Chapitre 44.

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Après une bonne heure d'attente, la jolie infirmière qui craque pour Florian revient vers nous pour nous informer que nous pouvons aller voir Olivio. On se lève tous les deux pour partir en direction de la chambre qu'il occupe.

-Mademoiselle, me dit l'infirmière.

-Oui? Je dis-je en me retournant vers elle.

-Je suis désolé mais, seule la famille est autorisée à le voir, me dit-elle avec une mine désolé.

-Oh euh... bafouillais-je.

-Elle est de la famille, dit Florian, c'est sa cousine.

-Alors dans ce cas pas de problème, dit-elle avec un mince sourire de compréhension.

-Aller viens Kiana, me dit Florian en me prenant le bras.

On avance jusqu'à la chambre 394 dans laquelle Olivio est allongé sur un lit d'hôpital, des tuyaux lui traverse le corps et son visage c'est totalement transformé sous les coup qu'il a reçu. Je m'avance doucement vers le lit et m'assois sur la petite chaise à côté de lui. Il dort encore et sa respiration semble être presque inexistante. Je prend délicatement sa main et y pose délicatement mes lèvres tout en contemplant son visage endormies. Je pose sa main sur mon coeur et reste assise là à le regarder.

-Je vais aller chercher un café, tu en veux un? me demande-t-il.

-Euh ouais, ouais je veux bien si ça ne te dérange pas, lui dis-je en me raclant la gorge.

-Pas de soucis, me répond-il.

Il sort de la chambre en fermant doucement la porte derrière lui et je me retrouve seule avec Olivio qui dort encore. J'entrelace mes doigts avec les siens et pose ma tête sur le lit. Sa main se resert sur la mienne alors je redresse rapidement la tête et voit Olivio qui ouvre doucement les yeux et tourner son visage vers moi.

-Hey salut le bagarreur, dis-je, alors comme ça tu embrasses les filles en couple, ajoutais-je d'une voix douce avec une sourire ressent.

-Quel doux réveil, dit-il d'une voix presque inaudible.

-Tu m'as fais sacrément peur, dis-je d'une voix douce. Tu as mal? demandai-je.

-Je ne sent rien pour le moment, sûrement à cause de la morphine mais ça ne va sûrement pas durer longtemps, dit-il en grimaçant un peu en bougeant.

-J'ai eu très peur de te perdre, dis-je timidement.

-Toi tu as eu peur de me perdre moi? Waw jamais je m'aurai pensé entendre ça de ta bouche, me dit-il en souriant.

-Pourtant j'ai réellement eu peur, dis-je en le regardant dans les yeux.

-Je t'aime tellement si tu savais, me dit-il en caressant ma joue.

Je lui sourit et me redresse pour poser mes lèvres sur les siennes le plus doucement possible pour ne pas lui faire mal. La porte s'ouvre et deux personnes que je n'ai jamais vue de ma vie entre dans la chambre.

-Olivio mon chéri comment tu vas, dit la femme.

-Ça va ça va maman ne tant fais pas, lui répond il.

-Qui est tu toi? me demande t-elle en me regardant d'un air étrange.

-C'est Kiana, dit Olivio avant que je ne puisse répondre. C'est ma petite amie, ajoute t-il en me prenant la main.

-C'est pas vraiment comme ça que j'imaginais les présentations à vrai dire mais au moins c'est fait, dis-je en souriant timidement.

-Je suis très heureux de te rencontrer Kiana, me dit le père d'Olivio.

-Merci beaucoup, je vais peut-être vous laissez en famille, dis-je timidement. Je repasserai demain, dis-je en m'adressant à Olivio.

-Un bisou, me dit-il en me retenant par le bras.

Je lui sourit et l'embrasse timidement sous le regard de ses parents. Je passe ma main sur sa joue et lui fait un clin d'oeil avant de sortir de la chambre. Dans le couloir je croise Florian qui retourne vers la chambre avec deux cafés.

-Tes parents sont arrivés du coup je préfère vous laissez ensemble et Olivio c'est réveillé, lui dis-je en prenant un café dans une de ses mains.

Je lui fais un sourire et m'éloigne pour rentrer chez moi.

Je marche seule dans les rues avant d'arriver enfin chez moi ou ma grand-mère ne dors toujours pas.
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Bon ça c'est cadeau, c'est pour me faire pardonner de toute mes absences. J'attends vos avis.

UlaïaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant