Chapitre 56.

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Je me redresse après quelques minutes au sol et reprend ma respiration avant de me diriger jusqu'au bar. Le temps me paraît long et plus rien ne fonctionne correctement dans ma tête. Une fois entrée dans le bar, mon patron m'interpelle et me demande de le suivre dans son bureau.

-Assis toi, me dit-il.

Je lui obéit et reste silencieuse, le regard vide de toutes émotions et les mains qui se tordent l'une l'autre.

-Qu'est ce qu'il se passe Kiana? Tu n'es pas aussi énergique depuis hier, on me l'a fait remarquer que se soit les clients ou tes collègues tout le monde le vois, me dit-il.

-Je voulais savoir si demain je pouvais avoir ma journée, demandai-je sans vraiment répondre à sa question.

-Pourquoi? me demande-t-il sans réponse. Il me faut un motif Kiana sinon je ne peux pas te donner ta journée, ajoute t-il.

-J'ai, commençais-je. J'ai un enterrement, j'ai vraiment besoin de ma journée de demain, dis-je avec insistance.

-Oh je vois, commence t-il. Qui est ce que tu as perdu? Je dois le savoir aussi pour savoir à combien de jours tu as droit, me dit-il.

-Ma colocataires, elle c'est suicidée et c'est moi qui l'ai retrouvé dans la salle de bain, dis-je d'un ton glacial en le regardant droit dans les yeux.

-Oh, laisse t-il échapper avant de coller son dos au fond de sa chaise. Bon normalement tu n'as le droit à aucun jour mais aujourd'hui tu vas rentrer chez toi et demain tu ne viens pas. Si jamais après demain tu ne te sent pas de venir non plus tu appel et tu reste chez toi, me dit-il sérieusement.

-Merci beaucoup, dis-je les larmes aux yeux.

-Ça va aller ne t'inquiète pas, tu as tout mon soutien, me dit-il.

-Oui, merci beaucoup, dis-je en me levant.

Il me regarde avec un sourire compatissant avant que je sorte de son bureau. Je passe devant le bar où James m'interpelle sans que je ne réponde.

-Oh Kiana je te parle, me dit-il agacé.

-Bah pas moi, dis-je en sortant du bar.

Il me rattrape par le bras et m'empêche de partir en me tenant contre lui se qui me déplaît fortement.

-Cadeau pour toi, me dit-il en mettant sa main dans ma poche avant de partir.

Je reste immobile quelques instants avant de sortir le petit paquet de poudre blanche que James à glisser dans ma poche.

-Bordel, dis-je les larmes aux yeux.

Je remet le sachet dans ma poche et rentre chez moi la tête pleine de choses auxquelles j'aimerai ne pas penser.

Une fois là bas, je m'assois sur mon canapé et pose ce sachet sur la table juste en fasse en le fixant de longue  minutes sans savoir quoi faire avec ça. L'envie de le consommer entièrement me brûle de l'intérieur mais, au fond je sais que je ne peux pas faire ça.
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Le chapitre est très court je sais et pas spécialement passionnant je m'en excuse mais il faut que j'avance progressivement sur la suite et en écrivant rien j'y arrivait pas.

UlaïaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant