Ce chapitre est dédicacé à Victoria-Lily (tu vas aisément deviner pourquoi ! 😘)
Nous sommes samedi soir, et je suis en train de faire quelques échauffements physiques lorsque je sens quelqu'un approcher. Je suspends ma traction, muscles bandés, près à réagir. La personne s'arrête et toque à la porte de ma chambre. Je sais que ce n'est pas Hellen parce que depuis que l'on connaît nos secret mutuels, elle entre dans ma chambre sans frapper, tout comme moi d'ailleurs et nos portes ne sont plus fermées. Si on veut être seul on ferme à clef ou, tout simplement, on le dit.
Je cherche - désespérément - un tee-shirt du regard mais impossible d'en trouver un à portée demain. Alors je replie mes ailes avec un soin si précautionneux que ça me tire un craquement. J'ouvre et trouve Matthew est dans l'encadrement de la porte, un numécran sous le bras.- Dis Sco', tu peux venir me lire mon livre ? Maman, elle peut pas.
J'acquiesce et lui demande une seconde pour aller chercher un tee-shirt, histoire d'éviter qu'il puisse voir mes ailes. Je le suis dans sa chambre, qui est dans un bazar pas possible. Son mur électronique diffuse une clarté bleutée, un peu comme la lune. Il se love dans son lit, serrant contre lui deux peluches, la première est une espèce de mouette avec les ailes oranges et le second un énorme éléphant violet avec des tâches bleues et vertes, Gustave si mes souvenirs sont bons. Je lis son histoire et lorsque je sens qu'il est sur le point de s'endormir, je dépose un bisou sur son front et quitte sa chambre. Je retourne dans la mienne et y trouve Hellen.
- On sort ? Propose-t-elle, le tout accompagné d'un énorme clin d'œil, absolument pas discret.
Je comprends qu'elle veut juste que l'on aille faire un tour dans les mauvais quartiers de la ville. Je souris et lance :
- Pas de problème !
Elle repart se préparer dans sa chambre alors que je tourne un peu en rond avant de me décider. J'opte pour un tee-shirt assez serré blanc, une veste, qui fait un peu blazer, noire et un jean noir. Je relève mes cheveux et les fais tenir avec du gel, enfile mes baskets blanches et allais voir si Hellen était prête. Au moment où j'allais toquer, la porte s'ouvrit. On voit qu'elle a eu un entraînement quasi-militaire parce que même les filles de l'agence de Alan ne sont pas aussi rapides pour un résultat aussi...waouh !
Elle porte une robe longue, fendue sur le côté jusqu'à quasiment la moitié de sa cuisse, d'abord noire puis dégradée bleue nuit avec plein de strass. Elle avait relevé ses cheveux en chignon et maquillé ses yeux beaucoup plus que d'habitude mais toujours super bien. Elle était sublime.
Elle me reluquait de la même manière que moi et je voyais dans ses yeux que la tenue était appropriée. Mais je voyais aussi une question, à laquelle elle répondait avec un sourire.Peut-on tomber amoureux de quelqu'un que l'on aime déjà ?
Sa réponse semblait évidente. Oui.
On sortit de la maison et je m'aperçois que le chauffeur à carrément sorti la limousine ! Une voiture magnifique, blanche, avec des détails argentés. Il nous emmène dans une boîte de nuit, la plus connue de la ville apparemment. Tout en discutant de notre programme, pas banal, Hellen remonte sa robe presque jusqu'à sa hanche. Au début je ne comprends pas ce qui lui prend, puis j'aperçois trois fourreaux fixés à sa jambe, avec des couteaux dedans. Il y a aussi une petite boîte, qui contient une seringue avec un liquide vert. Le même poison que l'homme m'avait injecté et qui avait failli me tuer.
J'éclate de rire et relève le bas de mon pantalon, sous lequel j'ai caché deux poignards puis ouvre ma veste et en montre deux autres, cachés dans la doublure. Se débarrasser d'un adversaire avec des couteaux est beaucoup plus discret qu'avec des lames d'ailes.
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Homme-Loup
Fantasy"Aujourd'hui, la science est arrivée à un tel point que l'Homme est en capacité de modifier jusqu'au génome humain pour pouvoir soigner les maladies face auxquelles nos ancêtres ne pouvaient qu'abdiquer." Dr Bersheker, conférenc...