Chapitre 34

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 Au lendemain de ce difficile dîner, le réveil se fait dur ce matin

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Au lendemain de ce difficile dîner, le réveil se fait dur ce matin. Cette journée sera sans doute éprouvante. J'ai décidé d'aller voir Ian aujourd'hui pour mettre tout cela à plat. Je n'ai pas pu le faire hier soir compte tenu de la nouvelle.

Je m'extirpe du lit en traînant des pieds, pour aller me doucher. Je ne prends pas le temps de me coiffer et préfère laisser mes cheveux séchés à l'air libre. J'enfile ensuite un jean et un sweat-shirt tout simple, puis descends. Quand j'arrive dans la cuisine, je sens cette bonne humeur ambiante qui me met les nerfs à vif, mais je ne laisse rien paraître. Je termine en vitesse mon bol de céréales puis quitte la maison rapidement en prétextant que Tallya a vraiment besoin de moi.

Quand Ian m'ouvre la porte, il affiche la même expression que moi. Désemparé et défaitiste. J'ai l'impression qu'il sait pourquoi je suis ici. Aucun de nous ne dit un mot. Je prends tout de même mon courage à deux mains et lance :

— On devrait tout arrêter avant de ne plus pouvoir faire marche arrière tous les deux.

C'est incroyable que je puisse dire cela.

— J'allais te dire la même chose, m'avoue-t-il sans oser vraiment me regarder.

On n'est exactement sur la même longueur d'onde et pourtant je ne me sens pas soulagé. Je l'aime encore et devoir tout arrêter me brise le coeur, mais il le faut. Marissa et Oliver vont avoir un bébé, Ian et moi sommes encore plus liés désormais. J'espère qu'avec le temps je réussirais à ne plus rien ressentir en sa présence.

Je croise son magnifique regard et regrette de ne plus pouvoir l'embrasser à présent.

— Bon, alors je vais y aller.

Ian garde la tête baissée, en fixent le sol devant lui. Lorsque je vais pour partir, je m'arrête un instant à ses côtés. L'hésitation me prend d'un coup. Le dos de ma main effleure légèrement la sienne.

— Tu devrais partir, sinon nous risquons de craquer.

Sans attendre une seconde de plus, je pars, le coeur en lambeaux.

*

Lundi matin c'est avec le coeur lourd que je me rends en classe d'histoire. Je me dis que je vais devoir m'y faire, car la fin de l'année n'arrive que dans quatre mois. Quatre mois pendant lequel je le verrais presque tous les jours de la semaine.

— Hazel !

Carter vient s'asseoir à sa place et se penche vers moi.

— Vendredi, j'organise une petite soirée chez moi. Ça te dit de venir ?

— Franchement, je n'ai pas envie de passer la soirée avec ta petite amie.

— Ne t'inquiète pas, je me charge d'elle.

YOU+ME AND MAYBE MORE... [TERMINÉ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant