Chapitre 33.

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-Merci beaucoup pour le repas Mina c'était délicieux, dit Olivio en se dirigeants vers la porte.

J'ouvre la porte d'entre et je sors avec lui devant la maison.

-Bon, on s'appelle alors? me demande t-il en souriant.

-Ouais, dis-je d'une voix basse avec un léger sourire.

Il me sourit quelques instants avant de passer sa main derrière ma nuque pour me ramener dans ses bras. Il me sert contre lui et dépose un baiser sur mon front avant de me regarder en souriant.

-Sinon au lieu de t'appeler, on a qu'à dire qu'on se voit demain non? demandai-je timidement.

-D'accord, dit-il un peu étonné.

Il embrasse mon front une nouvelle fois et s'éloigne de la maison sans se retourner. Je le regarde partir loin de moi et un sourire timide s'installe sur mon visage. Je retourne à l'intérieur où ma grand-mère m'attend visiblement en quête de réponses que je n'ai peut-être pas moi même.

-Vous êtes ensemble? me demande t-elle sans aucune fioritures.

-Non, non on est pas du tout ensemble, lui dis-je en riant.

-Mais il te plaît quand même non? continue t-elle à m'interroger.

-Je ne sais pas, j'en sais rien du tout enfaite, dis-je en perdant mon sourire déjà très rare.

-En tout cas, toi tu lui plaît beaucoup, me dit-elle en souriant.

-Je sais, il me l'a bien fait comprendre, lui dis-je en baissant le regard. Je euh... Je vais aller me coucher je pense, ajoutais-je en bafouillant.

-D'accord ma chérie, dors bien alors, me dit-elle avant que je ne monte dans ma chambre.

Je m'allonge sur mon lit, quand mon téléphone se met à sonner. Je regarde l'écran un peu déconcertée d'y lire Lison. Je ne répond pas et laisse vibrer mon téléphone sur mon lit les trois fois où elle a essayé de m'appeler. J'ai sûrement l'air d'une conne mais, je n'ai pas envie de lui parler, on est trop souvent dessus.

Je fixe le plafond avec un sourire bête accroché au visage en pensant à tout ce que Olivio à pu me dire. Je ne sais même pas ce que je ressent dans le fond, c'est étrange et en même temps très plaisant. Cette sensation de plaisir démesuré face au contexte me perturbe un peu mais finalement s'évanouit.

Le lendemain, au alentour de 15 heure, Olivio vient sonner à la porte de chez moi. Je l'accueil avec un immense sourire qui semble beaucoup étonner ma grand-mère.

-Bon Kiana je dois aller faire de courses je reviens tout à l'heure, me dit-elle.

-Non attend, on vient avec toi, lui dis-je sérieusement.

Elle me sourit et on monte en voiture pour aller jusqu'au super marché.  Une fois sur place, on prend un chariot que Olivio commence à pousser tandis que je m'installe à l'intérieur, à l'autre bout du cadit, face à lui. Ma grand-mère marche à côté de lui et me fixe avec un splendide sourire.

-Bon alors je vais aller dans les rayons de droites et vous dans ceux de gauches pour aller plus vite, nous dit elle en s'éloignant de nous.

-Bon bah alors on y va, dit Olivio en me faisant un clin d'oeil.

On déambule dans les rayons en silence jusqu'à ce que je me décide à prendre la parole.

-Lison à essayé de m'appeler hier, trois fois, lui dis-je en pinçant mes lèvres.

-Vraiment? Et qu'est-ce qu'elle voulait? me demande t-il intrigué.

-Je ne sais pas, je n'ai pas répondu, dis-je en détournant le regard.

-Attend quoi? Pourquoi? le demande t-il sous le choque.

-Je, dis-je en levant les yeux au ciel, je n'avais pas envie de lui parler alors que je venais de passer ma meilleure soirée depuis au moins 2 ans, lui dis-je.

Il me regarde sans rien dire et commence soudain à sourire en continuant de pousser le chariot.

-Tu aurais quand même du répondre, le dit-il en regardant ailleurs avec un grand sourire.

Je le regarde pendant quelques secondes sans aucune expression sur le visage ni aucun mot qui sort de ma bouche. Je ne détourne les yeux que lorsqu'il osé enfin me regarder.
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Bon j'ai écrit dans des conditions un peu particulière aujourd'hui alors je ne suis pas sur que le chapitre soit bon vu mon état d'esprit.

UlaïaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant