Opposites attract [L.S]

Chapitre 24

Point de vue Louis Tomlinson.

«Tu fais chier, Niall, putain!
- Ça va, je ne suis pas défoncé!
- Ouais bah c'est limite, Niall! T'as vu tes yeux?! Non mais putain, t'es sorti de la clinique il y a presque un mois et tu recommences déjà à tomber dans tes merdes! Tu te fous de la gueule du monde ou quoi?
- Mais merde, Louis! T'es pas mon père! Je fais ce que je veux!»
Certainement alertés par les cris, la porte s'ouvrit à la volée, laissant apparaître Zayn et Harry, surpris, de ce que je vis du coin de l'œil. Je n'y prêtais pas attention, et répondis à Niall.
«WoW, mais quelle répartie de gamin! Tu faisais mieux que ça, lorsque tu étais clean!
- Non mais de quoi je me mêle?! Occupe toi de ton cul!
- Les gars... tenta d'intervenir Liam.
- Je me mêle de ce qui se passe dans mon appartement! Sans moi, tu serais à la rue je te rappelle! C'est grâce à qui si tu n'es pas retourné en Irlande, hein? Si je n'avais pas été là, et si tes parents ne me vouaient pas une confiance aveugle, tu ne serai pas là à cette heure-ci! T'étais pas censé trouver un travail? Et l'argent que je te donne, tu ne t'en sers pas pour tes courses, tu t'en sers pour tes merdes! Mais tu crois que je suis riche?!
- Les gars... tenta à nouveau Liam.
- Tu sais quoi, Louis? Tu me fais chier! Mais tu ne peux pas comprendre ce que moi, je vis tous les jours!
- En effet, dis-je d'une voix tellement calme qu'elle en fit presque trembler les trois autres. Je ne peux pas comprendre. Par contre, toi, tu peux comprendre que je n'accepte rien de ce que tu fais ces derniers temps. Mais je te préviens Niall, je ne te ferai plus de cadeau. Tu vas te reprendre en main, ou je te renvois dans cette putain de clinique et ensuite, tu te demerderas tout seul. Et si il faut, tu retourneras en Irlande. Ça pourrait te mettre les idées au clair.
- Tu ferais vraiment ça?
- Si tu ne m'en laisses pas le choix, oui. À toi de bien réfléchir aux conséquences maintenant.
- Louis... dit-il, dépité, réalisant son erreur.
- Niall, le sujet est clos pour le moment.
- Euh... Est-ce que ça va? Demanda Zayn, interloqué.
- Tout va pour le meilleur des mondes. Harry, Zayn, voici Liam, un ami. Liam, tu sais qui ils sont. Veuillez nous pardonner pour ce grabuge.
- Enchanté Liam, ravi de te connaître, sourit Zayn. Entrez, restez pas là!»
Liam passa en premier, serra la main de Zayn ainsi que celle de Harry, non sans avoir de milliers d'étoiles dans les yeux. Niall entra à son tour et Zayn lui fit une accolade, comme pour le soutenir, avant que Harry lui serre tout simplement la main. Ce fut mon tour et Zayn me prit dans ses bras, comme à son habitude, avant de me chuchoter quelque chose à l'oreille.
«Je crois qu'Harry pense qu'on couche ensemble. Il tire la gueule.»
Je me reculai, surpris, et le regardais avec de gros yeux avant qu'il ne se mette à rire. Je vis Harry lever les yeux au ciel et se diriger vers le salon, où mes deux amis étaient présents.
«T'es pas sérieux?!
- Si. De toutes manières, nous verrons bien ce qu'il se passera au court de cette soirée.»
Il posa une main au creux de mon rein et me fit avancer vers le salon après avoir fermé la porte d'entrée. Je me retrouvai assis entre Zayn et Harry: c'était absolument génial. Notez l'ironie.
«Vous allez goûter aux talents culinaires de la Diva! S'extasia Zayn.
- C'est chez toi et c'est Harry qui cuisine? Dis-je, surpris.
- Y a de l'évolution, tu l'as appelé par son prénom! Rit Zayn. Et oui, j'avais la flemme, puis il est meilleur que moi. Surtout pour ce plat.
- Qu'est-ce que c'est comme plat? Bava presque Niall.
- Poulet au caramel avec du riz, répondit Harry d'un ton fatigué.
- Tu nous mets l'eau à la bouche! Se réjouit le blond de la bande.
- C'est bientôt prêt, le rassura Harry.»
Il se leva et se dirigea vers la cuisine ouverte. Zayn, Niall et Liam entamèrent une conversation des plus banales et j'entrepris de rejoindre "la Diva", comme dit Zayn, en cuisine. Je m'appuyais contre l'îlot central, les bras croisés contre le torse, l'admirant en train de préparer le riz.
«Ça ne va pas?
- Si, pourquoi?
- Je ne sais pas, tu es bizarre.
- Juste fatigué.
- Rien d'autre?
- Je devrais avoir autre chose?
- A toi de me dire, j'ai comme l'impression que tu m'évites.»
Je m'étais rapproché de lui, me retrouvant hors de la vue des trois autres. Il posa sa spatule sur une petite assiette, soupira et se mit devant moi, mettant par la même occasion sa main à côté de ma tête. Son visage se retrouva à quelques centimètres du mien, me déstabilisant légèrement, puis il plongea son regard émeraude dans le mien.
«Le problème, c'est que dès que je te vois, j'ai envie de t'embrasser et de te faire tout un tas de choses pas très catholiques, si tu vois ce que je veux dire.»

À ce moment-là, sans que je ne comprenne pourquoi, mon coeur s'était affolé. Mais en même temps, j'avais envie de lui en mettre une. Mais ses lèvres... Bon Dieu, ses lèvres et ce sourire en coin...