Chapitre 42.

198 21 3
                                    

-J'arrive immédiatement, dis-je juste avant de raccrocher.

Je fini d'enfiler mes chaussures et je dévale le escaliers le plus vite possible avant de courir jusqu'à la porte d'entrée. Ma grand-mère me retiens par le bras et je me libère d'un coup sec.

-Où est ce que tu vas? me demande t-elle d'un air mécontent.

-À l'hôpital, dis-je paniquée. Je dois aller à l'hôpital, continuais-je. Il a dit... Il a dit qu'il avait besoin de moi, dis-je avant de partir en courant.

Je cours dans toute la ville les larmes aux yeux. Je sent mon téléphone vibrer inlassablement dans ma poche, sans doute ma grand-mère qui a besoin d'explication mais je ne répond pas. J'arrive enfin à l'hôpital et cours jusqu'aux portes qui s'ouvre devant moi.

Une fois dans le hall, je ne sais pas quoi faire, je suis complètement perdu. Je m'avance vers l'accueil ou quelques personnes font la queue et j'attends, stressée au plus haut point quand une main se pose sur mon épaule et le fait sursauter.

-C'est moi, ne t'inquiète pas, me dit Florian qui se tient juste à côté de moi.

-Oh mon dieu, Florian, dis-je en le prenant dans mes bras.

-Calme toi, ça va aller, me dit-il avant de se détacher de moi.

-Qu'est ce qu'il c'est passé? Il va bien? Je peux le voir? demandai-je totalement paniqué.

-Écoute calme toi et viens t'asseoir avec moi, me dit-il d d'une voix rassurante.

-Non, je veux le voir, dis-je les larmes aux yeux.

-Tu ne peux pas, me dit-il d d'une voix ferme et forte, il est entrain de se faire opérer, ajoute t-il. Suis moi, je vais t'expliquer, dit-il.

Je vais m'assoire avec lui sur les chaises à l'accueil et attend impatiemment son explication.

-Bon euh, comment te dire ça, commence t-il. Olivio, Olivio à toujours été très doué pour se créer des ennuis c'est comme qui dirait une passion chez lui, dit-il avec un léger sourire. Enfin bref, il y ce mec, un gars qui se la joue gros dur entouré de tout ses petits toutous à la con, un vrai cliché embullant ce gars, dit-il en serant les poings. Il y a peu de temps, sa petite amie à eu le malheur de le tromper avec Olivio, une belle connerie si tu veux mon avis, pour mon frère comme pour elle. Olivio ne l'aimait pas, c'est arrivé une fois c'était sans importance à ses yeux mais pas pour cette fille puisque, après avoir harcelé Olivio de message, elle a quitté son copain pour lui il y a très peu de temps. Il ne te l'a pas dit parce qu'il avait peur de ta réaction, il ne voulait pas tout gâcher parce qu'il tiens vraiment à toi, me dit-il. Sauf que depuis ce jour là, ce mec le cherche et visiblement, il l'a trouvé. Hier soir en rentrant à la maison il c'est fait attraper et tabasser dans une ruelle pas loin de chez nous. Heureusement que je suis rentré après lui et que je l'ai retrouvé sinon, je ne pense pas qu'il aurait survécu, me dit-il d'un ton grave.

-Oh mon dieu, et qu'est ce qu'il a maintenant? demandai-je les larmes aux yeux.

-Ils l'opèrent pour le moment enfin, ça fait bientôt huit heure qu'il est au bloc j'ai juste envie de tout casser à commencer par la gueule de ses connards mais, ça paraît évident que je suis loin d'avoir les capacités physiques pour le faire, dit-il très nerveusement. Alors maintenant il a un bras et quatre côtes cassés, un poumon perforé, un ou deux dents cassées dans le fond, une petite fracture du genou gauche et de multiples hématomes partout sur le corps à cause des cours de pieds et tout ça, finit-il par dire en se tordant les mains.

-Je ne veux pas le perdre, dis-je dans un murmure, c'est pas possible, je ne peux pas le perdre, pas maintenant, dis-je en commençant à pleurer.

J'essuie mes larmes d'un revers de manche et pose ensuite mes mains sur mes genoux avant de me lever en recommençant à pleurer.
    ________________________________
Je m'excuse encore pour l'attente tout ça mais j'ai vraiment très peu de temps pour moi alors voilà je fais de mon mieux. Laissez moi votre avis.

UlaïaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant