Ulaïa

Bac blanc, besoin davis!

Ça n'a rien à voir avec l'histoire mais j'ai passé mon bac blanc de français il n'y a pas longtemps et j'aurai aimé avoir votre avis. Alors voilà j'avais pris sujet d'invention et le sujet c'était: "Vous raconter une expérience qui vous a procuré le bonheur d'apprendre"

Je précise juste que l'histoire que j'ai raconté est vrai du début à la fin voilà merci de me donner votre avis le plis objectif possible.

J'ai toujours aimée apprendre de nouvelles choses, comprendre ce qui m'avait toujours échappé et écouter quelqu'un m'expliquer avec passion ce qui me paraissait incompréhensible. Contrairement à ce que nous pourrions croire, l'école ne m'intéresse que très peu. J'ai beaucoup de mal avec les cours magistraux orchestrés par un professeur qui nous donne à écrire toutes sortes d'informations qu'il m'arrive parfois de ne pas comprendre, pour ensuite devoir les apprendre bêtement sans demander pourquoi. Non, moi j'aime apprendre par passion, pas par obligation.

La personne qui m'a le plus permis de comprendre le bonheur d'apprendre, est sans nul doute mon grand-père. Passionné de voyage, il a fait le tour du monde et, à chaque retour en France, il me contait une nouvelle histoire et m'en apprenait davantage sur d'autres cultures qui m'était inconnues. Un jour, alors que j'avais 13 ans, il était passé nous voir en rentrant d'un énième voyage dans son pays de prédilection: l'Inde. Je me souviens particulièrement de cette fois-ci car il était parti bien plus longtemps que d'habitude et j'étais certaine qu'il allait avoir beaucoup de choses à me raconter. Ce jour-là, je n'ai jamais été aussi attentive à ce qui sortait de sa bouche. Je m'accrochais à chaque mot de peur de ne plus jamais les entendre. Tandis qu'il me racontait ce qu'il avait vu, je m'imaginais chaque couleur, chaque odeur et chaque sensation. Il m'avait appris beaucoup sur la culture religieuse en s'attardant sur la réincarnation ce qui m'avait fascinée. Il n'avait, bien entendu, pas oublié de me parler de toutes les familles qu'il avait rencontré et avec qu'il avait eu la chance de vivre durant quelques temps. Ces mots me fascinaient ils me remplissaient d'une joie inexplicable mais réellement forte. Plus que de la fascination pour son récit, c'était une véritable envie de savoir et de connaître que je ressentais. Il m'avait également beaucoup parlé de la nourriture indienne très différente de la notre. J'avais eu l'occasion de sentir et de goûter toutes sortes d'épices qui nous avait ramené de là-bas. C'était un festival d'odeur et de saveurs qui m'avait transporter tout droit en Inde, devant les plus beaux paysages.

Après m'avoir fait rêver à toutes sortes de choses toutes plus belles les unes que les autres, grand-père m'avait parlé de la misère. Il m'avait dit ces mots: "Tu sais, tout à l'air magnifique vu comme ça mais, pour les habitants, c'est difficile. En France, la vie est simple, les enfants vont à l'école et la plupart des gens vivent bien, on ne connaît pas la vraie misère. En Inde, les enfants de ton âge travail pour aider leurs parents à acheter à manger, ils ne vont pas à l'école pour la plupart. Est-ce que tu sais pourquoi je suis parti aussi longtemps ?". Ne sachant pas la raison de son si long voyage, je n'avais d'autre choix que de répondre non. C'est alors qu'il m'avait dit que, pour offrir une chance aux enfants indiens, pour qu'ils puissent avoir autant de chances de réussir que nous et qu'ils puissent aller à l'école, il avait créer une association pour financer la construction d'une école à laquelle il allait participer. Mes yeux se sont alors mis à briller de mille feux, non seulement j'avais appris la culture indienne mais également l'importance de la générosité et du partage sans lequel rien n'aurait de véritable sens.

Cet homme est, sans le moindre doute, celui qui m'a le plus appris du début de ma vie jusqu'à la fin de la sienne. L'histoire merveilleuse qu'il m'a raconté ce jour-là restera la plus belle de ma vie. Pour moi, c'est ça le véritable bonheur d'apprendre.