Ulaïa

Chapitre 26.

Mes poils s'hérissent sur ma peau à la lecture de cette première strophe.

Après quelques temps, je referme mon livre et prend mon sac pour me rendre au rendez-vous donné. C'est là que mon coeur commence à battre à toute allure. Plus je m'approche des lieux, plus mon envie de faire demi tour est grande mais, je résiste, je veux connaître cette histoire de son point de vue. J'arrive enfin à la place du Capitole et m'avance vers le café prévu quand je vois Olivio assit en terrasse avec le jeune homme a casquette.

Nos regards se croisent et je tourne immédiatement les talons pour partir loin d'ici.

-Kiana, Kiana attend, me crie Olivio en courant pour me rattraper.

Je ne m'arrête pas et continue de marcher jusqu'à ce qu'il me retienne pour que je reste avec lui.

-Je pensais que j'allais réussir mais je ne peux pas, je ne suis pas assez forte piur affronter ça, dis-je complètement paniquée.

-Calme toi, il ne va rien t'arriver de mal, si tu n'as plus envie de venir pas de problème, on ne peut pas te rapprocher ça mais, saches que tu n'as pas à contrôler ta colère ou ta tristesse, Flo est près à tout encaisser, il peut tout te raconter et il a besoin de te parler, me dit-il en tenant mes bras avec douceur.

Mon regard se fige dans le siens et toutes les émotions qui me rongeait disparaissent soudain pour laisser place à un bien être et une sérénité dingue.

-D'accord, je te suit, dis-je alors d'une petite voix.

Il me sourit et me prend la main pour me rassurer avant d'avancer vers la table ou nous attend son frère. Mon coeur bat à une vitesse folle et je sert la main d'Olivio le plus forte possible pour être bien sûr qu'il est là.

-Tu vas me casser la main si tu continue, me dit-il en souriant.

-Désolé, je suis un peu stressée, dis-je en desserant ma main.

-Non non, si ça peut te détendre alors vas y, ce n'est pas grave, rajoute t-il d'une voix très rassurante.

Je lui sourit timidement et on arrive presque à la table ou son frère est assit, dos à nous.

-Flo, dit Olivio en posant sa main sur son épaule.

Le jeune homme se retourne dans un sursaut qui me fait peur et je ressert ma main sur celle d'Olivio qui grimace un peu.

-Désolé, dit le jeune homme visiblement gêné. Je, il marque une pause avant de relever sont regard vers moi pour la première fois, je m'appelle Florian, dit-il en me tendant une main tremblante. Je

Je la regarde longuement avant de la serrer d'une manière peu assurée.

-Merci d'avoir bien voulu venir, me dit-il avec un sourire mitigé entre joie et gêne.

-De rien, dis-je froidement sans le vouloir forcément.

-Viens, assied-toi Kiana, me dit Olivio que je suis jusqu'à la chaise.

Je suis en face de Florian, je suis en face de celui qui a tué mes parents.

-Putain je ne peu pas croire que je sois là, dis-je en détournant le regard et en passant mes mains dans mes cheveux.

-Je veux juste te raconter, pour que tu ne me prennes pas pour un connard, me dit Florian maintenant devenu très sur de lui.

Je ne répond rien et me contente de le regarder pour qu'il comprenne que je l'écoute.

-Ce soir là, je revenais d'une soirée chez un ami, je venais d'avoir mon permis alors je n'avais pas bu une seule goûte d'alcool, commence t-il à me dire. Je devais déposer un de mes amis chez lui avant de rentrer, lui il avait bu, et pas qu'un peu, me dit-il.

Flash back (pdv de Florian)

Il était tard et j'étais sur la route pour déposer Max chez lui. Il était déchaîné et complètement ingérable à côté de moi.

-Ne me ramène pas tout de suite, viens on va se marrer, m'avait-il dit d'une voix alcoolisée.

-Non Max, t'es raide là, je ne vais pas t'emmener chez Julie maintenant, lui avais-je répondu.

-Aller s'il te plaît, insistait-il.

Mais une fois à l'intersection qui menait chez Julie, il a tourné le volant de force.