Chapitre 48.

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Je me précipite vers la porte et sort de la maison en courant presque pour m'éloigner le plus vite possible de cet endroit et des gens qui y sont. Je ne sais pas quoi faire, où aller ni même qui appeller. Ça fait des jours que je n'ai plus de nouvelles de Lison qui c'est s'en doute fait de nouveaux amis plus intéressant que moi et Olivio est à l'hôpital et puis ses parents n'ont pas l'air de vraiment m'apprécier alors leur imposer ma présence d'autant plus que leurs fils ne sont pas là. Florian, à la limite je pourrais l'appeler lui mais je sais qu'il a un rendez-vous ce soir je n'ai pas très envie de le déranger.

La nuit commence à tomber et je vais m'assoire avec mon sac à dos place du Capitole. Je suis plutôt fatiguée par toutes ses émotions et je sent que le sommeil et proche. Petit à petit, adossée contre le mur de cette grande bâtisse, je ferme les yeux et m'endors doucement.

-Kiana? Kiana réveil toi, me dit une voix qui résonne comme un écho dans ma tête.

J'ouvre péniblement les yeux et remarques que je suis allongée par terre. En me redressant je me retrouve face à une image flou de Florian qui me fixe avec de l'inquiétude sur le visage.

-Florian? demandai-je en me frottant les yeux.

-Qu'est ce que tu fais là Kiana? Pourquoi tu dors dehors? me demande-t-il très inquiet.

-Je... C'est une longue histoire enfaite mais ne tant fais pas je vais bien, dis-je avec un sourire forcé.

-Et bien tu vas venir me raconter cette longue histoire chez moi, me dit-il sérieusement.

-Non, pas chez toi, dis-je très sur de moi, tes parents ne m'aime pas, ajoutais-je.

-On peut aller chez moi si vous voulez, nous dit la jeune infirmière de l'hôpital que j'avais à peine remarquée.

-Je ne veux pas vous déranger, dis-je timidement.

-On ne va pas te laisser dormir dans la rue c'est hors de question, me dit la jeune fille.

Je fais un signe de tête approbateur et me relève avec l'aide de Florian qui se précipite pour porter mon sac. On se dirige alors tous les trois dans les quartiers de Toulouse opposés au miens ava't d'arriver devant la porte d'un appartement d'époque. La jeune fille nous fait rentrer et on monte jusqu'à chez elle.

-Tiens, vient t'asseoir sur le canapé, me dit-elle gentillement.

-Merci beaucoup mais je ne vais pas vous déranger et pourrir votre soirée, dis-je timidement.

-Tu ne nous dérange pas du tout, me dit-elle en souriant. Flo, vas mettre son sac dans la chambre d'amis, c'est la deuxième porte à droite dans le couloir, dit-elle à Florian. Tu vas dormir ici ce soir et demain aussi si tu as besoin et tout le temps qu'il faudra d'accord? me dit-elle très calmement.

-Merci beaucoup, vraiment, dis-je en souriant timidement.

Florian revient dans le salon et s'assoit à côté de moi sur le canapé.

-Bon alors explique nous, qu'est ce que tu faisais dehors? me demande t-il.

-C'est un peu compliqué comme histoire et je n'ai pas envie de rentrer dans les détails mais, dis-je avant de marquer une courte pause, j'ai eu de grave problème avec mon oncle et aujourd'hui, en rentrant chez moi il était là. Ma grand-mère ma dit qu'il allait rester quelques jours et je ne pouvais pas rester dans la même maison que lui alors je suis partie et je me suis engueulée avec ma grand-mère qui m'a dit qu'elle ne pouvait pas le laisser dormir dehors alors qu'elle sait pertinemment ce qu'il m'a fait, dis-je en sentant les larmes me monter aux yeux.

-Oh je vois, écoute je ne sais pas ce qu'il c'est passé avec ton oncle mais sache que je suis là si tu as besoin, me dit Florian.

-En attendant, comme je te l'ai dit tu peux rester ici autant de temps que tu voudra, me dit-elle.

-Merci euh...

-Sonia, me dit-elle en souriant.

-Merci Sonia, répondis-je.

On reste ensemble dans le salon à discuter avant que je n'aille me coucher pour les laisser un peu tranquille.
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UlaïaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant