Chapitre 16.

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En arrivant, je claque la porte et ma grand-mère m'attrape par les épaules avant que je n'ai le temps d'atteindre les escaliers.

-Qu'est ce qu'il se passe ma chérie? me dit-elle inquiète.

-Rien laisse, dis-je tristement.

-Dis moi Kiana qu'est ce qu'il ne va pas? me demande t-elle.

-C'est le frère de Florian Ordonez, dis-je en détournant le regard.

-Qui ça? me demande t-elle à nouveau.

-Olivio, répondis-je tristement.

-Oh ma chérie, c'est rien ne tant fait pas, peut-être que vous pourriez en parler avec Olivio, me dit-elle en me prenant dans ses bras.

-Je n'ai pas envie, je vais aller me coucher, dis-je en m'écartant de ses bras.

Je ne dis rien de plus et monte dans ma chambre ou je m'éfondre sur mon lit avant de m'enrouler dans les couvertures et de laisser une larme couler sur ma joue. Je m'endors finalement d'épuisement moral.

Le lendemain, je traîne au lit jusqu'à tard avant que ma grand-mère ne viennent me tirer de ma chambre.

-Aller lève toi, me dit-elle, il y a quelqu'un pour toi en bas, ajoute t-elle.

-J'ai envie de voir personne, dis-je sous ma couverture.

-Je ne te donne pas le choix jeune fille, sors d'ici, me dit-elle en tirant la couverture.

Je grogne mais m'execute sous la contrainte. Je descends péniblement les escaliers et vais dans la cuisine en oubliant presque que ma grand-mère venait de m'annoncer la présence de quelqu'un. Je me sert mon petit déjeuner et m'assois à table quand je vois Olivio s'avancer en face de moi. Je laisse tout sur la table et remonte immédiatement dans ma chambre.

-Qu'est ce que tu fais? me demande ma grand-mère un peu agacée de mon comportement.

-Je ne veux pas lui parler, dis-je en rentrant dans ma chambre.

-Kiana tu descends tout de suite, m'ordonne ma grand-mère d'un ton ferme.

Elle ne me parle comme ça que très rarement et, quand c'est le cas, j'ai intérêt à faire ce qu'elle me dit. Je sors de ma chambre sans poser de questions et redescend sans décrocher un mot à Olivio qui me regarde d'un air triste.

-Bon Kiana je vais voir Pierre, je reviens tout à l'heure, me dit-elle, au revoir Olivio, lui dit-elle en souriant.

Elle ferme la porte derrière elle et me laisse seule avec Olivio à qui je ne détache même pas un regard.

-C'est... C'est qui Pierre? me demande-t-il timidement.

-Ça te regarde? lui demandai-je sur un ton glacial.

-Bon qu'est ce que c'est que cette histoire avec mon frère? me demande t-il sérieusement.

Je le regarde un long moment avec beaucoup de mépris tout en continuant de manger.

-Ce n'est pas à moi de te le raconter, dis-je sèchement.

-Je sais, mais personne n'a voulais m'en parler aujourd'hui, dit-il en cherchant mon regard. S'il te plaît, dis moi ce qu'il y a? Qu'est ce qu'il t'as fais? me demande t-il avec insistance

-Il a tué mes parents (adoptif) ça te va comme ça? dis-je très énervée.

-Non, non tu dois te tromper c'est pas possible, me répond-il très sur de lui.

-Écoutes, si ce n'était pas vrai comment est ce que j'aurai su qu'il a eu un accident il y a un an et demi? lui demandai-je énervée.

Il me regarde complètement perdu dans ses pensées et s'assoit sur la chaise à côté de lui.

-Il y a un an et demi, mes parents venait me chercher chez une amie mais sur la route ils ont étaient percuté par un jeune conducteur du nom de Florian Ordonez. Ils ont été conduis à l'hôpital le plus vite possible mais mon père est mort dans l'ambiance et ma mère quelques jours plus tard à l'hôpital, lui dis-je en me calmant un peu.

-Pourquoi personne ne me l'a dit? dit-il tout bas en mettant la tête dans ses mains.

-Ils voulaient sûrement te protéger, lui dis-je en m'adossant au plan de travail.

-Je comprends tout de suite beaucoup mieux ta réaction d'hier, je suis désolé pour toi, me dit-il le regard triste.

UlaïaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant