Chapitre 46.

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Je me retourne vers la porte et vois Florian rentrer en fermant doucement la porte derrière lui. Son visage semble figé sur une expression de choque intance. Il marche jusqu'à la chaise opposée à la en traversant la pièce toujours avec cette même expression sur le visage sans dire le moindre mot. Il s'assoit et regarde dans le vide les yeux d'incompréhension.

-Ça va Florian? Qu'est ce qu'il se passe? demandai-je tout de même un peu inquiète.

-Je crois que... J'ai un rencard, dit-il le regard toujours aussi perdu.

-Avec l'infirmière? demandai-je avec un immense sourire sur le visage.

-Elle m'a dit donner son numéro en me demandant ce que je faisais vendredi après son service et pouf, dit-il dans un état second.

-Et pouf? dit Olivio en riant.

-J'ai rien compris à ce qu'il vient de se passer, dit-il en redressant le regard vers nous.

-Mais rassure moi tu vas y aller j'espère? Tu as vu comment elle est belle? C'est une bombe alors si tu ni va pas moi j'y vais à ta place, dis-je très sérieusement.

-Bien sûr que je vais y aller, me dit-il sans relever ma réflexion.

-Tu aimes les filles? me demande Olivio étonné.

-Comment? dis-je en aillant très bien entendu ce qu'il venait de dire.

-Tu as bien compris, me dit-il.

-Je pensais que tu le savais enfin que ça se voyait, dis-je en le regardant sur de moi.

-Non je n'en savais rien du tout, dit-il en souriant.

-Ça te dérange? demandai-je un peu inquiète de sa réponse.

-Oh non pas du tout du moment que tu m'aimes vraiment moi après que tu soit attirée par les hommes, les femmes ou les chiens j'en ai rien à faire tu sais, me dit-il en me serant la main.

Je le regarde d'un air administratif avec un mince sourire pourtant très voyant qui le fait sourire à son tour. Je pose ma main sur sa joue droite en caressant sa pommette avec mon pouce puis, j'avance doucement mon visage du sien et dépose mes lèvres sur les siennes encore blessées.

-Vous êtes trop mignon, dit Florian en nous regardant fixement.

Je me met à rire un peu gênée et pose ma tête à côté de celle d'Olivio qui continue de me sourire.

-Il ne faut peut-être pas que je traîne trop tes parents vint se demander pourquoi c'est si long, dis-je à l'intention de Florian.

-Ils sont partie, me dit-il. Je leur ai dit que l'infirmière m'avait dit qu'il avait besoin de repos et qu'il valait mieux revenir demain, ajoute t-il calmement.

-Mais quel génie ce garçon, dit Olivio en riant.

-Ils ne m'aiment pas trop je crois, dis-je un peu triste.

-Notre père sûrement pas, dit Florian sur de lui. Au contraire il doit même être très heureux, ajoute t-il. Et notre mère...

-C'est pas qu'elle ne t'aime pas crois moi c'est simplement qu'elle ne te connais pas et qu'elle a toujours été très proche de moi, me dit-il en tenant ma main.

-Olivio c'est la prunelle de ses yeux encore plus que moi parce qu'elle a bien failli le perdre quand il était petit alors elle a peur de le perdre maintenant à cause de toi si je peux dire ça, termine Florian.

-Si ça avait été quelqu'un d'autre que toi ça aurai été pareil, me dit Olivio.

-Jamais je ne t'éloignerais de ta famille, je sais troo ce que ça fais de ne pas en avoir pour pouvoir enlever cette chance aux autres, dis-je avec beaucoup d'émotions.

-Elle va finir pas t'aimer, elle est obligée de t'aimer, tu es formidable, me dit Olivio en souriant.

Je lui rend son sourire et l'embrasse délicatement.

A la fin de la journée, au alentours de 19h, je rentre chez moi accompagner de Florian qui me raconte toute sorte d'anecdotes sur Olivio qui me font mourir de rire. Il me raccompagne jusqu'à chez moi sans qu'il n'y ait le moindre silence gênant.

UlaïaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant