CHAPITRE 35 : Masques à mort (PARTIE 2).

3.1K 206 27
                                    

C'est en plein milieu de la cuisine du Terrier qu'apparurent Harry et le Directeur de Poudlard, dans un pop sonore, sous le regard ahuris de l'ensemble des membres de la famille Weasley, dont seul manquait Ronald Weasley qui brillait cruellement par son absence car il était toujours hospitalisé à Sainte Mangouste où il était soigné pour sa terrible morsure infligée par Fenrir Greyback et dont il ne sortirait malheureusement pas sans séquelles. C'est le jeune brun aux cheveux d'un noir de jais, le regard brillant d'une lueur flamboyante qui mêlait détermination et dangerosité qui brisa le premier le silence inquiétant qui s'était soudain installé dans la pièce depuis l'arrivée inattendue des deux visiteurs, glaçant ainsi l'assistance. Il se racla la gorge avant de commencer, la voix grave.

- Les amis, je crois que le moment est venu de déclencher les hostilités... Voilà trop longtemps déjà que nous attendons le bon moment et il arrivé, annonça-t-il sans appel. Hermione et le Professeur Rogue sont désormais, à l'instar du Professeur Lupin, aux mains du Seigneur des Ténèbres. Ron est gravement blessé, poursuivit-il, le visage sombre. Nous ne pouvons pas nous laisser affaiblir d'avantage et nous nous devons de réagir durement à ces attaques... Expliqua le brun aux lunettes rondes qui n'avait en cet instant absolument plus l'air d'un adolescent de seize ans. Nous ne devons plus faire preuve d'aucune pitié. Nous n'épargnerons aucun mangemort qui se placera en travers du chemin de notre lutte pour la victoire contre le Lord Noir.

Arthur Weasley acquiesça silencieusement, les sourcils joints. Fred et George tirèrent tous deux comme un seul homme leur baguette de leur poche, déterminés à prendre part à la bataille finale. Bill et Fleur échangèrent un regard silencieux avant de se tourner vers Harry, et d'opiner du chef à leur tour en signe qu'ils seraient immanquablement des leurs. Molly, quant à elle, attrapa la main de sa fille, la jeune Ginny qui se trouvait près d'elle. Le visage de celle-ci avait perdu toutes ses couleurs mais une lueur courageuse éclairait son regard flamboyant. Elle se battrait aux côtés de l'Élu de son cœur et personne ne pourrait l'en empêcher.

Ainsi, comme accordant le geste à la pensée, la benjamine des Weasley lâcha la main de sa mère et vint se placer aux côtés du survivant, posant une main réconfortante sur son épaule. Celui-ci se tourna légèrement vers elle. Il savait qu'il ne parviendrait pas à la dissuader de prendre part au combat, malgré toutes les craintes qu'il avait de la voir blessée ou pire... Il était donc inutile d'essayer. Elle était une sorcière puissante et lui serait d'un indéfectible soutient. Il ne pouvait pas le nier. Un imperceptible sourire passa sur les lèvres du brun qui vint déposer un baiser aux coins des lèvres de sa petite-amie avant de relever la tête vers l'assistance. Puis, ce fut au tour d'Albus Dumbledore de prendre la parole.

- J'ai confié à Severus avant qu'il ne parte avec Hermione en vue de délivrer Remus Lupin un portoloin qui lui permettra, s'ils réussissent leur mission, de revenir avec notre cher ami ici même. Je l'ai ensorcelé de telle sorte qu'il nous offre la possibilité d'effectuer un nouveau voyage dans le sens inverse qui nous conduira directement dans la tanière de Voldemort... Nous n'avons plus qu'à nous tenir prêt et attendre, informa-t-il l'ensemble des membres de l'Ordre alors présents. Le tout en espérant que Severus et Hermione n'ait pas été démasqué par le Lord Noir, ajouta-t-il plus pour lui qu'à l'attention de l'assistance, soucieux.

HP-HP-HP

Une fois assouvi le désir impérieux de son maître de voir souillée la personne la plus chère aux yeux de son plus grand rival, Harry Potter, son lieutenant, Fenrir Greyback, se retira de sa victime avant de se relever prestement. Il attrapa la jeune rousse frissonnante en tenue d'Eve étendue sur le sol devant lui par les cheveux avant de la relever sans aucun ménagement, lui arrachant ainsi un gémissement de douleur. Il lui asséna une gifle violente. La lèvre supérieure de la jeune femme se fendit sous la brutalité du choc de la main caleuse contre son visage meurtri. Elle retint le cri de douleur qui affleurait à sa lèvre, ne pouvant toutefois empêcher une larme de rouler le long de sa joue. Severus était décidément un très bon comédien... Peut-être même un peu trop à son goût, songea-t-elle sombrement.

UN AMOUR À TAIREOù les histoires vivent. Découvrez maintenant