N°20

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Ma respiration devenait de plus en plus saccadé. Sa poigne se plaça sur mon col afin de me relever pour un face à face. Mes pieds se mirent à voler dans les airs et je me débattais du mieux que je pouvais. La douleur était tellement forte comme si il venait de briser ma colonne vertébrale contre son mur dorée. Il cherchait absolument à me regarder dans les yeux pour analyser chaque réponses que je donnerais. Et pourtant aucun son sortait de ma bouche seulement quelques gémissements de douleur. Je sentais son poing se serré alors que je m'accrochais du mieux que je pouvais à son bras pour me soutenir à quelque chose.



« RÉPONDS-MOI ARIA ! » Ces grognements devenaient de plus en plus fort. Pourquoi, diable, il était si violent? Je comprends bien que je n'aurai jamais dû partir mais ce qui compte c'est que je sois toujours là. Et même ! Pourquoi me reproche-t-il de sentir l'homme? C'est vrai, il s'en fout de moi non? Quoi qu'il advienne, sa à l'air de le mettre dans un état monstrueux.



« Putain.. Mais.. C'est le chat.. Ou.. Les gardes.. J'en sais rien moi. » Je fermais les yeux tout en me débattant alors que mes coups de pieds ne servaient strictement à rien.



« Tu te fous de ma gueule en plus?! » sa poigne se resserra. Je n'arrivais limite plus à reprendre de l'oxygène tellement mon col était serré. Mes larmes continuaient à couler, mes yeux me brûlaient et je refusais de le regarder. Parce que j'empestais la défaite.



« Non.. »



« Le chat est une femelle ! Et je connais l'odeur de mes disciples et ton odeur ne correspond aucunement à l'un d'eux !! » ces grognements devinrent un peu plus profond.



« Mais je sais pas moi ! Peut-être que tu es malade et que tu as le nez bouché ! Ou que tu as un problème d'odorat ! » il commence à rire jaune.


Il me balança au sol contre le mur. Un cri sortit de mes lèvres sous le choc. Ma douleur s'intensifia, comme mes pleurs. J'ouvrais les yeux, je voyais flou, sa me brûlait alors je refermais les yeux. Je l'insultais au fond de moi, j'étais déjà en plein meurtre dans mes pensées.



« Mais en plus tu continues à me prendre pour un imbécile. » oui. « TU CONTINUES À TE FOUTRE DE MA GUEULE ! » sa voix résonna tellement que les objets autour de nous tremblaient. Le petit chat me jeta un regard effrayé. « Je vais te le répéter une dernière fois.. » j'ouvris les yeux. Son visage n'était qu'à quelques malheureux petits centimètres du mien. Je sentais son souffle sur mon visage. J'avais l'étrange impression qu'à l'intérieur de moi, il se passait quelque chose. Âme-soeurs. Oui c'était sûrement sa.. Le fait qu'il soit aussi proche n'a fait que réveiller mon âme. « POURQUOI TU SENS LE MÂLE ? ! ! »



SOULMATES ( Terminée )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant