Je ne réagit pas, pensant et espérant que l'on ne s'adresse pas en moi.
-Oh la violette c'est à toi que je parle, ajoute le jeune homme.
Je me retourne et fais face à trois garçon d'à peu près mon âge dont un qui me regarde avec des yeux malsains et en passant sa langue sur ses lèvres.
-Pardon? demandai-je froidement
-T'es sourde ou quoi? J'ai dis jolie petit cul, répète t-il visiblement fière de lui.
-Non je voulais juste te laisser une chance de prouver que tu n'étais pas un gros con, lui dis-je froidement.
Ses deux abrutis de copains se mette à rire tandis qu'il me dévisage d'un regard à faire pâlir un mort.
-Répète un peu sale pute, dit-il très énervé.
-Tu te sent fort avoue le, c'est facile, je suis une fille inoffensive c'est ça? Tu te cache derrière des insultes en espérant me faire du mal, lui dis-je très sur de moi.
-Ferme là connasse tu ne sais pas de quoi tu parles, dit-il in s'avançant dangereusement de moi.
-Qu'est ce que tu vas faire tu vas me frapper? lui dis-je calmement.
-Lâche la, dit une voix de garçon de
Avant que je puisse tourner la tête, mon agresseur est au sol cloué par terre par un jeune homme que j'ai l'impression de connaître. Je m'éloigne doucement en réalisant que c'est un ami d'Olivio. Je me jette dans l'eau et mis cache le temps que je jeune homme, intrigué de ma disparition, s'éloigne.
Une fois plus loin, je sort de l'eau et vais chercher ma serviette avant de quitter la piscine un peu déboussolée. Je marche dans la rue les cheveux encore mouiller et dégoulinant sur mon tee-shirt blanc. Je cours jusqu'à chez moi et entre en claquant la porte.
-Kiana? Kiana c'est toi? me demande ma grand-mère.
-Oui Nanou, c'est moi, dis-je calmement.
-Alors, raconte moi, me dit-elle sérieusement.
-Raconter quoi? demandai-je un peu paniquée.
-La rencontre avec Florian Ordonez, me dit-elle.
-Oh et bien rien de spécial, il m'a raconté tout ce qui c'était passé ce soir là, lui dis-je avant de lui conter l'histoire entière.
Je discute avec elle pendant plusieurs dizaines de minutes et monte dans ma chambre pour m'allonger quelques instants. Je réfléchis beaucoup, peut-être trop mais, j'ai trop de choses à dire sans pouvoir ouvrir la bouche. Il y a tellement de choses que j'aimerai dire à Olivio, lui expliquer ma réaction, lui dire tout ce que j'ai en moi mais, c'est impossible, il ne comprendrait pas.
Ma grand-mère m'appelle pour passer à table et je descend manger avec elle. Je suis plutôt rêveuse durant ce repas, et j'ai beaucoup de mal à me concentrer sur la conversation que ma grand-mère essaie devoir avec moi.
-Désolé Nanou, j'ai un peu mal au crâne, je crois que je vais monter me coucher, lui dis-je calmement.
-Tu veux que je reste ici aujourd'hui au lieu d'aller voir Pierre? me demande-t-elle.
-Non, vas-y je vais me débrouiller, lui dis-je en monter les escaliers.
Je rentre dans ma chambre et m'assois à mon bureau en posant ma tête entre mes mains.
-Putain, chuchotais-je.
Je prend mon portable dans un geste rapide et ouvre ma conversation avec Olivio pour lui écrire un message.
Salut Olivio, bon je ne suis pas très douée pour tout ça mais j'aimerai te parler enfin surtout t'expliquer, j'ai beaucoup de choses on fond de moi dont il faudrait que je te parle.
Je m'apprête à envoyer le message quand ma grand-mère vient frapper à ma porte pour me dire qu'elle part voir Pierre. Une fois la porte refermée, je relis mon message et l'efface immédiatement pour finalement l'appeler sur un coup de tête.
Le bip du téléphone fait battre mon coeur à toute vitesse, si bien que j'hésite plusieurs fois à raccrocher sans avoir le courage de le faire. Et puis, après des secondes interminable...
-Allô?
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Merci pour tous les messages gentils que je reçois ça me fais super plaisir vraiment je suis super touchée. N'hésitez pas à m'envoyer des messages si vous avez des questions ou autres je vous répondrais avec plaisir.
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Ulaïa
Fiksi PenggemarUlaïa est un mot hawaïen qui signifie s'éloigner du monde après avoir été trop souvent blessé et déçu par les gens