Chapitre 50

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Point de vue Louis Tomlinson.

Le jour de Noël. Ce fameux jour que j'avais toujours haïe, tout comme mon anniversaire, en réalité. Mais aujourd'hui, c'était différent. Je pouvais qu'être heureux car j'étais aux côtés de l'homme que j'aimais au plus profond de mon âme. Mais le stress était à son comble: première rencontre avec sa famille et lui-même avait la trouille. Donc, ça ne m'aidait absolument pas.
« T'as pas besoin de stresser, me dit Harry lorsque nous sortons de la voiture. Ils vont tellement t'adorer qu'ils t'adopteront à ma place.
- Ne dis pas n'importe quoi. Ils t'aiment et sont fiers de toi, j'en suis sûr. Personne ne peut remplacer un membre de la famille. »
Il me serra dans ses bras, entrelaça nos doigts puis frappa à la porte. Sa maison d'enfance était vraiment belle, et l'on sentait qu'elle était remplie de souvenirs, bons comme mauvais. Une jeune femme d'une quarantaine d'années nous ouvrit et la ressemblance que Harry avait avec sa mère était frappante: impossible de penser qu'il avait été adopté. La jeune femme le serra immédiatement dans ses bras, et il lui rendit en lâchant la main. Je me sentais tout de suite de trop, mais celle que je supposais être la sœur de mon petit ami, me prit dans ses bras, me surprenant.
« Tu es Louis, c'est bien ça?
- Oui... Oui, c'est bien moi.
- Ravie de te rencontrer, je suis Gemma, la grande sœur de Harry. Merci de prendre soin de lui. »
Elle me lâcha avant que je ne puisse répondre puis elle n'attendait pas une seconde de plus pour prendre son frère dans ses bras qui sembla plus réticent sur le coup.
« Harry, je suis tellement heureuse de te revoir, tu m'as tellement manqué... »
Pendant ce temps, la génitrice de Harry me serra brièvement dans ses bras avant de me regarder de la tête aux pieds.
« Bonjour Louis, ravie de te rencontrer, je suis Anne. Mon fils a de meilleurs goûts qu'avant!
- Également, ris-Je nerveusement.
- Maman, râle Harry.
- Rentrez, restez pas là! »
Le dîner se passa merveilleusement bien, plus que je ne l'aurai cru. La famille de Harry était extraordinaire, et ça se voyait qu'elles l'aimaient. C'était beau, et dans un sens, je ne pouvais pas m'empêcher d'être légèrement jaloux.
Le dessert arriva, et ce fut l'heure des cadeaux. J'allais donc chercher ces derniers dans le coffre de la voiture, surprenant tout le monde, ne s'y attendant pas. Quand je retournais au salon, ils me regardaient toujours avec des yeux globuleux et j'aurai juré avoir rougi de gêne. Je donnais leurs paquets à tous et me rassis à ma place initiale, c'est à dire à côté de mon petit ami. Il posa un baiser sur ma tempe et entoura mes épaules d'un bras. Je calai ma tête sur son épaule tout en regardant Anne ouvrir son cadeau. Et le temps d'un instant, je cru qu'elle allait hurler. Enfin, elle l'avait fait, mais pas de la manière que je pensais.
« Non mais ça va pas?! Tu es fou! Ça a dû te coûter une blinde! Comment tu savais que j'adorais ce champagne? Ah non, je ne peux pas accepter! »
Je ris. J'avais l'impression d'être un enfant, et Harry était tout autant surpris que sa mère.
« C'est Harry qui me l'a dit. Il vous plaît? Je ne savais pas lequel choisir alors j'ai trouvé que le coffret était plus judicieux...
- Évidemment qu'il me plaît! Oh mon dieu, c'est trop, merci! »
Elle me serra dans ses bras tellement fort, que dans ce geste je compris que ça la touchait réellement.
« Quand je te disais que mon petit ami était génial, dit fièrement Harry. »
Je déposai un baiser sur sa joue et il me répondit d'un grand sourire. Gemma ouvrit son paquet à son tour, et elle semblait tellement émerveillée par le tissu que j'en étais ému.
« Oh mon dieu... Où est-ce que tu l'as trouvé? Je n'ai jamais trouvé cette couleur! Il est magnifique, merci beaucoup!
- Ravi qu'il te plaise. »
Elle embrassa ma joue doucement et retourna à sa place, sans lâcher son tissu du regard.
« Alors Harry, tu ouvres tes paquets? Demanda Anne. »
Il me regarda, puis finit par ouvrir le plus petit paquet: le bracelet. Quand il ouvrit le petit écrin, des milliers d'étoiles apparurent dans ses yeux, et il se jeta littéralement dans mes bras.
« Avant de te jeter sur moi, regarde les autres mon coeur. »
Il embrassa d'un chaste baiser mes lèvres puis ouvrit le deuxième paquet: la cravate. Il n'attendait pas une seconde de plus pour ouvrir le troisième qui n'était autre que le carnet en cuir. Il était tellement ému qu'il en eut les larmes aux yeux et mon coeur rata un battement. Il me serra fort dans ses bras et je lui tendis l'étreinte.
« Tu en as trop fait. Merci pour tout, Lou. Je t'aime.
- Je t'aime, répondis-Je avec mes tripes. »
Même s'il y avait sa famille autour de nous, il n'hésita pas une seule seconde pour m'embrasser avec tout son amour et avec envie. Je dû arrêter le baiser avant que ça ne parte en vrille et que l'on se donne en spectacle.
« Vous êtes vraiment beaux, tous les deux, nous complimenta Gemma. »

Quand on arriva chez Harry, il m'arrêta dans le salon et ne quitta pas mon regard une seule seconde.
« Qu'est-ce qu'il y a?
- Je... J'ai deux cadeaux pour toi.
- Encore?! Mais t'es complètement fou!
- Oh la ferme, qu'est-ce que je devrais dire de toi, hein?
- Que tu m'aimes?
- Putain, ouais. »
Il me tendit un paquet et je n'attendais pas une seconde pour l'ouvrir. C'était une montre Dior. Elle était absolument magnifique et avait dû coûter une blinde.
« Oh putain, Harry...
- Tu l'aimes pas?
- Tu rigoles? Elle est sublime!
- Alors tout va bien, sourit-Il. Le deuxième est plus... Significatif. Il me fout la trouille...
- Quoi? Qu'est-ce que c'est? Tu me fais peur! »
Il fouilla dans la poche arrière de son jean et me tendit un trousseau de clefs.
« Je... J'aimerais que tu emménages avec moi. Enfin, si tu veux bien me supporter et...
- Mais je... Harry, et Niall? Je ne peux pas lui laisser l'appartement il ne pourra pas le payer et...
- Niall va emménager chez Zayn. Ce dernier compte même le demander en fiançailles.
- C'est pas vrai?!
- Si. Alors... Le choix ne doit venir que de toi. Est-ce que tu veux vivre avec moi?
- Oui, je le veux.
- Quand je te demanderai en mariage, j'espère que tu me répondras la même chose, ria Harry.
- Doucement quand même! Harry?
- Oui?
- Je t'aime.
- Deux en une soirée... Je t'aime plus que de raisons mon petit minimoys. »
Il me porta, et s'en suivit une nuit de folie mais remplit d'amour et de mots doux avant tout.

Je me voyais avec Harry. Je voulais un avenir avec lui. Je l'aimais de toute mon âme. Harry était l'homme de ma vie.

Opposites attract [L.S]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant