From Hell

Anecdotes

Bonjour, bonsoir !

Aujourd'hui j'ai décidé de vous raconter des anecdotes qui me sont arrivées durant ma longue vie. Tout est vrai, ma vie est véritablement comme ça. J'en aie peut-être déjà raconté quelques-unes, je ne sais plus (je me fais vieille, que voulez-vous ?)

1. Les promotions

A Arras, on a une librairie (je ne sais pas si elle existe partout en France) qui s'appelle le Furet du Nord. Elle vend aussi bien des bouquins que des DVDs et des jeux PC. Bref, je passe souvent du temps dedans avec des potes. La dernière fois, j'y étais avec ma pote, Julie pour ne pas la citer, et il y avait une opération promotionnelle sur un coffret de DVDs sur le IIIème Reich. Et sur ce coffret de DVDs était collé un autocollant avec marqué « prix givré ! ». Et là ma pote sort bien fort « Mais il ont pas d'humour ! Pourquoi ils ont pas marqué Prix Gazé ? ». Je vous jure, j'ai commencé à rigoler comme c'est pas possible en plein milieu du magasin.

2. La bouteille d'eau

La dernière fois à la fac, mon amie Medellin est allée s'acheter une bouteille d'eau au distributeur du bâtiment des langues parce qu'elle avait oublié son eau chez elle. Jusque là tout est normal. Sauf que c'était une bouteille de Cristaline. Donc on repart en cours (histoire américaine) et là Medellin commence à prendre un marqueur et à barrer le « cri » sur sa bouteille. Du coup, oui, il ne restait plus que « Staline » de marqué dessus. Et elle a mis cette bouteille bien en évidence sur sa table. Elle était super fière d'elle et je me suis marrée pendant les ¾ du cours à cause d'elle.

3. La pomme

Au collège, pour sortir de la cantine, il fallait passer par un couloir chelou avec des escaliers qui débouchait sur le CDI. Oui, c'était ça la sortie du self, jugez pas. Donc un midi (parce que oui, j'étais demi-pensionnaire) je sors tranquillement avec mes potes par ce couloir. Et là comme une idiote, je glisse sur une pomme qui trainait par terre. Je me suis retrouvée les fesses par terre et j'ai dû aller à l'infirmerie. J'ai eu comme motif de visite à l'infirmerie « a glissé sur une pomme écrasée ».

4. Le froid

Quand j'étais au collège, j'avais un délire sur les vacances d'hiver. Genre tout le monde allait au ski, et moi (j'aime pas le ski) je voulais aller aussi dans un endroit froid aussi (mais pas pour faire du ski). Comme j'arrêtais pas de râler pour avoir des vacances à la neige, mes parents se sont mis en mode « Ah tu veux voir de la neige et avoir froid ? Pas de soucis, on va partir en vacance dans le froid et la neige ! ». On est partis en vacances en Alaska faire du camping. Mes parents sont des fous.

5. Winnie l'Ourson

Si vous ne le saviez pas, en Chine, le dessin animé Winnie l'Ourson est censuré parce que soit disant Winnie ressemble trop Xi Jing Ping. Bref, quand en terminale je suis partie en Chine, avant le départ on a réfléchi à un truc avec les gens du groupe de chinois « Il se passe quoi si on arrive à l'aéroport de Pékin en portant un t-shirt Winnie l'Ourson ? ». Ni une ni deux, tous les terminales qui étaient du voyage se sont achetés des t-shirt Winnie et les ont portés le jour du voyage. Oui, je suis aussi arrivée à Pékin avec un t-shirt Winnie. Il s'est rien passé. Les gardes s'en foutaient. En même temps il était à peine 6h du mat' alors je pense qu'ils avaient pas que ça à faire d'engueuler un groupe d'ados qui portent des t-shirt Winnie.

6. Le marché de Noël

Comme chaque année, je vais au marché de Noël d'Arras avec des amies. Et comme chaque année, il y a des contrôles de sécurités aux entrées et des militaires qui patrouillent un peu partout. Donc cette année, on passe les contrôles de sécurités au calme. Après ça, on attend avec mes potes déjà arrivées les retardataires. Et y a Elodie (une amie) qui commence à se balancer d'un pied sur l'autre. Y a un militaire en patrouille qui passe tout près de nous. Il s'est pris le pied d'Elodie et s'est cassé la gueule. J'ai lutté pour ne pas me marrer.

7. Le cosplay

Comme tous les ans, il y a à Arras un festival de bordel japonais (Nihon Matsuri) qui se tient un weekend et où il y a un concours de cosplay. Et comme chaque samedi, je traverse la rue où se festival à lieu pour me rendre à mon cours de danse classique. En temps normal, je me balade en justaucorps, mais cette année, le weekend du Nihon Matsuri était aussi le weekend où j'avais une répétition générale (comprendre une répétition avec tout le monde en tutu de gala). J'arrive donc déjà habillée, et je traverse cette rue avec un tutu plateau rouge avec des brillants partout et juste une petite veste pour cacher le haut. Et là, y a une fille habillée en Hatsune Miku qui m'aborde et qui me dit « Oh j'adore ton cosplay ! C'est super joli ! Mais ça vient de quel manga ? ». Et j'ai dû lui répondre « Nan mais en fait je vais juste à mon cours de danse classique... ». Elle était super gênée.

8. Komsomolskaya Pravda

Les plus vieux d'entre vous auront sans doute déjà eu des cours d'histoire sur l'URSS. Ils savent donc que la Pravda était le journal de propagande soviétique. Bien entendu, le journal Pravda n'existe plus aujourd'hui. Mais il existe toujours un journal nommé « Komsomolskaya Pravda » qui est en fait un genre de mini-Pravda dédié aux enfants. Oui, c'est encore publié aujourd'hui. Ma grand-mère habitant à Volgograd, quand j'étais petite et que j'allais la voir, elle achetait toujours ce journal pour enfants pour moi. Et vous vous demandez encore pourquoi je suis bizarre ?

9. Vuitton

Cette histoire a eu lieu à Pudong, le quartier des affaires (et des trucs de luxe) de Shanghai. On était à la fin d'une journée de visite, on venait de faire la Jin Mao Tower, et on nous a dit « vous avez 2h pour vous balader dans Pudong. Merci de ne pas vous paumer sinon on sait pas comment on va vous retrouver ! ». On laisse les premières partir de leur côté, et uni comme les doigts de la main, notre groupe de terminale (6 personnes donc) commence à se balader. Un moment, Coline (une amie) dit qu'elle aimerait bien trouver des toilettes pour y aller (en même temps, il était genre 17h et on y avait été pour la dernière fois à midi). Du coup, on se dit « pas de soucis, on va trouver des toilettes ! ». On se rend vite compte qu'on est dans un quartier de luxe et que ça va pas le faire... Et là, on a Méli qui dit au plus grand des calmes « Oh regardez la jolie tour dorée ! Venez on va aux toilettes dedans !! ». On arrive devant l'entrée de la tour et il s'avère que c'est un magasin Vuitton. On rentre, hyper déter, et là direct une vendeuse arrive vers nous et demande « Hello ! What kind of bag do you want ? ». Et là Méli réponds cette phrase devenue culte « I don't want a bag, I want a toilet ». La vendeuse nous a regardés hyper choquée avant de nous indiquer les toilettes. Alors je tiens à dire que les toilettes du Vuitton de Pudong sont géniales ! Y avait des putains de sièges chauffants lumineux !!

10. Le chauffage

Quand j'étais petite, je suis allée en vacance l'hiver en Roumanie (toujours les idées de destinations un peu hors du commun de mes parents. Mais je tiens à signaler que c'est très sympathique la Roumanie). Je ne me souviens pas de grand-chose. Je me rappelle juste que le chauffage dans notre chambre d'hôtel allait à fond (mais genre il faisait presque 35°) du coup, ma mère (qui a fait roumain LV2, no joke) était allée demander au mec de l'accueil de l'hôtel comment on pouvait baisser le chauffage. Le gars lui avait dit que c'était pas possible et que si elle trouvait que c'était trop chaud, elle avait qu'à ouvrir la fenêtre. Ma mère a trouvé ça carrément débile de chauffer pour ouvrir la fenêtre en même temps. Mais bref, elle a rien dit. Les jours suivants on se balade dans Bucarest et on remarque que beaucoup de bâtiments on les fenêtres ouvertes. En fait, en Roumanie tout le monde ouvrait les fenêtres quand le chauffage allait trop fort, personne avait l'idée de le baisser et ils préféraient chauffer la rue ! J'espère juste que depuis que j'y suis allée les roumains ont compris qu'on peut baisser le chauffage.

C'était ma vie passionnante. J'espère que vous avez au moins souris devant certains anecdotes. Bref, je vous dit à tantôt,

Lydia.