Chapitre 29

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— Que fais-tu ici ?

Ian s'invite dans la maison.

— J'ai appelé mon père toute à l'heure pour savoir pourquoi tu n'étais pas venu en cours ce matin, c'est là que j'ai appris que tu étais malade. J'espère que tu as faim, j'ai apporté de quoi manger.

Il brandit un sac dont l'odeur vient m'effleurer les narines de bonheur.

— Pourquoi tu veux manger avec moi ?

— Pourquoi pas ? répond-il en haussant les épaules.

Ian se rend dans la cuisine et sort deux assiettes qu'il pose sur la table.

— Tu n'as pas cours après ? je lui demande en sortant ce qu'il a acheté du sac.

— Si dans une heure, mais j'ai voulu passer pour te tenir compagnie à l'heure du déjeuner.

Je ne peux contenir le large sourire qui se forme sur mon visage. L'intention qu'il a à mon égard me touche énormément, surtout venant de sa part. Il aurait très bien pu rester au lycée pour déjeuner, mais non il s'est déplacé, car il me savait seule et malade. Comment ne pas craquer pour ce mec, c'est l'homme parfait, ou en tout cas il s'en rapproche aisément. À ma grande surprise, Ian a acheté des hamburgers.

— Ceux-là ne sortent pas d'un fast-food quelconque au bord de la route, non, mais du meilleur FoodTruck que j'ai goûté depuis longtemps, m'indique-t-il.

Je veux bien le croire au vu de l'aspect qu'ils ont et de l'odeur qui si dégage. Nous nous mettons rapidement à table pour les déguster.

— Alors dis-moi, pourquoi tu n'as pas voulu aller en cours aujourd'hui ?

J'avale difficilement ce que j'ai dans la bouche, en fuyant son regard qui me transperce de toute part.

— Pourquoi tu me le demandes, tu le sais déjà.

— Je sais que tu n'es pas malade. Tu as menti.

Il a un radar à mensonge, ma parole !

— C'est à cause de moi ?

— Comme si tout tourner autour de toi... marmonnai-je.

— Ce n'est pas ce que j'ai voulu dire, tu le sais très bien.

Nous terminons en même temps de manger, puis vain le temps de se dire au revoir sur le pas de la porte.

— Tu me le dirais si tu avais un problème ?

— Je n'en ai aucun Ian, et puis de toute façon tu dois avoir mieux à faire que de t'occuper des histoires d'une gamine.

J'utilise le mot « gamine » volontairement. Celui-là même qu'il a utilisé lors de notre petite discussion au lendemain du baiser que nous avions échangé. Nous nous fixons, moi fier de ma réplique et lui le visage indéchiffrable.

YOU+ME AND MAYBE MORE... [TERMINÉ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant