Chapitre 43.

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Je me dirige vers la sortie sans rien dire à Florian qui me regarde simplement m'éloigner d'un air triste. Une fois à l'extérieur, je fais quelques pas et m'assois sur un banc un peu à l'écart de la foule ambiante piur me mettre à pleurer toutes les larmes de mon corps. Je suis plutôt une dur à cuir comme fille a tout garder pour moi sans jamais verser la moindre larme, ne jamais montrer la moindre émotions mais, quand celle ci devient trop grande et trop lourde à porter, alors je deviens aussi inconsolable quand enfant à qui on a volé sa sucette.

Je met quelques minutes avant d'arrêter de pleurer et de retourner devant les portes automatiques de l'immense hall d'entrer. J'allume une cigarette et m'appuie sur une barrière, le regard vide de toutes émotions.

-Ça va mieux? me demande Florian qui est désormais à côté de moi.

Je n'ai même pas la force de sursauter tant je suis dans les vapes.

-Ouais, ça va mieux, dis-je froidement en prenant une bouffer de cette monstrueuse drogue qui me bouffe petit à petit.

-Tu me passe une cigarette à moi aussi? me demande t-il.

-Depuis quand est ce que tu fumes? lui demandai-je en sortant néanmoins mon paquette de cigarettes.

-Depuis que la vie de mon frère se joue à un coup de scalpel bien placé ou non, dit-il en prenant la cigarette que je lui tant.

Il l'allume et en prends une grande inspiration qu'il garde en gorge durant quelques instants avant de raccrocher une épaisse fumée grise.

-Tu sais Kiana, Olivio t'aime vraiment comme un fou, me dit-il. Sans rire je ne l'ai jamais vu se mettre dans cet état pour une fille, je pense ne pas me tromper en disant que tu es la plus belle rencontre de sa vie, ajoute t-il. Depuis qu'il t'a rencontrer, il n'a jamais perdu son sourire mise à par les quelques jours ou tu l'ignorais, il était dévasté, me raconte t-il.

-Moi aussi je l'aime, et c'est la première fois de ma vie que ça arrive, dis-je en regardant par terre. Il faut croire que le sort s'acharne sur moi et persiste à vouloir me retirer tout ce qui m'est chère, dis-je sur un ton triste et froid.

-Tu sais quand j'ai eu cet accident avec tes parents, j'ai tout de suite voulut te voir en sortant de l'hôpital mais, je n'avais ni ton prénom ni ton nom de famille et mes parents refusaient que je te rencontre sûrement pour ton bien à toi parce que moi j'ai toujours vécu avec ce manque, jusqu'à ce que je te rencontre enfin grâce à Oli, me dit-il tristement. Avant ça j'étais vide et creux, presque sans âme, j'avais totalement perdu goût à la vie avant qu'Oli ne te rencontre, ajoute t-il.

-Oublie ça, c'est du passé, lourd c'est vrai mais du passé quand même, lui dis-je.

Il me regarde avec un mince sourire sur le visage qui lui donne un air crispé assez charmant. Je lui rend ce sourire et m'avance vers lui pour le prendre dans mes bras tandis que quelques larmes s'écoulent de mes yeux déjà rouges et gonflés.

J'écrase mon mégot et rentre dans la salle d'attente avec Florian.

-Monsieur Ordonez, s'il vous plaît, dit une femme derrière nous.

-Oui? dit-il en se retournant.

-Votre frère est sortie du bloc, il est en réanimation, l'opération c'est relativement bien passé, il est normalement hors de danger, dit-elle avec un sourire léger.

-Oh merci, merci beaucoup, dit-il avant de la prendre dans ses bras. Désolé, ajoute t-il en la relâchant un peu gêné. Merci beaucoup mademoiselle.

-Si vous avez besoin de quoi que se soit faite le moi savoir, dit-elle les joue rougis. Je viendrai vous chercher quand vous pourrez aller le voir, ajoute t-elle en me regardant.

Je fais un petit signe de tête accompagner d'un immense sourire remplit d'émotions qui se mélange en moi. Je prend Florian dans mes bras et recommence à laisser mes larmes s'échapper sur mes joues tant le soulagement est fort.
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Waw je suis tellement désolé de ce temps que vous avez passé à attendre et je remercie ce qui continue de lire ça me touche beaucoup et j'ai officiellement fini mes épreuves alors je suis de nouveau prête à écrire. N'oubliez pas de me laisser un commentaire.

UlaïaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant