Chapitre 44

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Point de vue Louis Tomlinson.

J'étais malade comme un chien. Putain de grippe à la con. Et il fallait que je sois en forme dans quelques jours quand j'allais devoir performer Just Hold On avec Steve Aoki, que j'avais déjà rencontré. Ce mec est vraiment top, et très gentil. Mais si je n'étais pas complètement remis d'ici là, je ne pourrai pas montrer de quoi je suis capable à mes nouvelles fans. Et ça m'agaçais plus qu'autre chose. Niall me faisait des soupes ainsi que du thym infusé, il paraîtrait que c'est très efficace pour ce genre de maladies. J'étais sous antibiotiques et donc, shooté à mort. Je passais mes journées à dormir quand je n'avais pas trop froid ou trop chaud, ou alors quand mon nez ne m'empêchait pas trop de respirer.
Zayn est parti aux Etats-Unis et doit revenir pour les fêtes, sa famille viendra également chez lui: les présentations de la belle-famille de Niall seront faites à ce moment-là, autant vous dire qu'il était stressé bien qu'il soit beaucoup mieux qu'avant, et ça continuait d'aller de mieux en mieux. Je crois qu'il lui fallait ça, un déclic.
Zayn, malgré qu'il soit parti et qu'il n'ait pas beaucoup de temps, il le prend quand même pour au moins m'envoyer un message afin de me demander comment je vais. Zoey m'appelle aussi, prend de mes nouvelles, me raconte quelques anecdotes puis finit par me laisser me reposer. Liam m'envoie quelques messages. Harry aussi, mais je l'ignorais. Pour faire court, j'étais très entouré.
Mais ce qui m'avait le plus étonné, était que j'avais reçu un appel de ma grand-mère. Cela faisait longtemps, et elle m'avait retrouvé grâce à mon passage à la télé, lors de l'interview. Elle s'était ensuite dévouée afin de trouver mon numéro, et dès que ce fut-ce le cas, elle n'avait pas tardé à me joindre. Elle voulait que l'on se voit, et insistait pour que ce soit elle qui vienne, pour mon anniversaire. Nous nous étions arrangés pour qu'elle vienne du 20 décembre au 25. Elle ne pouvait pas venir plus longtemps, ayant un chat, même si ce serait sa voisine qui s'en occuperait, elle ne voulait pas la déranger plus. J'étais heureux rien qu'à l'idée de la retrouver mais en même temps, stressé. Neuf ans sans se voir, ça passait quand même.
Je soupirais lorsque j'entendis que l'on frappait à ma porte. La personne s'impatientant de l'autre côté de la porte, frappa à nouveau et je dis le plus fort possible de ma voix plutôt faible un "J'arrive!".
J'ouvrais sans même regarder dans le judas, pensant que c'était un voisin ou même Niall qui aurait pu oublier ses clefs, mais non, c'était Harry. J'allais lui refermer la porte au nez mais, digne des films, il coinça son pied avant que je ne puisse le faire. Je soupirai à nouveau et m'écartais de la porte pour le laisser entrer. Je n'avais même pas la force de me battre avec lui. Je n'attendais même pas qu'il rentre pour aller dans mon salon et m'affalais sous les couvertures, mourant de froid. Je l'entendais fermer la porte à clefs, puis il s'approcha de moi, d'un pas hésitant avant d'embrasser mon front. Mais je savais que c'était plus pour vérifier ma fièvre qu'autre chose. Il caressa ma joue du bout des doigts et je fermais les yeux. C'était doux mais douloureux à la fois.
«Comment tu te sens? Chuchota Harry.
- Je pète la forme comme tu peux le voir, ironisais-je en reniflant.
- Tu veux un chocolat chaud?
- Je n'ai pas eu le temps d'aller faire les courses, je ne sais pas si il y a encore du lait. Mais merci.»
Il me tendit un gobelet venant du Starbucks, et je le pris, en fronçant les sourcils.
«Je savais que tu ne refuserais pas un chocolat chaud, dit-il en me faisant un sourire en coin.
- Qui me dit que tu n'as pas mis de choses bizarres dedans?
- Je pense que tu es suffisamment shooté pour que je te rajoute quelque chose par dessus.»
Je ris doucement et une quinte de toux violente me prit. Bordel, un jour, j'allais littéralement cracher mes poumons. Je bus une gorgée de mon chocolat, et le liquide chaud contre ma langue me faisait un bien fou, même si je n'avais plus aucun goût.
«Merci, lui dis-je.
- C'est normal.
- Pas quand tu me fais croire que nous entretenions une relation de pseudo couple pour au final, me jeter pour un autre.
- Je suis désolé. Je m'en veux, vraiment. Tu n'imagine pas à quel point.
- Moi aussi, je suis désolé. Désolé de t'avoir laissé prendre mon coeur, et de m'être fait de faux espoirs.
- Je t'aime.
- Quoi? Demandais-je, croyant avoir mal entendu.
- Je t'aime, Louis. Je t'aime. Sincèrement. Je t'aime.»

J'étais en train de rêver?

Opposites attract [L.S]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant