Opposites attract [L.S]

Chapitre 49

Point de vue Harry Styles.

«Mon petit-fils n'a pas mauvais goût à ce que je vois, sourit la grand-mère. Il est gentil avec toi?
- Louis est une perle, Madame.
- Oh je t'en prie, appelle moi Joyce.
- Oh, euh... Louis est une perle, Joyce.
- Ne fais pas attention mamie, Harry dit des bêtises. Je ne suis pas une perle, il exagère.
- C'est toi qui dis des bêtises, je...
- Pardonne moi, le coupa Joyce. Je sais que c'est malpoli de couper la parole, mais que diriez-vous si je vous donnais vos cadeaux?
- Nos? Demandais-je en fronçant les sourcils.
- Bien sûr, tu fais parti de la famille maintenant, comment pourrais-je ne pas t'offrir un petit quelque chose?
- Il ne fallait pas, ça me touche.
- Mamie, merci. Tu es adorable.
- Voyons mes petits, ce n'est rien. »
Elle me tendit un petit paquet emballé de papier cadeau vert, et un autre à Louis de couleur bleu. Il l'ouvrit en premier et les larmes lui montèrent aux yeux lorsqu'il vit que c'était un album photos.
« Ce n'est pas grand chose, mais il y a encore de la place alors je me suis dit que tu pourrais rajouter des photos récentes.
- Il est merveilleux, merci! »
Il la serra très fort dans ses bras puis se tourna vers moi, attendant que j'ouvre le mien. Je ne tardais pas à le faire, et je fus agréablement surpris d'y découvrir un ancien Polaroïd encore en très bon état. Tout ce qui était ancien, j'adorais et je soupçonnais Louis de le lui avoir dit. Je me levai pour la prendre à mon tour dans ses bras et elle resserra son étreinte lorsque je la remerciais de bon cœur. Je retournai ensuite à ma place et sortis le cadeau que j'avais prévu à Joyce. Je craignais que ça ne lui plaise pas, alors c'était avec une main tremblante que je lui tendis le paquet. Elle parut surprise, puis finit par le prendre et Louis prit ma main dans la sienne afin d'entrelacer nos doigts. Elle déchira l'emballage avec délicatesse, et elle en sortit un châle en soie avec des motifs de fleurs, qui allaient parfaitement avec son teint. Je ne m'étais pas trompé, elle lui allait à la perfection. Louis m'avait envoyé une photo d'elle et lui, c'était donc comme ça que j'avais pu me faire une idée de cadeau.
« Il est magnifique. Merci milles fois. J'en prendrai le plus grand soin.
- Je vous en prie, ce n'est rien. Je suis ravi qu'il vous plaise. »
Louis lui donna le sien: c'était un collier en or, absolument splendide et gracieux. Elle avait les larmes aux yeux, mais réussissait à se contenir. Elle était adorable.
« Vous m'avez trop gâtés, vous êtes des amours. »
Nous lui sourions, tandis que je tendais le cadeau d'anniversaire à Louis.
« Joyeux anniversaire, mon ange. »
Sa bouche s'ouvrit en grand: il ne s'y attendait pas. Je souris grandement et il m'embrassa la joue, par respect pour son ancêtre. Celle-ci, curieuse, le pressa pour qu'il l'ouvre. Doucement, il déchira le papier et il découvrit les billets d'avion, de Disney, ainsi qu'un dépliant avec l'hôtel dans lequel nous logerons, les monuments à visiter, et tout ce qu'il s'en suit. Il posa sa main sur sa bouche, ébahi, les larmes aux yeux.
« Oh non, ne me dis pas que tu as fait ça?!
- Tu as la preuve devant tes yeux, Lou.
- Dis-moi que je rêve.
- C'est la réalité. Ça te plaît? »
Pour réponse, il me sauta littéralement dans les bras, en pleure, en me remerciant une dizaine de fois.
« Merci mon coeur, me chuchota Louis à l'oreille. C'est vraiment trop, je... Je ne sais pas quoi te dire... Je... Tu es fou, tu vas me rendre fou. Tu viendras avec moi, hein? Tu ne me laisseras pas?
- Bien sûr que non, je serai là. Encore un joyeux anniversaire. »
Il me serra tellement fort dans ses bras que j'avais l'impression que mes os allaient se briser sous ce contact. Il osa finalement poser ses lèvres légèrement mouillées de par ses larmes contre les miennes, délicatement. Puis, il finit par se rassoir à sa place.

Ce soir, il ne me quitta plus une seule fois des yeux. Il n'a pas lâché ma main, sauf en cas d'obligation, et cherchait un autre moyen pour avoir un quelconque contact avec mon corps. Ce soir, je ressentais l'amour qu'il avait pour moi. Mais ce n'était pas juste parce que je lui avais fait réaliser son rêve. C'était parce que j'avais été accepté par sa grand-mère, parce que j'avais pensé à son anniversaire, parce que pour une fois, il était entièrement heureux. Voilà ce que je lisais dans son regard. Il m'aimait plus que de raisons, et ça suffisait à me combler de bonheur.