cette fois-ci.

Bref, je passe quelques jours, Rayan a pris un billet pour sa mère et sa soeur, du coup il sera tout seul, j'vais pas dire ma mère et la sienne étaient meilleurs shab ça serait mentir, c'était des connaissances sans plus, de temps en temps Rayan viendrait à la maison manger sinon on lui enverra des assiettes parce qu'il sais pas cuisiner biensur.

Amine, l'été, il est débordé en faisans pompier on le voit presque jamais, j'vous jure j'ai trop peur un jour on nous appelle pour nous dire qui lui est arrivé heja. Moi le boulot ça aller, je gagnais des sous et c'était bientôt le mois d'aout donc bientôt le ramadan et bientôt le permis.

Je passais souvent voir Leila et Sou', on se faisait quelques journées et tout, bref ça se passait. Hamid on avait de ses nouvelles, il m'appelait mais c'était froid, c'est mon frère je pourrais tout faire pour lui mais y'a une gêne entre nous.

Youssef ça allait, il était h24 dehors, il faisait des courses de voiture et il travaillait avec son père mais il dépensais tout ce con, du coup son père gardait des sous à sa place qui mettait de côté mais on s'en fou de tout ça.

Moi, j'vous ai dis j'était bizarre, sans aucune raison, j'étais mal mais genre vraiment je faisais la gueule à tout le monde, je voulais voir personne, je voulais pas sortir, je voulais rien faire mais tout ça sans qui se passe quelque chose, avec Rayan ça allait mais il allait péter les plombs, avec la famille aussi mais voilà j'était mal et ça a durer quelques jours quand même et j'ai du aller amener une assiette à Mr Rayan.

Donc je sors de chez moi, il faisait encore jour, je vais chez lui, je toque et il m'ouvre, et il était

En tee-shirt, il était pas torse nu non, mdrrrr. Donc je lui pose l'assiette dans la cuisine et je range un peu le bordel qui fait mais tout ça sans lui parler et il a fallu qu'il ouvre sa bouche

Rayan : Qu'est t'a tu fais la meuf zehef ?!

Moi : Déjà j'fais pas la meuf zehef, j'suis zehef

Rayan : Pourquoi

Moi : parce que

Rayan : Je t'ai demandé pourquoi

Moi : J't'ai dis parce que

J'ai rien compris à ma vie, j'ai senti mon corps se plaquer contre un mur.

Moi : MAIS T'ES MALADE OU QUOI !

Rayan : FERME TA GUEULE, BAISSE D'UN TON, QUAND J'TE DEMANDE QU'EST T'A TU REPOND C'EST TOUT

Moi : Vas-y bouge

Et j'essayais de le pousser mais ça servait à rien

Rayan : Tu crois tu va faire bouger qui la !

Moi : Bouge ! ( en mode vénère )

Rayan : J'bouge pas y'a quoi

Du coup, pour l'enerver j'ai fais comme si il était pas là même si il me tenait contre le mur et je regardais à droite, à gauche, je regardais les murs comme si c'était intéressant

Au bout de même pas 1 minutes, il a pris ma machoire et il a serrer avec ses mains pour que je le regarde lui, ses yeeeeeeux mamaaaaaa, il était marron comme n'importe qui mais j'sais pas bref.

Il a commencé à me lâcher.

Rayan : Qu'est t'a ?! J'vais pas répéter !

Moi : J'ai rien

Rayan : J'suis un pd c'est ça

Moi : WAllah j'ai rien

Rayan : T'es vénère comme ça ?! C'est ton kiff ?!

Moi : Ouai

Rayan : nhel sheytan, j'suis avec une folle

Du coup, il a réussi à me détendre mais j'étais toujours sur les nerfs, lui il prend son assiette et il se cale devant la play dans sa chambre.

Je passe ma tête en mode doucement et il jouait à Fifa

Moi : T'es une merde, même moi j'te bat

Rayan : Vas-y vas-y va jouer aux poupées, t'sais même pas tenir la manette

Moi : On pari j'te bat

Il me regarde en mode défi

Rayan : Vas-y, si je gagne, tu devras dire oui à un truc

Moi : Pas de soucis !

Et on se tchek. Je prends une manette, on choisis nosn équipes, lui Real moi Barça et on commence. J'arrivais vite fait à pas me laisser battre et je faisais de belles attaques en sah mais le mec il passe sa vie sur cette play donc il m'a gagné mais pas facilement c'est déjà ça.

Moi : Toi aussi tu passe ta vie dessus

Rayan : Ca y est ça rage

Moi : Hessoul, je bouge, déjà j'ai tardé là

Et c'est pas zerma il m'a raccompagné chez moi, il m'a vraiment laissé rentrée solo mais ça va il faisait jour encore et c'était pas loin.

Je rentre et je passe ma soirée tranquille avec ma mère et ses séries dont j'ai jamais compris le but . Après je reste un peu avec ma soeur et elle me raconte un peu sa vie, je lui dis mon point de vue et on débat mais c'était hella, elle me racontait ses histoires de bébé que tout le monde a eu, les disputes avec les copines et tout breeeeeef.

Après on s'endort. Le lendemain, j'me réveille tôt, je fais le p'tit dej, y'avais pas Amine, il était de garde. On était entre filles, on mangent, on débarassent, on fais le ménage.

Aujourd'hui je travaillais pas et j'suis passé voir Leila, avec Habib ça avançait mais tout ça avec respect, j'sais plus ce qu'on a fait de la journée, j'suis allée prendre des affaires et j'ai dormi chez elle. Bref la routine, dans quelques jours c'était le ramadan, enfiiin.

On avait commencé les gâteaux et tout ce que vous connaissaient, les mères s'organisaient pour savoir quand elle recevrait leurs copines les voisines et inversement.

Y'a seulement pendant cette période que presque tout la cité stoppe leurs affaires pour être dans le Din le temps d'un mois, même si ça devrait pas se faire comme ça, c'est déjà, c'est mieux que rien et parfois ça provoque le déclic chez certains.

Youssef, on se parlait et c'était bizarre parce que il faisait des allusions à nous si je rêvais pas. Il me rappelait plein de souvenirs qu'on avait petit, quand il savait que j'était en kiff sur lui. Je savais que Rayan voulait pas que je lui parle mais il était de ma famille donc je lui parlais quand même.

Rayan il était venu une fois manger à la maison sinon il aimait pas surtout si y'a ni Amine ni Hamid. Hamid il devenait fou d'après Samir et Brahim mais il tenait le coup, il avait pas le choix en même temps et la nourriture lui manquait aussi donc ses meilleurs shabs, lui ramenait de quoi manger en scred. Il avait demandé à ce que je lui écrives des lettres, je lui écrivais mais je lui envoyais pas, trop de fierté.

Amine aussi était aller le voir pour rassurer maman, elle avait peur pour son fils et surtout que le ramadan arrivait mais In Sha Allah ça se passera bien.


Les lectrices et lecteurs si y'en a, je vois que vous lisez mais vous pouvez votez, commentez ça m'encouragerait. J'ai l'impression de parler toute seule

Shéhérazade : La patience est une vertuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant