Chapitre 27.

203 25 4
                                    

Je n'ai pas eu le temps de réagir que j'étais déjà sur l'autre voie, et une voiture arrivait droit sur nous. J'ai tenter tant bien que mal de l'éviter mais la panique ne m'a pas aider à nous sauver. La voiture nous a percuté de plein fouet et ma tête à cognée contre le volent avec une grande violence.

Fin du flash back

-Je me suis réveillé deux jours plus tard à l'hôpital complètement perdu, me dit-il. Ce jour là j'ai appris que j'allai être momentanément obligé de me déplacer en fauteuil et également que j'étais le seul survivant de l'accident. En un seul instant j'avais perdu l'un de mes meilleurs amis et tué deux pauvres personnes qui s'avèraient avoir une fille, ajoute t-il. Jamais je ne me suis pardonné d'avoir rendu une jeune fille orpheline. Alors, tu imagines que lorsque Olivio m'a parlé de toi, je mourrais d'envie de te rencontrer, finit il par me dire. Évidemment tu as le droit de m'en vouloir et je trouve même ça normal mais au moins tu sais ce qu'il c'est passé ce soir là et, s'arrête t-il.

-Et maintenant je sais que tu n'y étais pour rien, dis-je en le regardant.

-Je ne pense pas n'être responsable de rien au contraire même mais sache juste que je m'en veux terriblement, dit-il, et min frère n'étais pas du tout au courant de tout ça si ça peut te rassurer, ajoute t-il en regardant son frère.

-Oui, je le savais déjà mais je préfère en être sûr, dis-je en regardant Olivio.

-Quand je suis venu chez toi et que tu m'as dit que tes parents avaient été tué dans l'accident qu'ils ont eu avec mon frère, j'en ai d'abord énormément beaucoup voulu à Florian, me dit Olivio. Et puis après il m'a raconté toute l'histoire et là, j'ai changé d'avis sur tout ça, ajoute t-il.

-Je suis, commençais-je par dire, c'est très étrange. D'un côté j'en veux énormément à celui qui a tué mes parents mais je ne t'en veux pas à toi, dis-je sans réelle expression. Je crois que j'ai besoin de réfléchir à tout ça, dis-je en me levant. Merci beaucoup pour avoir pris la peine de tout me raconter, ajoutais-je.

-Tu veux que je te raccompagne? me demande Olivio.

-Oui, avec plaisir, dis-je en pinçant mes lèvres pour ne pas sourire.

Ils se lèvent tous les deux et Florian part dans la direction opposé à la mienne. Olivio le regarde s'éloigner quelque instants avant de se tourner vers moi et de me sourire timidement. 

-On y va? me demande t-il.

-Ouais, allons y, dis-je avec un mince sourire.

On marche vers chez moi en discutant de tout et de rien. J'aime bien la compagnie d'Olivio, il arrive à tenir une conversation correct avec n'importe quel sujet, j'en suis presque admirative.

-Tu veux une glace? me demande t-il en passant devant l'un des meilleurs glacier de la ville.

-Oh non, je n'ai pas d'argent sur moi, lui répondis-je.

-Ce n'est pas un problème ça, me dit-il en souriant.

Il s'avance vers le glacier et je le suis, un peu plus loin derrière. On arrive devant et il se retourne fièrement vers moi.

-Tu veux quel parfum? me demande-t-il en souriant.

-Quoi? Euh non non je ne veux pas que tu paye pour moi, dis-je.

-Tu n'as pas le choix, me dit-il. Alors? Quel parfum? me demande t-il à nouveau.

-Cerise, dis-je finalement.

-Super, me dit-il. Bonjour, je vais vous prendre une glace au citron et une autre à la cerise, dit-il au vendeur.

-Merci beaucoup Olivio, lui dis-je en souriant un peu.

-De rien mais, arrête de m'appeler Olivio, me dit-il. Appel moi plutôt Oli je préfère, ajoute t-il en souriant.

-Comme tu voudra, lui dis-je calmement.

-Tenez, voici vos glaces, lui dis le vendeur en lui tendant les deux cônes.

-Merci beaucoup, bonne journée, répond Olivio avec un immense sourire.

Il me donne ma glace et on s'éloigne du glacier en mangeant.

UlaïaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant