Après une courte nuit, je me lève et me prépare rapidement pour me rendre à l'hôpital au côté d'Olivio. J'informe ma grand-mère de mon départ et sort finalement de chez moi d'un pas pressé.
J'arrive devant la porte de la chambre 394 et frappe avant de rentrer sans vraiment attendre de réponse. Moi qui m'attendais à voir uniquement Olivio je suis étonnée de constater que ses parents et son frère sont encore là.
-Bonjour, excusez moi je vais peut-être repasser plus tard, dis-je d'une voix timide.
-Non reste, dit Olivio en me tendant la main.
-Olivio, nous étions en famille, lui dit sa mère.
-Maman, c'est ma petite amie et j'ai envie qu'elle soit là, dit-il sur de lui.
-Laisse Olivio, je vais attendre dans la salle d'attente et Florian n'aura qu'à venir me chercher quand je pourrais venir te voir, dis-je en faisant semblent de ne pas être vexé.
Je ferme la porte derrière moi et me dirige vers la salle d'attente en essuyant une petite larme sur ma joue droite.
Après des heures d'attentes, personne ne vient me chercher. Il est presque midi et je commence à avoir un peu faim alors je décide d'aller m'acheter quelques chose à manger à la boulangerie de l'hôpital. Je reste bloquée devant les sandwich sans savoir quoi prendre.
-Jambon beurre, me dit un jeune homme à côté de moi.
-Pardon? dis-je d'un air condescendant.
-Tu devrais prendre ça parce que tous les autres sont dégueulasses on est à l'hôpital après tout, me dit-il avec un large sourire.
-Merci du conseil mais non merci, dis-je froidement.
Je prend un sandwich au thon en le dévisageant et me dirige vers la caisse pour le payer. Je retourne m'assoire dans la salle d'attente et ouvre mon sandwich avant d'en prendre une boucher. Le goût répugnant qui envahi ma bouche me donne presque la nausée. Je grimace et détourne le regard sur la gauche quand je vois le même jeune homme le regarder avec un sourire en coin de fierté. Je me redresse, lui lance un regard noir et croque à nouveau dans mon sandwich ce qui le fait sourire d'autant plus. Je tourne la tête en grimaçant de dégoût et remballe mon déjeuner piur le mettre dans mon sac.
Le temps passe sans que personne ne vienne et je commence à désespérer de pouvoir voir Olivio aujourd'hui.
-Bonjour, me dit une voix féminine
Je redresse la tête et me retrouve nez à nez avec la jeune infirmière de la veille.
-Oh bonjour, comment aller vous, dis-je un peu dépitée.
-Vous n'êtes pas au prêt de votre cousin? me demande t-elle.
-Mon cousin? demandai-je sans comprendre tout de suite. Oh oui euh ce n'est pas mon cousin à vrai dire c'est mon petit ami et il est avec sa famille depuis ce matin alors j'attends, dis-je avec un air légèrement triste sur le visage.
-Oh je vois, me dit-elle. Je peux peut-être faire quelque chose pour vous, me dit-elle fièrement.
-Vraiment? dis-je avec une honce d'espoir dans la voix.
-Suivez moi, me dit-elle.
Je parcours le long couloir qui mène jusqu'à la chambre d'Olivio et me cache un peu plus loin tandis qu'elle prit la famille de sortir attendre dans le hall durant les soins. Ils sortent tous les trois de la chambre mais je la vois retenir Florian par le bras.
-J'ai à vous parler étant donner que vous étiez le premier arrivé sur les lieux, dit-elle un peu timidement.
-Oui bien sur, lui répond Florian.
Les parents d'Olivio s'éloigne et elle me fait signe de venir.
-Entré je vous en prie, me dit-elle en souriant.
-Merci beaucoup je vous en suis très reconnaissante, lui dis-je sans jeter le moindre regard à Florian.
J'ouvre la porte et Olivio tourne la tête vers moi et esquisses un sourire douloureux.
-Tu es enfin là, je me demandais quand est ce qu'il allaient partir, me dit-il en me tendant sa main.
-Je suis là ne tant fais pas je suis là depuis ce matin, j'attends dans la salle d'attente, lui dis-je en entrelaçant mes doigts avec les siens.
-C'est pour ça que..., commence t-il avant d'être coupé par l'ouverture de la porte.
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Dit moi ce que vous en pensez je doute un peu et je ne sais pas vraiment comment continuer.

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Ulaïa
FanfictionUlaïa est un mot hawaïen qui signifie s'éloigner du monde après avoir été trop souvent blessé et déçu par les gens