Chapitre 17.

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-Bon écoutes laisse tomber, ça dois être dur à encaisser pour toi alors rentre chez toi tu devrais avoir une discussion avec ta famille, lui dis-je calmement.

-Non je... Enfin j'aimerais bien rester avec toi si tu es d'accord évidemment, me dit-il timidement.

-Pourquoi est ce que tu veux rester avec moi? lui demandai-je sans comprendre.

-Pour comprendre, me dit-il en me regardant dans les yeux.

Je prend une grande inspiration et m'assois juste en face de lui en croisant mes mains sur la table.

-Qu'est ce que tu veux comprendre? lui demandai-je sérieusement.

-Tu as été adopté? me demande t-il.

-Oui quand j'avais quelques mois, lui dis-je.

-Et c'est tes parents adoptif qui ont été tués dans l'accident? demande t-il sans tout comprendre.

-C'est ça, et ma grand-mère c'est la mère de ma mère adoptive parce que du côté de mon père, adoptif toujours, je n'ai pas de famille, lui dis-je calmement.

-D'accord, ça explique beaucoup de choses cette histoire, dit-il en fixant ses mains.

-Hier j'ai cru que tu avais fais exprès de venir vers moi parce que tu savais qui j'étais et maintenant je me rend compte que non, dis-je un peu gênée.

-J'aurai réagis de la même manière à ta place crois moi, me dit-il en posant sa main sur la mienne.

Je m'empresse de retirer ma main en lui lançant un regard désolé et commence à débarrasser la table.

-Kiana?

-Oui? dis-je sans me retourner.

-Tu crois qu'on pourrait se revoir? Je veux dire vraiment prévoir de se revoir, me demande t-il d'une voix douce.

Je ferme les yeux sans me retourner et me mord la lèvre inférieure.

-Je ne peux pas faire ça, lui dis-je toujours dos à lui.

-Pourquoi? me demande-t-il sans comprendre.

-Parce que j'ai plus envie de souffrir et de m'attacher aux gens, lui dis-je en le regardant cette fois ci.

-Je n'ai aucune envie de te faire souffrir, me dit-il sérieusement.

-Comme tout le monde, répondis-je. Tu sais il y a un mot hawaïen qui me décris bien c'est "ulaïa". Ça veut dire vivre à l'écart après avoir été trop souvent blessé et déçu par les gens qui nous entoure, c'est exactement ce que je fais, lui dis-je calmement avant de me remettre à mes activités.

-S'il te plaît, j'aimerais avoir juste une chance, me demande t-il.

-Je t'envoie un message cette après-midi, lui dis-je après avoir hésité un long moment.

Il se lève et s'avance vers moi en souriant. Sans que je n'ai le temps de réagir, il me prend dans ses bras quelques secondes en me remerciant avant de sortir de la maison tout heureux. Une fois seule je me surprend à sourire discrètement piur une raison qui m'échappe totalement.

En début d'après midi je vais prendre une douche et m'habiller avant de chercher le bout de papier ou Olivio m'avait écrit son numéro. Je le trouve enfin sur mon bureau sous un tas de papier inutiles. Je prend mon téléphone et hésite quelques instants avant d'envoyer mon message.

MESSAGES

Chose promis, chose du.

Merci beaucoup de m'accorder un peu de confiance 😄

De rien, je te demande juste de ne pas en abuser.

Promis 🙏

Je verrouille mon téléphone et le pose sur mon lit avant d'allumer la radio.

Vous êtes bien sûr skyrock et on s'écoute tout de suite le nouveau succès de l'été de Bigflo et Oli.

Faudrait que j'me bouge, mais de toute manière y'a plus d'heure 
J'avais rien d'prévu, autant rien faire à plusieurs 
Y'a le pote condamné qui sortira en douce, le pote amoureux qu'on voit plus depuis qu'il est en couple
J'les appelle tous, comme d'hab on sort en ville, besoin d'air libre 
Notre soirée repose sur les épaules du pote qu'a le permis 
A 5 dans une voiture pourrie on s'imagine en Ferrari, on klaxonne des touristes, j'me demande où passer la nuit 

Dès les premières notes, ma tête commence à bouger. Je note immédiatement le nom dans le but de faire écoute ça a Lison enfin, si elle daigne revenir me voir un jour.

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Je vous en met un deuxième aujourd'hui pour me faire pardonner du week-end ou je n'en ai pas mis.

UlaïaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant