Opposites attract [L.S]

Chapitre 48

Point de vue Louis Tomlinson.

Je stressais pour la venue de ma grand-mère, mais finalement, tout s'était parfaitement bien passé. Enfin... Presque. Elle m'avait également dit que mon grand-père était décédé. Je ne l'avais jamais connu mais se dire que je ne pourrai jamais le connaître était juste horrible. Elle m'avait tout de même proposé d'aller le voir quand j'irai à Doncaster, et que nous en profiterions aussi pour voir ma mère.
Nous n'avions pas eu de problèmes au niveau des fans, elles avaient été respectueuses pour la majorité, ce qui me rassurait. Ma grand mère était tellement fière de moi, qu'elle me demandait à tout bout de champs de lui chanter des chansons. Ça me faisait rire, elle était réellement adorable. Ma mère lui ressemblait tellement... J'avais l'impression de la voir à travers elle, et je ne savais pas comment je devais me sentir. Mais j'étais heureux d'avoir enfin un membre de ma famille à mes côtés. Et qui plus est, m'aimait comme j'étais.
Je pouvais parler de tout et n'importe quoi avec elle tellement elle était ouverte, et c'était plaisant mais parfois gênant. Non, vraiment, je l'adorais et ça me faisait un bien fou de la voir. Et je savais qu'elle avait souffert du fait de ne pas pouvoir me voir alors en quelques sortes, elle voulait se faire pardonner de ne pas m'avoir offert la chance d'avoir une grand mère plus tôt. Mais je ne lui en voulais même pas.
Elle m'avait même proposé d'elle-même d'inviter Harry au réveillon de Noël, car elle voulait le connaître, savoir qui était l'homme qui me rendait si heureux. Je l'avais donc dit à Harry et il était encore plus stressé, ce qui me faisait rire. J'étais certain qu'elle allait l'adorer. Par contre, lui, m'avait demandé si je pouvais l'accompagner à Holmes Chapel le jour de Noël, car sa famille voulait aussi me rencontrer et que lui, ne se sentait pas d'y aller seul. Je n'avais pas eu d'autres choix que d'accepter mais je devais bien avouer que ça me foutait la trouille, genre, littéralement.
Ma grand-mère m'avait accompagnée pour aller chercher un cadeau de Noël pour Harry, ainsi qu'à sa sœur et sa mère. Elle m'avait bien aidé, étant donné que je ne savais rien sur sa famille. Pour Harry, ce sera un carnet en cuir, un bracelet en or blanc et une cravate Howard's en soie. Ce n'était vraiment pas grand chose et je craignais de faire tâche, car il avait tellement de choses déjà. Pour sa sœur, il m'avait déjà parlé d'elle: elle faisait des études de stylisme, alors je lui avais pris du satin rouge afin qu'elle puisse en faire ce qu'elle souhaitait. Pour Anne, j'avais pris un coffret en bois de trois bouteilles 75cl de champagne Moët & Chandon 2004, 2006 et 2008. J'espérais de tout coeur que cela leurs conviendraient, parce que je n'avais même pas demandé l'avis de mon petit ami.
Wow. Ça me faisait toujours autant bizarre de dire que Harry était mon petit ami.
«Mon chaton, et si nous sortions au restaurant pour le réveillon avec ton petit-ami?
- Oui mamie, c'est une bonne idée.
- Super! Dans ce cas, je vous laisse choisir, je ne connais pas la capitale aussi bien que vous la connaissez.
- Oui, mais je ne te promets pas de trouver le meilleur restaurant, nous nous y prenons un peu tard, le réveillon est demain soir.
- Oh, mais je ne parlais pas des restaurants luxueux mon petit, n'importe lequel fera l'affaire tant que l'hygiène est au top.
- Je ne suis pas si petit mamie! »
Elle rit doucement avant de poser un baiser sur mon front et d'aller se servir son thé. J'appelais donc Harry de ce pas. Il décrocha à la première sonnerie, ce qui m'étonnait quelque peu.
« J'allais justement t'appeler mon ange.
- La force de la télépathie, je ris. Pourquoi tu allais m'appeler?
- Je voulais entendre ta voix. Et toi?
- La vraie raison.
- C'est la vraie raison. Je viens juste de rentrer chez moi.
- Ça s'est mal passé?
- Comment tu sais?
- Je commence à te connaître par coeur, ta voix est tendue.
- Maxence m'a cassé les pieds, pour ne pas changer. Rien d'important. Et toi, que voulais-tu?
- Ma grand-mère aimerait que nous allions au restaurant demain. Tu en connais un pas mal, dans nos moyens?
- J'en connais un excellent. Je vais réserver dès la fin de notre appel.
- Merci, tu es un amour. Mais pas besoin d'un restaurant 5 étoiles, hein.
- Je m'en charge. T'occupes pas de ça.
- Mais...
- Tu me manques, me coupa Harry.
- Toi aussi, Miss Diva.
- Tu gâches tout!
- Mais tu m'aimes quand même.
- Malheureusement.
- Hey!
- Je plaisante, mon coeur. On se voit demain soir de toutes manières. Ça va vite passer.
- Je ne te manque pas, moi?
- Bien sûr que si Harry, tu le sais très bien.
- Non je ne le sais pas puisque tu ne me le dis pas de toi-même.
- Tu crois vraiment que je t'aurais appelé juste pour le restaurant alors que j'aurai pu te le dire par message si tu ne me manquais pas?
- D'accord, tu as gagné. »

Finalement, nous n'arrivions tellement pas à nous quitter qu'il m'avait mis en attente le temps de réserver le restaurant et m'avait repris ensuite. La starlette m'avait littéralement rendu accro à lui.