SOULMATES ( Terminée )

N°16

Des frissons horribles parcourent mon corps en voyant ce petit bout de papier. Ce manoir n'est vraiment pas bien sécurisé. Je ramasse le papier sous mon oreiller, j'ai un petit mal de tête, je me sens stressé pour ce soir, j'ai un mauvais pressentiment. Des coups frappent à la porte, trois petits coups secs. Liam fait son apparition et entre. Il se met face à moi et arque un sourcil, je sens l'interrogatoire.

« Pourquoi es-tu si stressé ? » dit-il en essayant de voir ce qu'il se cache derrière mon visage fermé.

« Je ne suis pas stressé. » je prend un air sérieux, il garde toujours le même visage fermé. Mais où est passé le gentil loup-garou ?

« Ne me prend pas pour un imbécile. » tu en es un. « Je ressens tout. »

Je soupire en le fixant. Pourquoi mentir encore.. Sa ne sert strictement à rien. Ces bras sont positionnés à chaque extrémités de mon corps comme si j'allai m'enfuir.

« C'est vrai. Mais c'est simplement par rapport à un cauchemar. » dis-je les dents serrés. Les images me reviennent en tête et mon regard se fait plus dur, une envie de vomir me submerge en me rappelant de la quantité de sang au sol.

« Raconte-le moi. » il dit comme un ordre. J'ai une pointe d'angoisse en me souvenant de l'histoire avec Mark, les cauchemars avec l'homme et le bout de papier.

« Non.. Je..je peux pas. » il rapproche son visage du mien, je sens son souffle frapper ma peau. Son regard est devenue plus froid.

« C'est un ordre. Ne discute pas! » sa voix est tellement autoritaire que sa me provoque une grimace.

« Non. » je n'aime pas les ordres.

« Comment veux-tu que je t'aide putain?! » il hausse la voix. Il est mignon quand il est énervé. Je devrai le faire crier plus souvent. « Imagine que sa soit grave ! Ou que sa le devienne ! » son ton m'irrite.

« Depuis quand te soucis-tu de moi ?!!! » j'hausse la voix à mon tour. Ces yeux deviennent sombres et il prends son air indéchiffrable.

« Tu as raison. Casse-toi et demerde-toi ! Tu viendras pas chialer après.» mon visage ne montre aucune émotion. Mais bizarrement ces paroles me vexent. Il voulait simplement m'aider, je suis une vraie garce. Alors qu'il allait partir, le petit papier refait surface dans mon esprit et ma peur augmente.

« LIAAAM ! » je cris comme une hystérique avant qu'il ne ferme la porte. Il me regarde  bizarrement.

« Qu'est-ce que tu me veux ?! » son ton est blessant mais je ne montre rien.