Je reste silencieuse un peu malgré moi puisque aucun mots ne sort de ma bouche.
-Allô? répète t-il intrigué.
-C'est qui? dit une voix de garçon derrière lui.
-C'est Kiana mais ça ne répond pas, lui dit-il.
-Raccroche, elle t'as peut-être appelé par erreur, répond le jeune homme.
-Ouais, t'as raison c'est sûrement ça, dit Olivio tristement.
-C'était pas une erreur, dis-je avec beaucoup de difficultés.
-Kiana? demande t-il étonné.
-Est-ce que, commençais-je avant de marquer une pause, est ce que tu pense que tu pourrais passer chez moi? lui demandai-je d'une voix vacillante. Si tu as le temps et l'envie aussi, m'empressais-je de rajouter.
-Oui bien sur, je vais passer, je fini mon verre et j'arrive, me dit-il très calmement.
-Ne te sent pas obligé si tu n'as pas envie je...
-Kiana, me coupe t-il. J'ai très envie de passer te voir alors arrête ça, me dit-il. Je suis là dans 30 minutes, ajoute t-il.
-D'accord, dis-je timidement.
-Pas de soucis, à tout de suite, me dit-il avant de raccrocher.
Je repose mon téléphone sur mon bureau sans savoir quoi faire à attendant. Je m'attache les cheveux en chignon et descends dans le salon pour faire du ménage histoire de me détresser un peu. Je le donne à fond dans ce que je fais pour oublier l'arrivée imminente d'Olivio à la maison.
Après ce que me semble être un court moment, on sonne à la porte.
-Oh non merde, dis-je en me regardant dans le miroir.
J'ai les yeux encore rouge des quelques larmes que j'ai versée et la chaleur ma fais comme gonfler les joues. Tant pis, je dois aller ouvrir. Je m'avance vers la porte, prend une grande inspiration et l'ouvre doucement. Il me regarde un peu gêné et détourne les yeux après quelques minutes.
-Salut, lui dis-je en baissant les yeux.
-Salut, me répond-il.
L'atmosphère est terriblement gênante et je ne sais pas vraiment comment réagir.
-Rentre désolé je te laisse dehors, dis-je perturbée.
Il entre timidement et je referme la porte derrière lui.
-Écoute Kiana je
-Non, le coupais-je, arrête de parler, c'est moi qui dois le faire, lui dis-je. Assied-toi.
Il s'assoit et je commence à faire les cent pas sans rien dire.
-Bon euh, je suis vraiment désolé pour la réaction que j'ai eu hier, commençais-je, et je crois que je te dois des explications.
-Tu ne me dois rien, me dit-il. Si je ne te plaît pas ce n'est pas grave, ajoute t-il.
-Non, non ça n'a rien à voir avec ça Olivio, lui dis-je. Je... Je n'arrive pas à avoir une relation stable avec une personne que ce soit amical ou amoureux, bien que ce soit pire quand il s'agit d'amour, dis-je en laissant échapper un rire nerveux. Tout à long de ma vie on m'a abandonné, à commencer par ma naissance. Mon père c'est tiré alors que je n'étais pas née et ma mère m'a faite adopter, dis-je. Et puis comme beaucoup il y a eu les petites histoires au collège et la famille de mon adoptifs qui nous a renié, autant dire que ce ne sont pas des choses facile à encaisser à 14 ans, dis-je tristement. Et puis il y a un ans et demi j'ai perdu mes parents, ça m'a anéanti, je me suis sentit abandonnée et je me suis renfermée sur moi même, j'ai tout perdu à cette époque, dis-je en laissant couler une larme sur ma joue. Alors ça complique beaucoup les choses pour ce qui est d'avoir une relation avec quelqu'un.
-Je suis vraiment désolé Kiana, tu ne mérite pas tout ça, me dit-il avec beaucoup de compassion.
-Enfaite, si il n'y avait que ça, tout irai bien, lui dis-je, ça ne compliquerai pas mes relations amoureuse d'ailleurs inexistante, dis-je en baissant les yeux.
-Tu me fais très peur Kiana, me dit-il inquiet.
-S'il te plaît, c'est déjà très dur pour moi d'en parler, lui dis-je calmement avant de prendre une grande inspiration.
_______________________________
Je sais je vous laisse encore sur un suspense c'est très sadique mais je vous propose d'en mettre deux aujourd'hui qui serait d'accord?Sinon j'ai vu qu'il y avait des garçons qui lisais apparemment j'ai été super surprise alors j'aimerais bien savoir qui c'est, laissez le en commentaire ou en message privé 😉

VOUS LISEZ
Ulaïa
FanfictionUlaïa est un mot hawaïen qui signifie s'éloigner du monde après avoir été trop souvent blessé et déçu par les gens